BIOLOGIELa biologie moléculaire
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Genèse du concept de biologie moléculaire
Le xixe siècle a démontré qu'il n'existait pas de « matière vivante » mais que les êtres vivants étaient constitués d'un ensemble complexe de molécules dont les structures et l'organisation permettent les manifestations du vivant et définissent les caractères d'une espèce. Manifestations et caractères sont transmissibles et essentiellement constants pour une espèce donnée, ce qui les lie à l'hérédité. À partir de la formulation de la théorie chromosomique de l'hérédité (travaux de Thomas Morgan sur la drosophile, 1910), celle-ci se confond pendant le premier tiers du xxe siècle avec l'établissement de cartes chromosomiques, sur lesquelles se placent les gènes, déterminants héréditaires qui définissent chaque caractère, et avec l'étude des liens entre gène et caractère. Les propriétés des êtres vivants et leur transmission apparaissent liées à l'organisation de molécules biologiques, parfois très complexes, selon plusieurs niveaux structuraux, dont la résultante est l'organisme capable de se reproduire. Un travail emblématique à cet égard a porté sur le virus de la mosaïque du tabac, dissocié en 1930 en ses composants, protéines et acides nucléiques, lesquels, une fois réassemblés, restituent l'ensemble des propriétés du virus de départ. En fin de compte, les biologistes des années 1930 admettent que les organismes vivent, se multiplient et se reproduisent grâce à un flux permanent de matière, d'énergie et d'information porté par des molécules.
Le cœur de la notion de biologie moléculaire est précisément le lien matériel entre des caractères et les gènes qui en gouvernent la réalisation, ce qui lie entre elles l'information, les molécules effectrices et l'organisation cellulaire. L'expression « biologie moléculaire » fut créée en 1938 par Warren Weaver, directeur scientifique de la Fondation Rockefeller, pour légitimer les financements destinés à faire ent [...]
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Écrit par :
- Gabriel GACHELIN : chercheur en histoire des sciences, université Paris-VII-Denis-Diderot, ancien chef de service à l'Institut Pasteur
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BIOLOGIE - L'être vivant
Le terme « biologie » (β́ιος, vie, et λ́ογος, science) désigne la science qui étudie les êtres vivants, la vie. Il est utilisé, pour la première fois par le médecin allemand Gottfried R. Treviranus (1776-1832), dans Biologie oder Philosophie der lebenden […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biologie-l-etre-vivant/
BIOLOGIE - La contruction de l'organisme
L'étude du développement embryonnaire des animaux métazoaires, organismes complexes constitués de milliards de cellules aux fonctions distinctes qui se différencient harmonieusement à partir de la cellule-œuf, a d'abord été l'objet d'une science descriptive, l'embryologie. Celle-ci fut qualifiée de « causale » lorsqu'elle chercha à comprendre les mécanis […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biologie-la-contruction-de-l-organisme/
BIOLOGIE - La maintenance de l'organisme
« C'est toujours la même lampe qui éclaire, pourtant ce n'est jamais la même flamme qui brûle puisque la flamme se nourrit d'un combustible sans cesse renouvelé. Ainsi l'homme : toujours un, toujours autre, puisqu'il est perpétuellement recréé par l'agrégation et la désagrégation des cinq khandas ou agrégats physiques et psychiques qui composent l'être » (Nagasena, disciple du Bouddha, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biologie-la-maintenance-de-l-organisme/
BIOLOGIE - Les pratiques interventionnelles
Depuis le dernier quart du xxe siècle, la biologie s'est dotée de nouveaux moyens techniques et de nouveaux protocoles expérimentaux qui lui donnent la possibilité d'intervenir sur les organismes vivants au niveau de leurs gènes : soit pour leur conférer de façon permanente et transmissible certaines propriétés physiologiques, métaboliques ou morpholo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biologie-les-pratiques-interventionnelles/
BIOLOGIE - La bio-informatique
La bio-informatique est une application des techniques informatiques au traitement massif de données biologiques. Elle est spécialement utilisée pour l'analyse des séquences génomiques et des protéines. Le terme de bio-informatique est apparu en 1995 dans des publications scientifiques et des programmes de recherche, avec les premiers pas de la génomique. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biologie-la-bio-informatique/
BIOLOGIE, en bref
La prise de conscience de la réalité biologique, c'est-à-dire de ce qui caractérise le vivant par rapport à l'inanimé, remonte sans doute aux premières tentatives des Anciens pour définir et expliquer cette différence. On pense ici à la philosophie naturaliste d'Aristote, aux idées d'Hippocrate, puis de Galien. Leur conception de la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biologie-vue-d-ensemble/
ADAPTATION - Adaptation biologique
En biologie comme en technologie, le concept d'adaptation sert généralement à comprendre la relation qui existe entre les structures et les fonctions qu'elles remplissent. Dire d'un organe ou d'un outil qu'il est bien adapté signifie qu'il est efficace, autrement dit que les caractères de l'objet sont bien appropriés au rôle qu'il peut jouer. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/adaptation-adaptation-biologique/#i_6995
AÉROBIOSE & ANAÉROBIOSE
L' aérobiose est la vie en présence d'air, l'anaérobiose est la vie en absence d'air. En fait, c'est la présence ou l'absence d'oxygène qui importe : certains organismes, dits aérobies stricts, ne peuvent vivre qu'en présence d'oxygène ; d'autres, dits anaérobies stricts, sont tués en présence d'oxygène ; enfin les organismes aérobies ou anaérobies facultatifs vivent, selon des modalités différent […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/aerobiose-et-anaerobiose/#i_6995
ANIMAUX MODES D'ALIMENTATION DES
La diversité des modalités alimentaires que l'on rencontre chez les animaux est bien illustrée par la coexistence de deux terminologies parallèles, l'une latine (-vore de vorare ) et l'autre grecque (-phage, de phagein ), qui définissent leurs comportements alimentaires. Un troisième suffixe, -trophe (du grec trophê , nourriture), a un sens plus général relatif à la nutrition et s'applique à l'en […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/animal-modalites-alimentaires/#i_6995
ANIMAUX MODES DE REPRODUCTION DES
Tout être vivant tend à se conserver en tant qu'individu et à se perpétuer en tant que membre d'une espèce. Ces deux tendances reposent l'une et l'autre sur une faculté fondamentale de la matière vivante, la faculté de se reproduire. La reproduction a pu être définie par Buffon (1748) comme « cette propriété commune à l'animal et au végétal, cette puissance de produire son semblable, cette chaîne […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/modes-de-reproduction-des-animaux/#i_6995
ANIMAUX MODÈLES, biologie
C'est de l'art que vient le mot « modèle », à l'origine figure destinée à être reproduite. Ce sens se retrouve en biologie, par exemple dans le choix de l'animal ou du paysage reproduit par le dessinateur ou le photographe. Cependant, de nombreux sens dérivés se sont construits avec le temps. Plusieurs ouvrages récents ont abordé les contenus qu'on donne en science au mot « modèle ». Ils varient […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/animaux-modeles-biologie/#i_6995
AQUAPORINES
Les aquaporines sont des protéines qui favorisent le passage des molécules d'eau à travers les membranes cellulaires, réalisant une ingénieuse hydraulique au service des organismes. Un petit sac, au contenu immuable, baignant dans une eau minérale, de composition plus ou moins variable : cela décrit toute cellule, animale ou végétale. Mais certaines cellules sont gorgées d'eau de par leur fonctio […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/aquaporines/#i_6995
