BOUDDHA ou BUDDHA
BOUDDHISME (Histoire) Le Buddha
On donne le titre de Buddha, celui qui s'est « éveillé » à la Vérité, à un sage de l'Inde antique qui enseigna une méthode destinée à découvrir la réalité cachée derrière les apparences et à se libérer définitivement des illusions, des passions et de la douleur inhérente à toute forme d'existence.Pour lui, comme pour presque tous les Indiens, chaque mort est suivie d'une renais […] […] Lire la suite
EXTINCTION COMPLÈTE DU BOUDDHA
L'Extinction complète (parinirvāṇa), c'est-à-dire « sans reste de conditionnement », qui scella, pour le Bouddha, l'arrêt de la servitude transmigratoire (saṃsāra) – au terme de 547 existences successives, selon la tradition – et son entrée dans un état de paix éternelle et ineffable, est le point de départ de toute la chronologie du bouddhisme. Symétrique d […] […] Lire la suite
AKṢOBHYA ou AKSHOBHYA
L'Inébranlable. Buddha de l'univers Abhirati (pendant oriental à l'univers Sukhāvatī) ; quelquefois mis en rapport avec Bhaishajyaguru, le Maître aux remèdes. Très populaire à Java, au Népal et au Tibet, mais beaucoup moins en Chine et au Japon. En Inde, Akshobhya semble apparaître pour la première fois dans les Prajñāpāramitā . L' Ashtasāhasrikā le montre prêchant dans une assemblée aussi étendu […] […] Lire la suite
ARHAT ou ARHANT
Le terme arhat ou arhant (de la racine arh , mériter), que l'on peut traduire par « saint », désigne dans le bouddhisme ancien le stade le plus élevé dans la progression religieuse pour les adeptes du Petit Véhicule, stade qui fait suite aux étapes de srotaāpanna, de sakrdāgāmin et d'anāgāmin. Les caractéristiques principales de l'état d'arhat sont les suivantes : les impuretés du sujet sont dét […] […] Lire la suite
AŚOKA ou AÇOKA (IIIe s. av. J.-C.)
Dans le chapitre « La geste d'Aśoka » : […] La geste d'Aśoka, où le merveilleux est souvent greffé sur des faits historiques, a inspiré la littérature et la sculpture narratives. Selon les bas-reliefs du Gandhāra et du pays andhra qui illustrent les textes bouddhiques, sa naissance aurait été prophétisée par le Bouddha lui-même à son disciple Ānanda alors que, pénétrant dans la ville de Rājagriha pour y mendier leur nourriture, deux enfant […] […] Lire la suite
BHAIṢAJYAGURU
Buddha siégeant dans un univers oriental appelé Vaidūryanirbhāsa, Bhaiṣajyaguru (le Maître des remèdes), grand guérisseur, est très populaire en Chine et au Japon. Il est célèbre non seulement par ses talents de guérisseur et par l'ambition qu'il a de dépasser l'éclat du soleil, mais aussi par le vœu qu'il a fait de changer les femmes en hommes, de mettre tous les fidèles sur le chemin de la bodhi […] […] Lire la suite
BODHGAYĀ
Gayā, qui fait partie de l'État de Bihār, dans l'Inde du Nord-Est, constitue depuis des temps immémoriaux un tīrtha ( lieu saint) type, en raison même de sa configuration : la cité est arrosée par la Phalgu, formée des eaux de la Nairañjanā et de la Mahānādī qui s'unissent en amont ; aux alentours abondent collines, rochers, étangs et bosquets. La zone entière ( Gayā-kṣetra ), jalonnée de stations […] […] Lire la suite
BOUDDHA ÉTAT DE
Désignant celui qui s'est éveillé, mais aussi celui qui a éveillé les autres, le terme « bouddha » ( buddha ) s'applique à l'homme qui a atteint le suprême et parfait Éveil complet (anuttarasamyaksambodhi), le samyaksambuddha. Personne n'est plus avancé que lui. Il dépasse le pratyekabuddha ou « buddha pour soi », qui atteint la bodhi et le nirvāṇa, mais sans en faire profiter les autres et sans p […] […] Lire la suite
BOUDDHISME (Arts et architecture) Le stupa
