CHINOIS, langue
BOUDDHISME (Les grandes traditions) - Bouddhisme japonais
Le bouddhisme tel qu'il fut transmis au Japon, par l'intermédiaire de la Corée, vers le milieu du vi e siècle après J.-C., avait été auparavant refaçonné par la Chine. Il s'agissait, bien entendu, pour l'essentiel, des doctrines du Grand Véhicule (Mahāyāna) qui remontaient jusqu'au bouddhisme indien, mais avec les évolutions qu'elles avaient subies au sein de la culture chinoise à partir de la f […] Lire la suite
CHINOISE (CIVILISATION) - La littérature
Dans le chapitre « Caractères typologiques » : […] La langue chinoise comporte deux états assez différents l'un de l'autre. Il y a, d'une part, un chinois vulgaire, ou plutôt une multitude de dialectes vulgaires dont l'un, actuellement celui de Pékin, sert de langue vulgaire commune pour tout l'ensemble du pays, et, d'autre part, un chinois littéraire, qui est le même partout et qui n'a guère changé depuis quelque vingt siècles. Cette langue litté […] Lire la suite
CORÉE - Histoire
Dans le chapitre « Dynastie Chosŏn (1392-1910) » : […] Créé en 1392 et reconnu par la dynastie chinoise des Ming sous le nom de Chosŏn, le nouveau royaume des Yi transféra, en 1396, la capitale de Kaesŏng à l'actuelle Séoul où, sous la protection de 27 440 soldats, le nouveau système d'administration fut installé sur le modèle de celui qui était en vigueur dans la Chine des Ming. Il était confié, toujours comme par le passé, aux yangban , dont les p […] Lire la suite
CORÉE - Littérature
Dans le chapitre « Littérature ancienne du Ier siècle avant J.-C. à 1910 » : […] Il existe en Corée quelques œuvres poétiques qui datent du I er siècle avant J.-C. ainsi que le prouve le Hwangjo ga ( Chant d'oiseaux jaunes ), composé en chinois, selon le Samguksagi ( Histoire des trois royaumes , livre XIII ), par le roi Yuri (règne : 19 av.-17 apr. J.-C.) de Koguryŏ, en 17 avant J.-C. Le désir de se doter d'une écriture adaptée à leur langue poussa les Coréens à invente […] Lire la suite
ÉCRITURE
Dans le chapitre « Les leçons de l'idéogramme » : […] De même que le pictogramme peut se définir comme une version normée de la figure, on pourrait dire que l'idéogramme est une version systématisée du pictogramme. Ce qui lie ce signe au langage n'est plus de l'ordre de la métaphore ou du syncrétisme symbolique mais de l'alternative rationnelle. Rationnel, ce signe l'est en premier lieu parce que sa conception graphique, même si elle demeure figura […] Lire la suite
ERYA [EUL-YA]
Le plus ancien des dictionnaires chinois, un des treize classiques du confucianisme. Le Erya n'est pas un dictionnaire de caractères, mais un vocabulaire avec des explications. Ce vocabulaire paraît surtout emprunté au Livre des odes ou Shi jing , dont les expressions dialectales nécessitent une « interprétation en langue courtoise » (tel est le sens du titre). D'abord attribué au duc de Zhou, i […] Lire la suite
JAPON (Arts et culture) - La littérature
Dans le chapitre « Les compilations du VIIIe siècle » : […] Des siècles durant, le chinois sera pour les Japonais la langue juridique et religieuse, la seule digne d'être écrite, du moins jusqu'au viii e siècle. De cette première période, très peu de textes nous sont parvenus. Les plus importants sont les écrits du prince Shōtoku-taishi (572-621) qui, gouvernant au nom de sa tante l'impératrice Suiko, fut le premier homme d'État japonais digne de ce nom […] Lire la suite
MÉTRIQUE
Dans le chapitre « Métrique quantitative, accentuelle ou de ton » : […] La métrique syllabique simple à l'état pur, illustrée notamment par la poésie littéraire française et japonaise, ou par la poésie populaire hongroise, est d'un type minoritaire. Dans les langues où existe une opposition tranchée, et phonologiquement déterminée, entre plusieurs catégories de syllabes, par exemple longues et brèves, ou accentuées et inaccentuées, l'équivalence entre les vers repose […] Lire la suite
RÉMUSAT ABEL (1788-1832)
Après les premières connaissances sur la Chine apportées aux xvii e et xviii e siècles par les jésuites, et spécialement les jésuites français, l'étude du chinois et de la civilisation chinoise s'introduit peu à peu au xviii e siècle comme annexe de l'une ou l'autre des chaires d'orientalisme du Collège royal (le futur Collège de France). En 1814-1815, (Jean-Pierre) Abel-Rémusat (c'est ainsi qu […] Lire la suite
SINO-TIBÉTAINES LANGUES
Le regroupement en une seule famille des langues chinoises et des langues tibéto-birmanes n'est encore qu'une hypothèse de travail qui est loin d'être confirmée, et il est nécessaire d'insister sur ce point au début d'un article sur les langues « sino-tibétaines ». La solution du problème réside dans l'étude du chinois commun (archaïque) d'une part et du tibéto- birman commun de l'autre. Par de no […] Lire la suite
WARBURTON WILLIAM (1698-1779)
Ordonné prêtre de l'Église anglicane en 1727, vicaire pendant dix-huit ans de la paroisse de Brant-Broughton (Lincolnshire) près de Newark, où il naquit, Warburton s'est d'abord trouvé impliqué dans la controverse qui suivit la publication de La Dunciade , commencée en 1728, en raison des relations qu'il entretint avec M. Concaven et L. Theobald, que Pope n'avait guère ménagés. Dans les articles q […] Lire la suite