AUTOMATES CELLULAIRES
L'intelligence artificielle (I.A.), en proposant de concevoir des machines dotées de capacités de « raisonnement », constitue la première tentative pour implanter et étudier sur des médias artificiels certaines caractéristiques du monde vivant. Cet objectif trop ambitieux a conduit l'I.A. à un échec relatif. La vie artificielle (V.A.) suit une démarche plus réaliste et pragmatique ; elle propose […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/automates-cellulaires/#i_6995
AUTO-ORGANISATION
Dans les artefacts, par définition construits par l'homme en vue de fins et suivant des plans déjà définis, la signification des structures et des fonctions est définie par rapport à ces fins. C'est dire que, comme ces fins elles-mêmes, extérieures à la machine qu'elles orientent, la signification est posée à l'avance, produite par le concepteur ou le constructeur de la machine. Les questions de s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/auto-organisation/#i_6995
AUTOTROPHIE & HÉTÉROTROPHIE
Les besoins d'aliments et d'énergie sont satisfaits de manière différente selon les êtres vivants. Un végétal chlorophyllien fabrique son protoplasme en utilisant des sels minéraux, du gaz carbonique, de l'eau et de la lumière. L'homme et les animaux n'ont pas cette capacité, leur autonomie nutritive n'est pas aussi grande, puisqu'ils exigent des aliments organiques. Leur mode de vie est hétérot […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/autotrophie-et-heterotrophie/#i_6995
BACTÉRIES
Bien que l'existence des micro-organismes ait été révélée par les premiers microscopes, voilà près de trois cents ans, il fallut pourtant attendre les travaux de Pasteur et de ses contemporains pour découvrir l'importance des bactéries dans la vie de l'homme. Ce fut alors l'extraordinaire épanouissement de la bactériologie médicale : le rôle pathogène des microbes se précise peu à peu ; un diagno […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bacteries/#i_6995
BIOCHIMIE
La biochimie (mot créé en 1903 par Neuberg) est la discipline scientifique qui explore, chez les êtres vivants, les réactions chimiques qui, par leur juxtaposition et leurs interactions, permettent le maintien de l'état vivant. Cet état est caractérisé par la capacité de reproduction d'autres êtres vivants identiques aux organismes parentaux. La biochimie peut être considérée comme une branche, de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biochimie/#i_6995
BIOÉNERGÉTIQUE
La bioénergétique, qui a pour objet la transformation de l'énergie dans les structures vivantes, ne diffère pas, dans son essence, de l'énergétique physique. Il n'y est question que d'échanges et de conversions d'énergie : énergie chimique, travail, chaleur, lumière. Ces échanges, ces transformations, sont soumis au principe de conservation de l'énergie et au principe de l'accroissement global d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bioenergetique/#i_6995
BIOMÉTRIE
Introduit dans le vocabulaire scientifique vers la fin du xix e siècle, le mot « biométrie » (d'abord en anglais : biometry ou biometrics ) est parfois employé abusivement, surtout par des auteurs américains, comme synonyme de statistique, alors que cette dernière n'est, pour le biométricien, qu'un instrument de travail. Dans l'usage correct, la biométrie désigne la science des variations biologi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biometrie/#i_6995
BIOPHYSIQUE
La biophysique a pour but l'étude des structures dont l'ensemble hiérarchisé constitue la matière vivante ainsi que les phénomènes et mécanismes physiques par lesquels ces structures manifestent leur fonctionnalité. Sous ce nom de biophysique – qu'elles ont pris après la Seconde Guerre mondiale –, les recherches physiques en biologie contribuent, en étroite association avec la biochimie et la phy […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biophysique/#i_6995
BIOSPHÈRE
L'idée de biosphère, ensemble des êtres vivants qui peuplent notre planète, remonte à J.-B. Lamarck. C'est ensuite le géologue autrichien Suess qui, en 1875, a mis en parallèle le terme de biosphère avec ceux d'hydrosphère, d'atmosphère et de lithosphère. Il étendait en fait le concept à tout ce qui constituait ou avait constitué le monde vivant, en y incluant donc aussi, par exemple, les gisemen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biosphere/#i_6995
BIOTECHNOLOGIES
Les biotechnologies se définissent, aujourd'hui, comme l'ensemble des méthodes et des techniques utilisant des composants du vivant (molécules, organites, cellules, organismes) pour rechercher, modifier ou produire des substances chimiques ou des éléments d'origine végétale, animale ou microbienne. Il y a quelque 10 000 ans, lorsqu'il est passé du stade de cueilleur-chasseur à celui d'agriculteur- […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biotechnologies/#i_6995
BOTANIQUE
Le terme botanique a longtemps été synonyme de science des plantes. Ce n'est plus le cas aujourd'hui où seules les disciplines qui concernent la systématique, le développement, l'évolution et l'écologie des végétaux continuent de définir la botanique. Les autres branches que sont la physiologie et la génétique des plantes sont regroupées sous le terme général de biologie végétale ( plant sciences […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/botanique/#i_6995
BREVET D'INVENTION
Dans le chapitre « Brevetabilité du vivant » : […] La philosophie classique du brevet peut s'exprimer dans un « donnant-donnant » : d'un côté, l'inventeur est incité à créer dans l'espoir de faire fortune, de l'autre, le public y trouve son compte car, non seulement le progrès est en marche, mais encore les inventions sont libres de droit après vingt années d'exploitation. Dans cette mesure, le brevet serait cette institution quasi miraculeuse qui […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/brevet-d-invention/#i_6995
CANAUX IONIQUES
Bien que la possibilité d'une forme d'énergie électrique intervenant dans le fonctionnement du système nerveux ait déjà été évoquée par Newton dans ses Principia mathematica en 1713, il faut attendre la fin du xviii e siècle pour que Luigi Galvani montre que la contraction du muscle gastrocnémien de grenouille peut être provoquée par la mise en contact du nerf sciatique avec la moelle épinière, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/canaux-ioniques/#i_6995
CANCER - Cancer et santé publique
Dans les organismes multicellulaires animaux ou végétaux, chaque cellule constitue une entité soumise à des mécanismes de contrôle et de régulation rigoureux. Sa vie est régie par les informations qu'elle reçoit constamment des cellules et tissus qui l'environnent ; inversement, elle émet à chaque instant des signaux qui informent les autres cellules sur son activité. Cette communication interc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cancer-cancer-et-sante-publique/#i_6995
CAUSALITÉ
Dans le chapitre « Critiques de l'idée de cause » : […] C'est justement à la fin du xvii e siècle, au moment même où triomphe la dynamique, à la fois sur le plan mathématique et physique, que le principe de causalité commence à se lézarder : un coup rude est porté par Malebranche, admirateur de Descartes : si Dieu est liberté et que ses volontés soient inscrutables pour la raison humaine, nos « causes » ne sont que des fictions forgées par notre espr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/causalite/#i_6995
C.E.A. (Commissariat à l'énergie atomique)