Dans le chapitre « Valeurs symboliques » : […] Les grammairiens indiens, pour expliquer le mot stūpa, ont inventé une racine : stu , « agglomérer ». Car même dans ses formes les plus élaborées, le stūpa est d'abord un tumulus, un entassement de matériaux. D'éminents savants (P. Mus, J. Irwin) ont soutenu que le stūpa dérivait de tumulus bâtis de façon à symboliser par leur paroi extérieure hémisphérique (aṇḍa) la voûte céleste, et par le pote […] […] Lire la suite
BOUDDHISME (Arts et architecture) Représentations des Bodhisattva
Dans le chapitre « Les vies antérieures du Buddha » : […] Le Buddha, qui dispose du pouvoir surnaturel de connaître ses existences antérieures ( jātaka), les a souvent narrées pour édifier son auditoire. Ces récits, qui le montrent sous les incarnations les plus diverses, animales ou humaines, sont pour la plupart des reprises de contes prébouddhiques ; la littérature bouddhique en donne plusieurs recensions, la plus importante étant le « Livre des jāta […] […] Lire la suite
BOUDDHISME (Arts et architecture) Représentations du Buddha
Le Buddha a vécu au vi e siècle avant notre ère, mais il n'est représenté dans l'Inde du Nord (région de Mathurā) et du Nord-Ouest (Gāndhāra) qu'aux environs de notre ère. Sur les premiers monuments bouddhiques illustrés (balustrade de Bhārhut, milieu du ii e siècle avant notre ère), il n'est en effet figuré que par un jeu de symboles et de conventions. L'apparition de ses images est liée en pa […] […] Lire la suite
BOUDDHISME (Les grandes traditions) Bouddhisme indien
Le bouddhisme propose à l'homme trois refuges, le Buddha, sa doctrine et sa communauté. Les trois ont leur histoire, longue de deux millénaires et demi : la représentation de la personne du premier a toujours évolué, les conceptions doctrinales ont été en perpétuelle mutation, la communauté a eu son développement propre en fonction de ces conceptions et des circonstances extérieures politiques ou […] […] Lire la suite
CÉLIBAT RELIGIEUX
Dans le chapitre « Des anciens ascètes de l'Inde au Buddha » : […] Le célibat qui est imposé aux moines mendiants ( bhikṣu ) du bouddhisme et qui est resté la règle dans la plupart de leurs sectes jusqu'à nos jours s'explique par plusieurs raisons qui apparaissent clairement dans les recueils canoniques anciens. Lorsque le Buddha commença à enseigner sa doctrine et fonda sa communauté monastique ( saṅgha ), il existait depuis déjà longtemps dans l'Inde de nombreu […] […] Lire la suite
CERNUSCHI MUSÉE, Paris
Dans le chapitre « Autour du grand Buddha » : […] Dans son hôtel particulier, Henri Cernuschi avait fait aménager une immense salle de réception où il offrait à la vue de ses hôtes ses bronzes, disposés sous la protection d’un grand Buddha acquis dans un faubourg de Tōkyō. L’ordonnancement initial de cette salle, respecté lors de la création du musée, fut modifié plusieurs fois par la suite selon la mode muséographique du moment. La sculpture du […] […] Lire la suite
CHARITÉ
Le terme français « charité », dans son usage courant, ne recouvre pas toutes les significations du concept. Il provient du latin caritas , qui désigne un amour d'affection, de tendresse, de bienveillance dans les relations sociales, et il s'oppose à amor , l'amour passion. La charité, fondée sur l'amour de Dieu, est ouverture à l'autre jusqu'à l'oubli de soi. Dans l'Antiquité classique, les sto […] […] Lire la suite
DHARMĀKARA, bodhisattva
