Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

CALCUL, mathématique

Informatique

La Seconde Guerre mondiale donne naissance à l'informatique. Les avancées de l'électronique (tubes, puis semiconducteurs) permettent de construire des machines, les calculateurs électroniques, pour traduire le mot anglais computers, ou ordinateurs, qui réalisent des calculs répétitifs à un rythme grandement supérieur à celui de l'homme. Ces ordinateurs opèrent, au niveau élémentaire, sur des quantités binaires (présence ou absence de courant). Leur architecture est, de nos jours encore, conçue grâce à une algèbre spécifique proposée vers 1850 par George Boole afin de formaliser les lois de la pensée.

À partir des années 1950, les ordinateurs sont appliqués aux traitement d'informations de nature non numérique très variées. Le terme d'informatique proposé vers 1960 traduit bien cette symbiose. La science informatique qui prend forme à cette période élaborera notamment des langages de programmation ainsi que l'algorithmique.

Un programme est l'expression, interprétable par une machine, d'une méthode systématique de résolution d'un problème déterminé (comme trier un ensemble, résoudre numériquement une équation). Une telle expression doit être rédigée dans une langue rigidement codifiée, un langage de programmation. Un langage de programmation répond ainsi au double objectif d'être traduisible dans le langage binaire de la machine et d'être adapté à la transcription d'algorithmes conçus par l'homme. Il offre des constructions standardisées, telles que la composition, le test logique, et la répétition ou l'itération, ainsi que la décomposition d'une tâche en procédures plus simples, susceptibles de se contrôler mutuellement.

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : ingénieur de recherche à l'Institut national de recherche en informatique et automatique (I.N.R.I.A.).

Classification

Autres références

  • ACALCULIES

    • Écrit par
    • 985 mots
    ...celle(s) préservée(s). Les troubles les plus fréquents concernent le transcodage – c’est-à-dire le passage d'une notation numérique à une autre –, le calcul mental et écrit, y compris l'identification des opérateurs, et, plus rarement, l'accès à la signification des nombres. De nombreuses doubles dissociations...
  • ACQUISITION DU NOMBRE ET DU CALCUL

    • Écrit par
    • 2 067 mots
    Les bébés, à peine âgés de quelques mois, possèdent aussi des capacités attentionnelles qui leur permettent de suivre trois objets, le cas échéant en mouvement ou temporairement cachés. On a pu « expliquer » cette capacité en postulant la création de fichiers d’objets. Ces fichiers permettent notamment...
  • ALGORITHME

    • Écrit par et
    • 5 919 mots
    • 3 médias
    ...Ouzbékistan. C’est précisément par l’expression « Dixit Algorizmi » (« al-Khwarizmi a dit ») que commence l’une des traductions latines de l’ouvrage Kitab al-hisab al-hindi (Le Livre du calcul indien). Dans ce livre, al-Khwarizmi présente le système de numération qui repose sur les chiffres indiens...
  • ALGORITHMIQUE

    • Écrit par et
    • 6 652 mots
    • 3 médias

    L'objet de l'algorithmique est la conception, l'évaluation et l'optimisation des méthodes de calcul en mathématiques et en informatique. Un algorithme consiste en la spécification d'un schéma de calcul, sous forme d'une suite d'opérations élémentaires obéissant à un enchaînement...

  • Afficher les 19 références