Le Commissariat à l'énergie atomique est institué le 18 octobre 1945 par le gouvernement provisoire du général de Gaulle, sur la proposition de Frédéric Joliot et de Raoul Dautry, nommés respectivement haut-commissaire et administrateur général délégué du gouvernement. Autour d'eux, Pierre Auger, Francis Perrin, Bertrand Goldschmidt, Irène Joliot-Curie et Jules Guérou veulent lancer la France dans […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/commissariat-a-l-energie-atomique/#i_6995
CLADISTIQUE
La cladistique, ou cladisme, est une méthode de classification biologique qui exprime la phylogénie, c'est-à-dire les relations de parenté existant entre les êtres vivants. Elle repose sur le partage de caractères hérités d'une ascendance commune (ancêtre commun). Élaborée au cours du xx e siècle, la cladistique est venue bouleverser la classification classique, alors fondée sur de simples ressem […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cladistique/#i_6995
CLASSIFICATION DU VIVANT
Les espèces vivantes se comptent par millions, entre 8 et 12 selon les estimations. C'est ce que l'on appelle la biodiversité. Pour l'heure, seulement 1,8 million d'entre elles sont identifiées et classées. Ce sont à 60 p. 100 des espèces animales, principalement des invertébrés. Parmi les quelque 46 000 espèces connues de vertébrés, on compte, par exemple, plus de 9 600 espèces d'oiseaux et plus […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/classification-du-vivant/#i_6995
CLONAGE
Le mot « clonage » est utilisé en biologie pour désigner une reproduction à l'identique ne faisant pas intervenir la sexualité. C'est ce qui se passe lorsqu'on obtient une colonie bactérienne après avoir ensemencé un milieu de culture solide avec une seule bactérie : en se divisant, cette bactérie « mère » a engendré des bactéries « filles » qui lui sont semblables. Toutes ces bactéries sont équ […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/clonage/#i_6995
COMITÉ CONSULTATIF NATIONAL D'ÉTHIQUE
Le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) est une instance pluridisciplinaire de réflexion dont la mission porte sur les « questions de société soulevées par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ». Le CCNE a été créé en 1983 par le président de la République François Mitterrand, à la suite d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/comite-consultatif-national-d-ethique/#i_6995
COMTE AUGUSTE (1798-1857)
Dans le chapitre « La classification des sciences » : […] L'évolution n'est pas terminée, ce qui supprimerait la question, et, d'ailleurs, elle s'opère de manière discontinue, les sciences accédant à l'état positif les unes après les autres. Cela détermine un plan, un ordre qui va donner naissance à une classification : « Les différentes branches de nos connaissances n'ont pas dû parcourir d'une vitesse égale les trois grandes phases de leur développemen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/auguste-comte/#i_6995
CONVERGENCES MORPHOLOGIQUES
Dans un milieu donné, les composantes physiques et chimiques imposent aux organismes vivants des contraintes particulières. Ne peuvent donc peupler le milieu ainsi défini que les organismes dotés de mécanismes compensateurs appropriés. Le nombre des combinaisons possibles est nécessairement limité dans les conditions biotiques terrestres. C'est pourquoi, quelle que soit leur place dans la systémat […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/convergences-morphologiques/#i_6995
CROISSANCE, biologie
La notion de croissance s'est imposée d'abord à l'esprit humain par l'observation de l'augmentation de taille des êtres vivants. Puis l'emploi du mot s'est élargi, soit par application à divers produits de leurs activités ou par métaphore (la croissance d'une passion, nourrie d'illusions), soit par simple confusion avec le terme plus général d'accroissement. La croissance peut être présentée com […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/croissance-biologie/#i_6995
CYCLE MENSTRUEL
Par commodité, est appelé cycle menstruel la période qui s'écoule du premier jour des règles au premier jour des règles suivantes. Un cycle menstruel humain dure environ vingt-huit jours en moyenne. Sous une appellation banale se cache en réalité l'un des mécanismes biologiques les plus complexes, les plus précis et les plus élaborés du vivant. En dehors de l'espèce humaine, le cycle menstruel exi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cycle-menstruel/#i_6995
DARWINISME
Le darwinisme est le nom d'un paradigme clé en biologie, formulé par le naturaliste anglais Charles Robert Darwin (1809-1882), autour duquel gravite encore aujourd'hui l'ensemble des théories sur l'évolution du vivant, que ce soit pour le prolonger, l'infléchir ou le rejeter. Servant de cadre général à la compréhension de l'histoire des organismes, ce terme signifie, pris dans son sens le plus gé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/darwinisme/#i_6995
DÉVELOPPEMENT (biologie) - Le développement animal
La notion d'épigenèse, pour expliquer la formation progressive de l'embryon, est suggérée pour la première fois par William Harvey en 1651, mais le vrai débat théorique a commencé au siècle suivant. Deux théories concurrentes ont tenté d'expliquer le développement de l'individu – l'ontogenèse – à partir des gamètes. Les partisans de la théorie de préformation, comme le naturaliste Albrecht von Ha […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/developpement-biologie-le-developpement-animal/#i_6995
DÉVELOPPEMENT (biologie) - Le développement végétal
L' ontogenèse recouvre l'ensemble des processus de développement des êtres vivants, jalonnés, à partir de la fécondation, par l'embryogenèse, l'acquisition de l'état adulte, la sénescence, puis la mort et/ou la reproduction qui conduisent à un nouveau cycle de vie. Il est évident que les modalités de l'ontogenèse diffèrent en fonction du degré de complexité, donc d'évolution, des organismes consid […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/developpement-biologie-le-developpement-vegetal/#i_6995
DIAPAUSE, zoologie
La diapause est une forme de vie ralentie, génétiquement déterminée, une phase d'arrêt du développement pendant des périodes défavorables de l'environnement. Cet important mécanisme adaptatif permet aux animaux de résister et de survivre aux variations saisonnières de l'habitat telles que les basses températures hivernales, les fortes chaleurs estivales, les périodes de sécheresse ou encore d'abs […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/diapause-zoologie/#i_6995
DIMORPHISME
Existence de deux formes distinctes pour une même espèce, animale ou végétale. Le dimorphisme représente un cas particulier du polymorphisme. Il affecte différents caractères et se présente sous divers aspects. Le dimorphisme sexuel permet de distinguer un individu mâle d'un individu femelle. Il se manifeste par des caractères sexuels primaires (gonades, voies génitales, organes d'accouplement) e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/dimorphisme/#i_6995
DOLLY
Dans le chapitre « Enjeux scientifiques et éthiques du clonage en médecine humaine » : […] Ce résultat marque une étape importante de l'histoire de la biologie. Annoncé publiquement en février 1997 dans la revue scientifique britannique Nature , il met fin au dogme selon lequel la reprogrammation des activités du noyau d'une cellule somatique était impossible. Il souligne également l'avancée très rapide des biotechnologies de la reproduction et montre l’urgence d’un encadrement éthique […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/dolly/#i_6995
ÉCOLOGIE
Le terme écologie (du grec oikos , demeure, et logos , science) a été proposé par Ernst Haeckel en 1866 pour désigner la science qui étudie les rapports entre les organismes et le milieu où ils vivent. Cette définition reste encore valable, mais elle demande à être approfondie et précisée, car elle est trop générale. Pour la situer par rapport aux autres sciences biologiques, il est commode de c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ecologie/#i_6995