Nom que portait le bodhisattva qui est devenu buddha sous le nom d'Amitābha. Le moine Dharmākara, qui vivait à l'époque du tathāgata Lokeshvararāja, décida de devenir buddha et demanda à ce dernier de lui décrire les buddhakshetras (champs de Buddha). Après avoir écouté la réponse de Lokeshvararāja, Dharmākara passe en revue dans son esprit toutes les qualités des différents buddhakshetras durant […] […] Lire la suite
DHARMAKĀYA
Le terme sanskrit dharmakāya signifie « corps de la loi » et apparaît déjà dans les textes les plus anciens du bouddhisme par opposition aux pūtikāya , « corps de pourriture » et aux manomayakāya , « corps spirituels » avec lesquels le Buddha se déplace dans les univers. Le dharmakāya représente alors l'ensemble des doctrines enseignées par le Buddha. Pour les Sarvāstivādin, le dharmakāya est l'en […] […] Lire la suite
ENFERS ET PARADIS
Dans le chapitre « Enfers et paradis bouddhiques » : […] Dans le Majjimanikāya , collection d'un certain nombre de « discours du Bouddha », les tortures de l'enfer sont décrites avec précision . Certains pécheurs, attelés à de lourds chariots, parcourent une étendue de flammes ; d'autres sont forcés de se jeter la tête la première dans un chaudron d'airain bouillant ; d'autres encore sont plongés dans une rivière de feu. Les auteurs bouddhistes postérie […] […] Lire la suite
HĪNAYĀNA ou PETIT VÉHICULE
Dans le chapitre « Le bouddhisme des origines » : […] Le terme yāna lui-même est assez peu employé dans la littérature bouddhique ancienne et généralement dans son sens matériel de « char ». Quand il se rapporte à l'enseignement du Bouddha, il apparaît sous la forme de « ekayāna » (véhicule – yāna , unique – eka ) pour signifier qu'il est le seul enseignement capable de mener au-delà du samsāra – le cycle douloureux des naissances et des morts – […] […] Lire la suite
INDE (Arts et culture) L'art
Dans le chapitre « Les cinq Buddha » : […] Les cinq Buddha président aux points cardinaux et au centre. Le schéma le plus fréquemment rencontré est représenté dans le tableau . Sur les peintures, l'iconographie est généralement complète, attribut et animal décorant le trône du personnage ; les sculpteurs se bornent d'habitude à indiquer le geste du Buddha. Avec le développement du tantrisme (cf. bouddhisme – Bouddhisme indien), les Buddha […] […] Lire la suite
INDE (Arts et culture) Les doctrines philosophiques et religieuses
Dans le chapitre « Philosophie bouddhique en pāli » : […] Un des plus anciens canons contenant, d'après la tradition, la parole même du Buddha est celui de l'école toujours vivante à Sri Lanka et qui a été propagée en Indochine occidentale (Birmanie, Thaïlande, Laos et Cambodge), école dite du Theravāda : « Doctrine des Anciens ». Ce canon est en langue pāli et comporte trois parties : les Textes fondamentaux ( sutta ), la Discipline ( Vinaya ) et l' Ab […] […] Lire la suite
JĀTAKA
Le canon bouddhique en pāli est divisé en trois « Corbeilles » ( Pitaka ), respectivement consacrées aux règles de la vie monastique, à la morale, à la dogmatique. C'est dans la deuxième, dite Sutta-Pitaka (« Corbeille des prescriptions morales »), que se trouve le recueil célèbre des Jātakas (les « Nativités »). Il comporte quelque cinq cents récits, en prose mêlée de vers, où sont contées les a […] […] Lire la suite
MAHĀKĀŚYAPA (VIe-Ve s. av. J.-C.)
Disciple du Buddha, le premier pour l'observance de la discipline ( shīla ), dont le nom d'avant la conversion est Pippali, et qui ne le cède en importance qu'à Shāriputra et Maudgalyāyana. Fils de brahmane, Pippali finit par se marier, sur les instances de ses parents, à Bhadrā Kāpilānī, mais ne consomma pas son mariage. Les deux époux décidèrent de quitter le monde et prirent la route ensemble, […] […] Lire la suite
MAHĀMAUDGALYĀYANA (VIe-Ve s. av. J.-C.)