ÉCOSYSTÈMES
Le terme écosystème désigne un ensemble d'êtres vivants (animaux et végétaux) et de composantes physiques et chimiques qui agissent plus ou moins étroitement les uns sur les autres. L'écosystème est avant tout un moyen d'analyser la nature, même s'il correspond fréquemment à des environnements concrets comme une mare ou une forêt. La Terre elle-même peut être considérée comme un écosystème. Les éc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ecosystemes/#i_6995
E.M.B.L. (European Molecular Biology Laboratory) ou LABORATOIRE EUROPÉEN DE BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
En 1963, alors que la biologie moderne de l'époque s'était clairement orientée vers une approche largement fondée sur l'étude des mécanismes qui président à l'expression des gènes (approche que l'on résume sous le nom de biologie moléculaire), un groupe de scientifiques européens se réunirent à Ravello en Italie à l'initiative des Britanniques John C. Kendrew et Conrad H. Waddington, pour discute […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/embl-laboratoire-europeen-de-biologie-moleculaire/#i_6995
ENDÉMISME
On désigne par ce terme le caractère propre à une unité systématique de se confiner dans une région plus ou moins étendue mais toujours bien déterminée du globe, autrement dit d'avoir une aire de distribution bien délimitée et réduite dans le monde. La dimension des aires des unités systématiques endémiques est souvent fonction de leur importance dans la hiérarchie systématique : une famille aur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/endemisme/#i_6995
ENDOCRINIEN SYSTÈME
La coordination des activités au sein d'un organisme pluricellulaire nécessite l'existence de « dialogues » entre les différentes cellules qui le constituent. Cette communication peut se réaliser selon trois grandes modalités : communication directe, grâce à l'existence de jonctions communicantes par lesquelles les substances de petit poids moléculaire peuvent diffuser librement (de telles jonct […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/systeme-endocrinien/#i_6995
ENDOCRINOLOGIE
Bien avant qu'on en connût le rôle, les anatomistes avaient remarqué l'existence de petites formations ayant l'apparence de glandes, mais dépourvues de canal excréteur. Elles présentaient une riche vascularisation, si bien qu'on leur donna d'abord le nom de glandes vasculaires sanguines ou closes. Dans la seconde moitié du xix e et au début du xx e siècle, la méthode anatomoclinique permit aux m […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/endocrinologie/#i_6995
ÉPIGÉNÉTIQUE
Le terme « épigénétique » est utilisé en 1942 par le généticien Conrad Hal Waddington pour définir ce qui est littéralement « au-dessus de la génétique ». La génétique, selon la définition qu’en a donnée William Bateson en 1905, est quant à elle la science de la transmission héréditaire des caractères. Son développement autre que formel, comme la cartographie des gènes sur les chromosomes, a long […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/epigenetique/#i_6995
ESPÈCE, biologie
En sciences de la vie, l'espèce constitue l'unité fondamentale et la plus naturelle de la classification. Cette notion, omniprésente et essentielle dans le langage courant comme dans l'usage scientifique, peut paraître simple mais elle est difficile à définir. Dans la littérature scientifique, la notion d'espèce a fait l'objet de nombreuses définitions au cours du temps. Avec les travaux de Charl […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/espece-biologie/#i_6995
ÉVOLUTION
La théorie de l'évolution, née au xviii e siècle mais remodelée par Charles Darwin en 1859, est admise depuis la fin du xix e siècle par l'immense majorité des scientifiques. Elle peut se résumer à l'idée que les espèces vivantes se modifient au cours du temps, au point de se transformer en des espèces différentes, d'où le terme « transformisme » par lequel on la désigne également. On distingue […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/evolution/#i_6995
EXTINCTIONS BIOLOGIQUES
Depuis 1980, la conception dominante de l'histoire des êtres vivants au cours des temps géologiques s'est fortement modifiée : à la vision d'un développement graduel et sans heurts s'est substituée celle d'une histoire beaucoup plus chaotique, entrecoupée de crises de nature catastrophique qui viennent ponctuer l'évolution des organismes et l'engager dans des directions nouvelles et souvent inatte […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/extinctions-biologiques/#i_6995
FORME
Dans le chapitre « Morphogenèse biologique et structuralisme » : […] Le problème de la forme est évidemment particulièrement critique en biologie. C'est même l'écart apparemment irréductible entre la physique classique et les énigmes de l'embryogenèse qui ont conduit nombre d'éminents biologistes du xix e siècle au vitalisme spéculatif. Il est donc nécessaire de faire quelques brèves remarques épistémologiques à ce sujet. Actuellement, on considère que le néo-darw […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/forme/#i_6995
GAMÈTES
Les gamètes, aussi appelés « cellules sexuelles », sont des éléments microscopiques produits par tout individu sexué, chacun selon son sexe, et qui se rencontrent par la fécondation où ils concourent à produire ensemble un nouvel être. Un gamète est le fruit d'une évolution cellulaire caractérisée par le déplacement , la division , et la spécialisation d'une cellule initiale appelée gonocyte. Da […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gametes/#i_6995
GÉNÉRATION SPONTANÉE
Quelques mois avant de périr sur l'échafaud, Antoine-Laurent Lavoisier proposait à l'Académie des sciences de décerner un prix à qui pourrait répondre aux questions qu'il posait de la façon suivante, où apparaît l'idée de biosphère , sinon le mot : « Les végétaux puisent dans l'air qui les environne, dans l'eau et en général dans le règne minéral les matériaux nécessaires à leur organisation. Les […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/generation-spontanee/#i_6995
GÉNÉTIQUE
Au cœur des sciences biologiques, la génétique se préoccupe de comprendre le mécanisme de la reproduction biologique, à tous les niveaux où elle se manifeste : individu, cellule, molécule. Mais, plus encore peut-être que par cet objectif, cette discipline est caractérisée par la démarche suivie pour l'atteindre, qui passe toujours par l'étude de la variation. L'aptitude à varier au cours de la rep […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/genetique/#i_6995
GÉRONTOLOGIE
Dans le chapitre « Gérontologie biologique » : […] Le temps exerce son effet sur tous les types d'êtres vivants. Seuls quelques Végétaux, Protistes et Invertébrés se reproduisant par voie végétative paraissent échapper, dans une certaine mesure, au vieillissement. Encore faut-il ici distinguer individus et populations. L'individu qui, par marcottage, bouturage ou scissiparité, donne naissance au cours de sa vie à d'autres individus-fils, n'en viei […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gerontologie/#i_6995
HASARD & NÉCESSITÉ
Dans le chapitre « De Laplace à Monod » : […] Le « démon de Laplace », figure emblématique du déterminisme physique, apparaît aux premières pages de l' Essai philosophique sur les probabilités (1814). Tout au long de son essai, Laplace traitera d'un monde incertain, à propos duquel les jugements sont indécis, et le démon qu'il introduit a pour fonction d'interpréter la différence entre ce monde, qui est celui des pratiques quotidiennes, et […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hasard-et-necessite/#i_6995
HÉMATOLOGIE