Disciple du Bouddha, le premier pour la possession des pouvoirs magiques. Ami d'enfance de Shāriputra, Mahāmaudgalyāyana fut converti au bouddhisme en même temps que lui par Ashvajit et obtint l'état d'arhat au bout de sept jours. Les deux amis étaient accompagnés de cinq cents disciples de Sanjaya, leur précédent maître, qui tous se convertirent et devinrent arhat le jour même. Avec Shāriputra, M […] […] Lire la suite
MAHĀYĀNA ou GRAND VÉHICULE
Dans le chapitre « Les bodhisattvas et la dépréciation de l'état monacal » : […] On a pu soutenir que l'idéal du Petit Véhicule était de réaliser le dharma – l'enseignement du Bouddha – alors que le but ultime du Grand Véhicule était de réaliser l'état de Bouddha, et il est vrai que la voie de bodhisattva, « l'être d'Éveil » qui finit par devenir bouddha, supplante dans la nouvelle religiosité la voie des Auditeurs, qui jouissait pourtant d'un antique prestige, puisqu'elle do […] […] Lire la suite
MAITREYA, chin. BUDAI [POU-TAI]
Pour le bouddhisme, Maitreya est le cinquième buddha de notre kalpa et le premier à venir après Śākyamuni. Lorsqu'il apparaîtra dans la ville de Ketumatī (Bénarès), la durée de vie des hommes sera de 80 000 ans. Son nom sera Ajita (l'Invaincu), Maitreya étant son nom de famille. Il atteindra la Bodhi sous un arbre nāga. Actuellement, Maitreya est un bodhisattva qui réside dans le ciel des Tushita […] […] Lire la suite
MAÑJUŚRĪ ou MAÑJUGHOṢA
Dans la religion bouddhiste, Mañjuśrī (Douce Majesté) est un bodhisattva dont le culte s'est développé en Inde, en Chine et au Japon et qui est souvent représenté assis sur un lion, à la gauche de Śākyamuni, tandis que Samantabhadra se trouve à sa droite sur un éléphant. Il est coiffé d'une espèce de tiare à cinq pointes ou d'un chignon à cinq mèches ( pañcacīra ) et présente des affinités avec Pa […] […] Lire la suite
NIRVĀṆA ET SAṂSĀRA
Dans le chapitre « Le « saṃsāra » et ses diverses interprétations » : […] La croyance en la transmigration apparaît dans l'Inde vers le début du vi e siècle avant notre ère, soit juste avant le bouddhisme, le jainisme et les premières Upaniṣad du brahmanisme, qui reposent tous sur elle. Dès cette époque, elle semble avoir été adoptée par la grande majorité des Indiens, bien que les anciens sūtra bouddhiques signalent quelques sectes hétérodoxes qui la rejetaient. Pour […] […] Lire la suite
PADMASAMBHAVA (2e moitié VIIIe s.)
Philosophe indien du bouddhisme tantrique, Padmasambhava est aussi appelé Padmavajra, Padmākāra. Bien que la littérature hagiographique ait fait de lui l'introducteur du bouddhisme au Tibet, le Padmasambhava historique fut, en réalité, un personnage nettement plus effacé. Né dans l'Uddiyāna au sein d'une famille apparentée à la dynastie régnante, il portait d'abord le nom de Padmakulisha ; celui d […] […] Lire la suite
PĀLI LANGUE & LITTÉRATURE
Dans le chapitre « La littérature » : […] Le pāli est essentiellement la langue d'une importante littérature religieuse. Celle-ci comprend, d'abord, les Écritures canoniques, qui passent pour rapporter la Parole, ou l'Enseignement, du Buddha. Le canon aurait été en grande partie recueilli lors du premier concile (à Rājagṛha, Magadha), peu après la mort du Maître (survenue en 543 avant notre ère, selon le theravāda, autour de 480 estiment […] […] Lire la suite
SAGESSE
Dans le chapitre « Fatalité de l'idolâtrie et sagesse pratique » : […] La conservation d'un oracle qui fasse entendre sa voix dans quelque empyrée n'est-elle pas politiquement plus rationnelle que le renoncement pur et simple au puissant instrument d'autolégitimation de l'autorité de l'État qu'est un pouvoir proférateur censé venir d'ailleurs et tenu pour transcendant au monde ? Le Buddha lui-même qui, cinq siècles avant Jésus, alors que les Grecs commençaient à pei […] […] Lire la suite
SAṂNYĀSIN ou SANNYĀSIN
Au cœur de la tradition brahmanique classique (depuis le ~ viii e s. et jusqu'à nos jours) se trouve l'idée que l'existence n'est rien, si on la réfère à l'essence. Le monde des phénomènes n'est pas dépourvu d'être propre (comme le pensent les bouddhistes), puisqu'il est soutenu par le Principe (le brahman ), dont il est issu et auquel il fera retour à la fin du cycle cosmique pour renaître à nou […] […] Lire la suite
ŚĀRIPUTRA (VIe-Ve s. av. J.-C.)