L'hématologie est la science du sang. Mais elle n'est pas seulement la science du sang, car avec le sang elle a pour objet les organes qui forment, les organes qui détruisent les éléments du sang. Elle n'est pas la science de tout le sang, car par convention certaines substances que le sang ne fait que véhiculer, sucre, urée, chlorures, ne lui appartiennent pas. Bien que le sang, liquide rouge om […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hematologie/#i_6995
HÉRÉDITÉ
De tous temps, les hommes se sont sentis concernés par l'hérédité. Elle recèlerait leur nature profonde, à travers les caractères innés que leur ont transmis leurs parents. Elle conditionne aussi la part d'eux-mêmes qu'ils transmettent physiquement à leurs enfants. Car l'hérédité est d'abord une histoire de lignée et de procréation. Chacun sait qu'il faut un homme et une femme – à tout le moins l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/heredite/#i_6995
HOMÉOSTASIE
Claude Bernard, en 1865, dans son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, crée le concept : « Tous les mécanismes vitaux, quelque variés qu'ils soient, n'ont toujours qu'un but, celui de maintenir l'unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur. » Mais le mot « homéostasie » a été forgé par W. B. Cannon à partir de deux mots grecs : stasis (« état, position ») et homoios ( […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/homeostasie/#i_6995
HORLOGES BIOLOGIQUES
Bien que l'existence de rythmes journaliers soit connue de longue date, chez les végétaux comme chez les animaux, l'idée que ceux-ci reposent sur une horloge interne est assez récente. Jean Jacques d'Ortous de Mairan rapporta à l'Académie des sciences de Paris en 1729 ses observations d'un rythme d'ouverture des feuilles de mimosa, rythme persistant lorsque les plants se trouvaient placés en obscu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/horloges-biologiques/#i_6995
HORMONES
La coordination des fonctions exercées par les différents organes qui composent le corps des animaux repose sur des systèmes de communication qui opèrent au sein de l'organisme pour maintenir l'équilibre fonctionnel indispensable à la vie. L'un de ces systèmes est dit endocrinien, parce qu'il agit par l'intermédiaire de substances chimiques, les hormones, spécifiquement produites par certains […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hormones/#i_6995
HYBRIDATION
Par son étymologie (en latin hybrida signifie « sang mêlé »), le terme « hybridation » évoque une fécondation qui ne suit pas les lois naturelles : c'est le fait de croiser deux espèces ou deux genres différents, pour provoquer la naissance de spécimens réunissant, à un degré plus ou moins marqué, des caractères spécifiques des deux parents. Si l'hybridation intergénérique est assez rare dans la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hybridation/#i_6995
IMMUNITÉ, biologie
Le système immunitaire assume l'une des grandes fonctions physiologiques des Vertébrés : l'aptitude à la reconnaissance d'un nombre prodigieux de structures moléculaires distinctes, les antigènes. Un antigène est classiquement réputé « étranger » à l'organisme chez lequel il provoque une réponse immunitaire. D'où la conception selon laquelle le système immunitaire a pour fonction essentielle la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/immunite-biologie/#i_6995
IMMUNOLOGIE
L'immunologie est une science biologique qui étudie l'immunité. Le terme immunité provient du latin immunis qui désignait une exemption de charges, telles que services, impôts, etc. Elle doit son nom au fait que les premiers phénomènes immunitaires ont été observés par des bactériologistes qui constataient des effets de protection contre des infections. On a longtemps considéré et enseigné l'imm […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/immunologie/#i_6995
INSTITUT PASTEUR
L' Institut Pasteur est une institution privée ayant pour vocation la recherche et l'enseignement dans les domaines de la biologie et de la santé publique, situé au 25 et 28 de la rue du Docteur-Roux, dans le XV e arrondissement de Paris. Il lui est associé un centre de consultations et d'analyses médicales, seules activités à caractère médical subsistant après la fermeture de l'hôpital Pasteur e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/institut-pasteur/#i_6995
INVASIONS BIOLOGIQUES
Affectant îles et continents, les invasions biologiques représenteraient la deuxième cause d'altération de la biodiversité, après la dégradation et la réduction de l'habitat. Provoquées par des micro-organismes, des animaux ou des végétaux, elles sont largement facilitées par les interventions humaines. Leurs effets s'exercent en cascade sur les espèces autochtones, les chaînes trophiques et le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/invasions-biologiques/#i_6995
LE CERVEAU INTIME (M. Jeannerod) - Fiche de lecture
Siège de nos sens, de notre mémoire et de notre pensée, à ce titre, enjeu d'une longue convoitise théologique, philosophique et scientifique, le cerveau n'a encore livré qu'une infime partie de ses secrets. Marc Jeannerod (1935-2011) s’est s'attaché pendant plus de trente ans à en décrypter le fonctionnement. Professeur à l'université Claude-Bernard-Lyon I et directeur de l'Institut des sciences c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/le-cerveau-intime/#i_6995
MÉTABOLISME
Rien ne se crée, rien ne se perd. Le principe de conservation de l'énergie et de la matière ne souffre aucune exception. Aussi les êtres vivants ne sont-ils que des transformateurs d'énergie : ils reçoivent du dehors de l'énergie chimique et ils la transforment en une autre forme d'énergie chimique ou en énergie électrique ou mécanique (cf. bioénergétique ). Au flux d'énergie à travers l'organism […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/metabolisme/#i_6995
MICROBIOLOGIE
D'après son étymologie grecque, la microbiologie est la science des êtres vivants de petite taille. Mais que signifie « petit » et qu'est-ce que la « vie » ? La petitesse de la taille d'un organisme vivant se détermine en fonction de l'acuité visuelle de l'espèce humaine. Le pouvoir de séparation de l'œil étant estimé à 100 μm à une distance de 25 centimètres, c'est approximativement au-dessou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/microbiologie/#i_6995
MICROSCOPIE
Dans le chapitre « Le microscope à force atomique et la microscopie de force » : […] Le premier microscope dérivé du microscope à effet tunnel est le microscope à force atomique (1985). Celui-ci utilise l'effet de proximité de la pointe et de l'échantillon et non le contrôle du courant tunnel. Ce type de microscopie peut donc permettre l'analyse de tous les matériaux, même ceux qui ne sont pas conducteurs. C'est par une pointe installée à l'extrémité d'un levier très sensible qu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/microscopie/#i_6995
MITOCHONDRIES
Vers 1890, Altman découvre dans les cellules des granules très semblables en dimensions et aspects à des bactéries. Il leur donne le nom de bioblastes. En 1897, le terme de mitochondries est introduit par Benda pour désigner ces éléments. On pensait déjà, à cette époque, que les mitochondries devaient jouer un rôle essentiel dans le métabolisme cellulaire et notamment, entre autres fonctions, con […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mitochondries/#i_6995
MODÈLE
Dans le chapitre « Le modèle en biologie » : […] Le modèle est une représentation schématique d'un objet ou d'un processus qui permet de substituer un système plus simple au système naturel. Cette définition conduit à considérer deux aspects du modèle : – le modèle concret , construit à partir des données expérimentales, qui rend compte aussi fidèlement que possible de certaines des propriétés, géométriques ou fonctionnelles, de l'objet et des l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/modele/#i_6995