Disciple du Buddha, le premier pour la prajñā (intelligence, sagesse). Connu avant sa conversion sous le nom d'Upatishya, il est avec son ami Kolita, élève, comme lui, du maître Sanjaya, converti au bouddhisme par Ashvajit, du vivant même du Buddha, qui les promeut rapidement au rang de disciples principaux, sous les noms de Shāriputra et de Maudgalyāyana. Shāriputra, très important déjà dans le c […] […] Lire la suite
SĀRNĀTH
La zone archéologique de Sārnāth se trouve à une lieue environ au nord de Bénarès. Le site, désigné dans l'Antiquité sous le nom de « parc aux Gazelles », vit le Buddha prêcher pour la première fois les « nobles vérités » (531 ou 523 ? avant notre ère). Cinq assistants seulement recueillirent alors ses paroles, d'anciens compagnons du temps où il croyait trouver dans la pratique des austérités le […] […] Lire la suite
SARVĀSTIVĀDIN
Membres de la secte bouddhiste du Petit Véhicule, issue de la branche mère des Sthavira, sans doute en ~ 244 ou ~ 243, au cours d'un concile réuni à Pātaliputra, sous le règne d'Asoka. Cette assemblée, qui était présidée par Maudgalyāyana ou par Moggaliputta Tissa, repoussa les thèses nouvelles du sarvāstivāda, lesquelles énonçaient principalement que tout existe ( sarvam asti ), c'est-à-dire auss […] […] Lire la suite
SŪTRA DU DIAMANT
Dans le chapitre « Un livre à réciter » : […] Si ce sūtra a été imprimé, c’est d’abord parce qu’il était très répandu et faisait l’objet d’une dévotion particulière. C’est en effet l’un des sūtra les plus populaires dans la Chine des Tang, avec le Sūtra du Lotus . Il a été traduit du sanskrit en chinois à plusieurs reprises entre le iv e et le viii e siècle, et les copies manuscrites retrouvées à Dunhuang se comptent par centaines, en major […] […] Lire la suite
TATHĀGATA
Épithète du Buddha. Diverses étymologies et de nombreuses explications en ont été données. La plus classique — « Celui qui s'en est allé ainsi » — est sans doute une fausse étymologie pour un mot qui est antérieur au bouddhisme et peut-être non aryen. Le terme est utilisé surtout dans les textes du Mahāyāna, souvent associé à celui de samyaksambuddha (« pleinement et parfaitement Éveillé »). L'é […] […] Lire la suite
TIANTAI [T'IEN-T'AI] ÉCOLE DU
École bouddhiste chinoise qui tient son nom de la montagne sacrée de la province du Zhejiang où son fondateur, Zhiyi (531-597), vécut et enseigna. Le système théologique proposé à l'école du Tiantai est profondément chinois. Zhiyi cherche à surmonter les différences, troublantes pour les Chinois épris de synthèse et d'harmonie, entre les enseignements des écoles bouddhiques de l'Inde. Il développe […] […] Lire la suite
VACUITÉ, notion de
Dans le chapitre « Vérité ultime et vacuité universelle dans Bouddha » : […] Appliquant à la nature de Bouddha les concepts de non-dualité et de double vérité relative à la nature des choses, les penseurs du courant mahayanique ont élaboré la notion des « Trois corps de Bouddha » ( trikāya ) : corps de métamorphose ( nirmāṇa-kāya ), corps de fruition ( saṃbhogakāya ), corps d'absolu ou de la Loi ( dharmakāya ). Le Bouddha qui s'est incarné dans l'histoire, et dont la bio […] […] Lire la suite
VAIROCANA ou DAINICHI-NYORAI
Un des cinq jina, Vairocana (celui qui répand la lumière en tous sens) est, dans le système des Dyānibuddha, placé au centre et au zénith. Il a pour correspondant dans l'ordre humain le buddha Krakucchanda ; sa couleur est le blanc et le geste qui le caractérise est celui par lequel il met en mouvement la Roue de la Loi ; sa monture est un serpent ou un lion. Il est associé au Dhyānibodhisattva Sa […] […] Lire la suite
VAIŚĀKHA ou FÊTE DE LA NAISSANCE DU BOUDDHA
Vaiśākha est la fête la plus importante du bouddhisme Theravāda (ou Petit Véhicule). Son nom sanskrit est également transcrit vixakha, visakah, waisak ou vesak selon les pays. Elle commémore la naissance, l’éveil et la mort du Bouddha. Cette journée est fériée dans de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, ainsi qu’en Chine – notamment à Hong Kong et Macao – et en Corée du Sud. La fête est fixée le jour […] […] Lire la suite
Art du Gandhara et style de Mathura
Le Buddha prêchant. Fragment de décoration d'un stupa, art du Grandhara, env. IIe siècle. Musée Guimet, Paris.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Bonzes en prière dans un temple, en Thaïlande.