MORTS CELLULAIRES
La mort d'une cellule est un processus biologique normal dans un organisme vivant. En participant à des processus physiologiques aussi divers que le développement de l'embryon, la formation du cerveau le contrôle du nombre des cellules dans l'organisme ou l'établissement d'une immunité efficace, elle est indispensable à la survie, notamment, de l'espèce humaine. Néanmoins, un excès de mort cellul […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/morts-cellulaires/#i_6995
MUTATIONNISME
En 1901, le botaniste néerlandais Hugo De Vries, cofondateur de la génétique, propose une nouvelle théorie des mécanismes de l'évolution, appelée mutationnisme. Il participe ainsi à un débat qui divise la communauté scientifique depuis près d'un demi-siècle. Si les naturalistes ont adopté la théorie de l'évolution depuis 1859, année de la publication de L'Origine des espèces de Charles Darwin, il […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mutationnisme/#i_6995
MUTATIONS
Toute reproduction biologique associe toujours deux tendances contradictoires. L' une tend à maintenir immuables les caractères héréditaires ; l'autre tend, au contraire, à introduire des changements ou variations génétiques, qui s'accomplissent selon deux modalités fondamentalement distinctes. Dans la première, le caractère nouveau est obtenu par recombinaison : deux individus parentaux distin […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mutations/#i_6995
NÉO-LAMARCKISME
Le terme « néo-lamarckisme » recouvre un ensemble extrêmement hétérogène de conceptions relatives à l'évolution des espèces et/ou aux processus héréditaires. Les adjectifs « lamarckien » ou « néo-lamarckien » font le plus souvent référence au mécanisme d'hérédité des caractères acquis. Ce mécanisme ayant été progressivement écarté du corpus des connaissances biologiques au cours du xx e siècle, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/neo-lamarckisme/#i_6995
NUTRITION
Du fait même qu'il fonctionne, tout organisme dépense. S'il paraît évident que la croissance exige la fourniture de nouveaux matériaux, il n'en est pas moins vrai que le simple entretien des cellules vivantes demande un apport constant de matière et d'énergie sous forme de nutriments que fourniront les aliments (presque toujours après transformation).. Ces nutriments sont les molécules assimilabl […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nutrition/#i_6995
OCÉAN ET MERS (Vie marine) - Vie dans les grandes profondeurs
Les profondeurs océaniques débutent au-delà de la couche oligophotique, où la vie des végétaux planctoniques photosynthétiques reste encore possible, bien que leur bilan métabolique soit négatif. Cela correspond au début du talus du plateau continental, vers 200 mètres de profondeur. Dans le domaine pélagique, l'ampleur des migrations verticales de nombreuses espèces zooplanctoniques pourrait même […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ocean-et-mers-vie-marine-vie-dans-les-grandes-profondeurs/#i_6995
ORGANISME VIVANT
L'apparition de la vie sur Terre, voici près de 4 milliards d'années, a certainement été un phénomène très progressif et la frontière entre l'inerte et le vivant a sans doute alors été plutôt floue. De nos jours, en revanche, la vie est le propre d'êtres bien délimités – les organismes –, différant des objets inertes par leur organisation complexe, riche en substances carbonées dites organiques, e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/organisme-vivant/#i_6995
PARASITOLOGIE ET MALADIES PARASITAIRES
La parasitologie étudie les végétaux et les animaux parasites (du grec para , « auprès » et sitos , « nourriture », c'est-à-dire « celui qui se nourrit aux dépens d'un autre »). Le domaine de cette science est extrêmement vaste car le parasitisme, un mode de vie très répandu intéresse non seulement la médecine, humaine et animale, la zoologie et la botanique, mais aussi l'agriculture et l'élevag […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/parasitologie-et-maladies-parasitaires/#i_6995
PARTHÉNOGENÈSE
La parthénogenèse est un mode de reproduction indépendant de toute sexualité permettant le développement d'un individu à partir d'un ovule non fécondé. Elle a été étudiée pour la première fois en 1740 (chez les pucerons) par Charles Bonnet mais elle existe chez un grand nombre d'espèces animales. Il est rare qu'elle constitue le seul mode de reproduction (comme chez certains rotifères, diverses da […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/parthenogenese/#i_6995
PATHOLOGIE
Terme de médecine, « pathologie » désigne la science qui cherche à établir, par l'observation et l'expérimentation, les lois de l'anormalité dans le domaine biologique. Est pathologique tout ce qui s'oppose, au sein d'un organisme, au plein exercice des fonctions (vie végétative, reproduction et comportement). Un tel état est souvent, mais pas nécessairement, lié à une atteinte à l'intégrité des s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pathologie/#i_6995
PHÉROMONES
Le transfert d'informations par signaux chimiques entre individus d'espèces différentes ou entre individus de la même espèce est courant chez les êtres vivants. Cependant, on réserve le terme de « phéromone », du grec pherein (transporter) et hormân (exciter), aux signaux chimiques intervenant dans la communication intraspécifique. Il a été introduit en 1959 par Karlson et Lüsher, qui en ont […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pheromones/#i_6995
PHOTOSYNTHÈSE
Le terme « photosynthèse » signifie littéralement : synthèse réalisée à l'aide de l'énergie lumineuse. Bien que, en ce sens, différentes réactions synthétiques puissent avoir lieu indépendamment des êtres vivants, il est d'usage de ne désigner par ce mot que la capacité des végétaux chlorophylliens à assimiler le dioxyde de carbone ou gaz carbonique, à la lumière, avec formation de substances org […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/photosynthese/#i_6995
PHYLOGÉNIE ANIMALE
L' évolution animale a été l'objet, depuis le xix e siècle, d'une somme considérable de travaux et de discussions, et demeure aujourd'hui un champ d'investigation très fertile. En effet, pour les biologistes, comprendre l'évolution animale est capital afin de disposer d'une classification qui reflète le mieux possible les relations de parenté (classification dite phylogénétique). Une telle class […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/phylogenie-animale/#i_6995
PHYLOGÉNOMIQUE
La phylogénomique, définie à la fin des années 1990, vise à établir les filiations entre les différents groupes d'êtres vivants en s'appuyant sur les caractéristiques de leur patrimoine héréditaire respectif. Elle constitue ainsi la version la plus récente d'une démarche scientifique initiée dès la fin du xviii e siècle. Les naturalistes sont passés progressivement de la classification des êtres […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/phylogenomique/#i_6995
PLAN D'ORGANISATION DES VERTÉBRÉS
L'étude approfondie de mutants de la drosophile a mis en évidence un complexe de gènes, les gènes homéotiques, dont le fonctionnement détermine le plan du corps de l'insecte. La surprise est venue de la découverte que des ensembles de gènes homéotiques, apparentés à ceux de la drosophile, déterminent également le plan du corps des vertébrés ainsi que la formation de leurs membres : il s'agit d'u […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plan-d-organisation-des-vertebres/#i_6995
PLANTES
Le terme « plantes » regroupe les organismes végétaux, majoritairement terrestres, constitués d’une tige feuillée aérienne et ancrée dans le sol. Cette définition aujourd’hui unanime est assez récente, datant de la fin du xx e siècle. Historiquement et traditionnellement, les biologistes ont assimilé les plantes au « règne végétal », incluant également les champignons et la plupart des algues, p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plantes/#i_6995
POLARITÉ, biologie
La polarité est inhérente au vivant. Elle en traduit le besoin d'ordre ou, plus exactement, elle révèle qu'il tend vers une ordonnance intrinsèque. Elle commence au niveau moléculaire : Pasteur a montré que toute la matière vivante est construite sur le modèle moléculaire lévogyre. Autrement dit, entre les deux situations possibles, lévogyrie ou dextrogyrie, qui correspondent à deux isomères moléc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/polarite-biologie/#i_6995
POPULATIONS ANIMALES (DYNAMIQUE DES)
Pour le biologiste, une population animale ou végétale est formée par définition d'individus susceptibles de se reproduire entre eux. Celle-ci subit, au cours du temps, des changements incessants liés à la disparition (mortalité, émigration) et à l'apparition de nouveaux sujets (reproduction, immigration). Toute population animale ou végétale est donc l'objet d'une dynamique qui soulève de nombr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/animal-dynamique-des-populations/#i_6995
PRÉADAPTATION
Le concept de préadaptation désigne essentiellement une coïncidence entre les modifications héréditaires fortuites de l'espèce et la disponibilité d'une niche écologique accessible aux individus qui la composent. Darwin avait déjà émis l'hypothèse que la respiration aérienne de certains poissons avait dû les préadapter à la vie terrestre. En défendant l'idée de la préadaptation, le biologiste fra […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/preadaptation/#i_6995
PRIGOGINE ILYA (1917-2003)
Dans le chapitre « Auto-organisation » : […] C'est dans le domaine de la chimie que le « rôle constructif » des processus irréversibles se manifeste avec le plus de diversité : « horloge chimique » au comportement périodique dans le temps, structuration spatiale, « ondes » chimiques spatio-temporelles. Les structures dissipatives chimiques répondent à deux conditions : l'écart à l'équilibre et l'existence de relations d'intercatalyses se tra […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ilya-prigogine/#i_6995
PRIX NOBEL DE CHIMIE 2014
Le prix Nobel de chimie 2014 récompense trois physiciens dont les travaux ont permis de dépasser les limites de résolution de la microscopie optique et de développer de nouvelles techniques d’imagerie d’un intérêt considérable pour la recherche biomédicale. Les trois lauréats sont les Américains Eric Betzig (né le 13 janvier 1960 à Ann Arbor dans le Michigan) et William E. Moerner (né le 24 ju […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/prix-nobel-de-chimie-2014/#i_6995
PROCRÉATION
Le terme procréation est souvent réservé à notre espèce, comme s'il était plus digne que celui de reproduction, qu'on utilise plutôt pour les animaux. En fait la plupart des animaux, et tous les mammifères, si nous prenons ce terme dans son sens littéral, ne se reproduisent pas mais procréent, puisque les descendants qu'ils conçoivent sont tous différents entre eux et qu'ils diffèrent aussi de le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/procreation/#i_6995
PSYCHOLOGIE ANIMALE ou ZOOPSYCHOLOGIE
La psychologie animale (appelée psychologie comparée dans les pays anglophones) a pour objectif l'étude scientifique du comportement, des capacités d'apprentissage et de l’intelligence des animaux. Son ambition principale est de repérer les différences et les ressemblances comportementales et cognitives existant entre les différentes espèces animales ainsi qu'entre l'animal et l'homme. Cette disci […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/psychologie-animale-ou-zoopsychologie/#i_6995
PUCES À ADN ET LABORATOIRES SUR PUCE
Les progrès techniques, en particulier la miniaturisation, ont permis le développement d'appareillages d'analyse performants pour les biologistes. Après la puce à ADN (appelée ainsi par analogie avec les circuits intégrés), mise au point au début des années 1990 et permettant d'effectuer sur une surface de quelques millimètres carrés des milliers d'analyses biologiques, est apparu, à la fin du xx […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/puces-a-adn-et-laboratoires-sur-puce/#i_6995
RÉGÉNÉRATION ET CICATRISATION
Tous les êtres vivants sont capables, à des degrés divers, de réparer les dommages causés à leur organisme. Dans son sens le plus large, le terme de régénération désigne tous les phénomènes de réparation au cours desquels un individu retrouve son intégrité ; c'est le remplacement par l'organisme d'une partie perdue spontanément, accidentellement ou expérimentalement. La cicatrisation peut être c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/regeneration-et-cicatrisation/#i_6995
RÉGULATION, épistémologie
Dans le chapitre « Histoire du concept en biologie » : […] « Régulation » figure, à la suite de « régulateur », dans le dictionnaire de Littré (1878), uniquement comme terme de technologie mécanique. De même dans le dictionnaire technologique (français, allemand, anglais) de Tolhausen (Leipzig, 1877). Dans ce dernier ouvrage, l'article « Régulateur » donne les noms des principaux types de dispositifs intégrés dans différentes machines, y compris la machin […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/regulation-epistemologie/#i_6995
REPRODUCTIBILITÉ EN SCIENCES EXPÉRIMENTALES
Dans le chapitre « Expliquer la non-reproductibilité » : […] Plusieurs hypothèses sont possibles pour expliquer cette crise de reproductibilité des sciences de la vie et de la psychologie contemporaine. La première explication est que le vivant ou la psyché humaine sont d'une telle complexité qu'il demeure toujours une marge de variabilité que l'expérimentateur le plus méticuleux ne peut contrôler. Les chercheurs en biologie aiment à raconter des anecdotes […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/reproductibilite-en-sciences-experimentales/#i_6995
REPRODUCTION, biologie
À quelques rares exceptions près, il n'est nul besoin d'être un biologiste professionnel pour discerner au premier coup d'œil un être vivant d'un objet inerte. Cette identification est liée à la perception d'un petit nombre d'attributs familiers, qui, sous des formes diverses, se retrouvent partout où existe ce que nous appelons la vie : un être vivant présente une forme définie, il bouge, respir […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/reproduction-biologie/#i_6995
RYTHMES BIOLOGIQUES ou BIORYTHMES
Totes les activités des êtres vivants se déroulent de façon périodique, en suivant des rythmes observables et mesurables. L'alternance quotidienne veille-sommeil, la reproduction saisonnière des végétaux (floraison) et des animaux, les migrations des oiseaux en sont des exemples évidents. Ces activités suivent les variations périodiques de l'environnement, l'alternance jour-nuit quotidienne, la su […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rythmes-biologiques-biorythmes/#i_6995
SÉLECTION NATURELLE, biologie
Introduite par Charles R. Darwin dans la première édition de L'Origine des espèces (1859), la notion de sélection naturelle ( Natural Selection ) est définie comme la « préservation des variations favorables dans la lutte pour la vie et le rejet des variations préjudiciables » ( preservation of favourable variations and rejection of injurious variations ). Cette locution sera remplacée, dans les […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/selection-naturelle-biologie/#i_6995
SENSIBILITÉ
Tout organisme vivant, unicellulaire ou pluricellulaire, est engagé dans une succession d'interactions avec son milieu. Ces interactions sont de deux types : d'une part, des échanges qui concernent l'énergie sous des formes diverses (chimique, électromagnétique, thermique, mécanique...) et dont on peut faire le bilan thermodynamique, et, d'autre part, des processus dans lesquels l'énergie fournie […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sensibilite/#i_6995