Crédits : chain45154/ Moment/ Getty Images
Buddha : symboles des gestes et des attitudes
Symboles des gestes et des attitudes du Buddha.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Bonzes en prière devant le Buddha couché de Gal Vihara. Ce sanctuaire rupestre fut édifié près de l'ancienne capitale, Polonnaruva, lors de son apogée à la fin du XIIe siècle.
Crédits : Glen Allison/ The Image Bank/ Getty Images
Statue du Buddha debout. Ch'olch'on-ni.
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Statue de Buddha debout. Grès rouge sculpté. Jamalpur. École de Mathura.
Crédits : Bridgeman Images
Buddha paré protégé par le serpent (naga), 1
ART KHMER, époque angkorienne, première moitié du XIIe siècle, Buddha paré protégé par le serpent (naga), grès. Hauteur : 0,88 m. Musée national, Phnom Penh.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Buddha paré protégé par le serpent (naga), 2
ART KHMER, époque angkorienne, fin XIIe-début XIIIe siècle, Buddha paré protégé par le serpent (naga) - Élément en bronze probablement emmanché, bronze. Hauteur : 0,49 m. Musée national, Phnom Penh.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Une représentation de Buddha Sakyamuni, datant de l'époque des Wei du Nord (386-534). Cette peinture murale fut retrouvée dans les grottes de Mogao, sur le site de Dunhuang, dans la province chinoise du Gansu.
Crédits : International Dunhuang Project/ Middle Way Education ; CC BY-SA 3.0
Statue du Buddha Sakyamuni en métal provenant de Ch'ungung-ni. Xe siècle. Musée national, Séoul, Corée du Sud.
Crédits : Bridgeman Images
Grand Buddha Amitabha (
Grand Buddha Amitabha («Daibutsu») de Kamakura, Kantō, 1252. Bronze, hauteur: 13 m.
Crédits : E. Graf
Le Buddha rédempteur des enfers, adoré au Japon sous le nom de Jizo. Statue en bois, Japon, époque Heian (794-1185). Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Buddha délivrant le premier Sermon. Sarnath, style Gupta, Ve siècle. Musée archéologique, Sarnath (d'après B. Rowland, The Art and Architecture of India, Londres, 1953).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Symboles du Buddha (d'après A.M. Loth).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Symboles du Buddha (d'après A.M. Loth).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Symboles du Buddha (d'après A.M. Loth).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Tête de Buddha, Sarnath, art de l'Inde
Tête de Buddha en grès. Site de Sarnath.
Crédits : Bridgeman Images
Tête du Buddha, art Khmer, époque angkorienne
ART KHMER, époque angkorienne, fin XIIe-début XIIIe siècle, Tête du Buddha, grès. Hauteur : 0,39 m. Musée national des arts asiatiques - Guimet, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Tête du Buddha, art Khmer, époque préangkorienne
ART KHMER, époque préangkorienne, VIe (?)-VIIe siècle, Tête du Buddha, grès. Hauteur : 0,28 cm. Musée national, Phnom Penh.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
-600 à -200. Philosophes et conquérants
Éveil philosophique en Méditerranée. Les Achéménides au Moyen-Orient. Monte Albán en Amérique centrale. Alexandre le Grand. Le milieu du Ier millénaire avant J.-C. est une époque de conquêtes. Dans les steppes de Sibérie, les Xiongnus fondent...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Buddhapada. Andhra Pradesh, Inde
Buddhapada, empreintes de Buddha. Provient du grand stupa d'Amaravati, Guntur, andhra Pradesh. Relief en calcaire. Ier siècle avant J.-C. Hauteur: 67,5 cm, largeur: 46,2 cm, épaisseur: 15 cm. British Museum, Londres.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images