SEXUALISATION, biologie
Dans le contexte de la fonction biologique fondamentale qu'est la reproduction (étudiée par ailleurs dans cet ouvrage de façon autonome), la sexualisation représente le mécanisme qui est à l'origine de la dichotomie phénotypique consubstantielle la reproduction sexuée. Il s'agit en effet des causes et des modalités de la différenciation sexuelle qui marque, dans une espèce animale, chaque individ […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sexualisation-biologie/#i_6995
SIGNALISATION, biologie
En biologie, on appelle signalisation l'ensemble des mécanismes de communication au niveau cellulaire. Les molécules impliquées dans ces échanges assurent trois fonctions : transporter de l'information via des signaux chimiques ; décoder les messages portés par ces signaux grâce à des récepteurs (communication intercellulaire proprement dite) ; enfin, transférer les ordres contenus dans ces mess […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/signalisation-biologie/#i_6995
SOCIOBIOLOGIE
Dans le chapitre « Sociobiologie et biologisme » : […] Cette prise de distance avec les excès de la sociobiologie à ses débuts explique pourquoi les polémiques se sont quelque peu atténuées avec le temps, sans pour autant que cette discipline – il vaudrait mieux dire ce système d’interprétation – ait cessé de sentir le soufre. On peut conclure que la théorie sociobiologique initiale de Wilson a perdu sa valeur d’outil intellectuel global telle qu’avan […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sociobiologie/#i_6995
SPÉCIATION
Au début du xx e siècle, la conception d'un monde vivant en évolution ayant gagné la majorité des biologistes, un intérêt croissant se porta sur les mécanismes de l'évolution. La formalisation de la notion déjà ancienne de sélection naturelle à la lumière des connaissances nouvelles sur les lois de transmission des caractères héréditaires déboucha sur une théorie, plus tard nommée théorie synthét […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/speciation/#i_6995
STRESS
Le stress est un terme emprunté à la physique. Ce terme désigne la contrainte exercée sur un matériau. Normalement, un matériau est capable de résister à toute une série de contraintes modérées. Mais, si la contrainte est excessive ou si le matériau est fatigué, il y a risque de déformation, voire de rupture. C'est dans ce cas que l'on parle de stress. En biologie, l'usage du terme de stress date […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/stress/#i_6995
STRUCTURE, biologie
L'étude de la relation entre les structures et les fonctions est au cœur même de la biologie. Cette relation s'exprime chez les êtres vivants par l' adaptation des premières aux secondes et pose une série de problèmes absolument fondamentaux, comme les rapports entre causalité et finalité, analogie et homologie, perfectionnement structural et niveau évolutif, etc. Depuis toujours, les approches p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/structure-biologie/#i_6995
THERMODYNAMIQUE - Processus irréversibles non linéaires
Dans le chapitre « Systèmes biologiques » : […] Les systèmes vivants ont des capacités très prononcées de stocker de l'information et d'adapter leur comportement en fonction des stimuli reçus de l'environnement. Cette adaptation est essentielle pour le développement et la survie d'un organisme. Parmi ses manifestations les plus frappantes, on compte les rythmes innés de périodes diverses, ainsi que la genèse de formes spatiales lors du développ […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/thermodynamique-processus-irreversibles-non-lineaires/#i_6995
VARIATION, biologie
Il n'est pas dans le monde vivant deux individus qui, pour peu qu'on les observe avec des moyens suffisants, se révèlent rigoureusement identiques. Ce phénomène, la variation biologique, est d'un certain point de vue paradoxal. Une propriété considérée comme caractéristique des êtres vivants est en effet leur aptitude à se reproduire, à engendrer des êtres semblables à eux-mêmes. Si la reproducti […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/variation-biologie/#i_6995
VENINS
Les venins sont des sécrétions toxiques produites par de nombreuses espèces animales grâce à une glande exocrine spécialisée, la glande venimeuse. Les animaux pourvus d'un tel système sont dits venimeux. Par définition, ces toxines agissent par voie parentérale, c'est-à-dire par pénétration dans le milieu intérieur d'un être vivant, après rupture de la barrière cutanéo-muqueuse, généralement par […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/venins/#i_6995
VIE
Dans le chapitre « La genèse du concept » : […] La première esquisse d'une définition générale de la vie se trouve dans Aristote. « Parmi les corps naturels [ i.e non fabriqués par l'homme] certains ont la vie et certains ne l'ont pas. Nous entendons par vie le fait de se nourrir, de croître, et de dépérir par soi-même » ( De l'âme , II, 1). Et, plus loin, Aristote dit que la vie est ce par quoi le corps animé diffère de l'inanimé. Mais le te […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vie/#i_6995
VIE ANIMALE DANS L'AIR ET DANS L'EAU
Chez les animaux, de nombreuses fonctions vitales, comme la respiration, la circulation ou le développement du squelette, sont dépendantes de certaines des propriétés du milieu. Les différences physiques entre l'eau et l'air, dont les animaux sont tributaires, sont d'abord relatives aux propriétés respiratoires de ces deux milieux : à 18 0 C, la disponibilité (ou plus exactement la capacitance […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/animal-vie-dans-l-eau-et-dans-l-air/#i_6995
VIE ARTIFICIELLE
L'intelligence artificielle (I.A.), en proposant de concevoir des machines dotées de capacités de raisonnement, constitue la première tentative pour étudier et implémenter sur un média artificiel (ordinateur, robot, etc.) certaines caractéristiques du monde vivant. Cet objectif est très ambitieux. La vie artificielle (V.A.), par une approche fondamentalement ascendante, suit une démarche plus réal […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vie-artificielle/#i_6995
VIROLOGIE
À sa naissance en tant que discipline particulière, la virologie (étude des virus) recouvrait un domaine très large et mal défini. Le terme même de virus désignait, en effet, un principe infectant, générateur de maladies qui étaient loin d'être toutes provoquées par ces organismes réunis aujourd'hui dans une catégorie beaucoup mieux délimitée. Les observations de Jenner puis les travaux de Paste […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/virologie/#i_6995
VITALISME
Les différentes représentations intellectuelles du vivant reflètent les schèmes conceptuels propres à chaque époque. Celles qui ont été élaborées par Aristote puis par Galien ( ii e siècle apr. J.-C.) se sont maintenues jusqu'à l'avènement de la science « moderne ». La caractérisation aristotélicienne du vivant – en tant qu'il diffère de l'inanimé par un principe d'animation interne et autonome – […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vitalisme/#i_6995
XÉNOBIOLOGIE
Un des buts de la xénobiologie est de créer des organismes vivants n’obéissant pas aux règles communes des organismes actuels, des « aliens » en quelque sorte. De nombreuses tentatives ont visé à remplacer le carbone – ubiquitaire – par du silicium, ou encore le phosphore par de l’arsenic. Depuis une dizaine d’années, plusieurs laboratoires japonais, américains et français cherchent à modifier le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/xenobiologie/#i_6995
Voir aussi
Pour citer l’article
Gabriel GACHELIN,
« BIOLOGIE -