BIOLOGIEL'être vivant
Carte mentale
Élargissez votre recherche dans Universalis
Plusieurs contenus au mot « biologie »
Dans son acception classique, la biologie est l’ensemble des sciences de la vie, ou plutôt des propriétés du vivant, puisque l’on ne dispose pas de définition de la vie sauf celle donnée par son contraire, la mort. Les propriétés du vivant sont donc abordées par ses multiples manifestations. La diversité des êtres vivants est extrême ; à plus de 400 000 espèces végétales s'ajoutent les 1 244 000 espèces animales décrites en 2011 ; des estimations sérieuses évoquent quant à elles un total dépassant les 8 millions. Le champ de la biologie est donc particulièrement vaste. Avec ces nombres, on mesure son extension depuis les quelques centaines d’espèces vivantes répertoriées dans l’Historia naturalis de Pline l’Ancien, sans doute la première encyclopédie selon l’historien de la biologie Stéphane Schmitt. Le texte de Pline est en réalité fondateur de cette discipline qui regroupe toutes les sciences permettant l’étude des différents aspects des êtres vivants, y compris, bien entendu, l'homme : description de leurs formes externes et internes (morphologie, anatomie), de leur développement (embryologie et génétique), analyse des grandes fonctions (physiologie et biologie cellulaire), description des mécanismes (génétique et biologie moléculaires), examen des comportements et des sociétés animales (éthologie), établissement des classifications évolutives pour toutes les catégories du vivant (phylogénie et évolution), de leur rapport avec les milieux et enfin de leurs rapports entre elles (écologie).
À cette conception usuelle et très large du mot biologie peut s'opposer une conception plus restreinte et d’esprit très différent dans laquelle la biologie envisage de manière dominante le comportement et l’évolution dans le temps de groupes identifiés d’êtres vivants, soit bien circonscrits à l’un de ces groupes, par exemple, la classe des Insectes (biologie et comportements sociaux), soit dans leurs rapports avec leurs milieux. Cette approche, qui [...]
1
2
3
4
5
…
pour nos abonnés,
l’article se compose de 13 pages
Écrit par :
- Andrée TÉTRY : membre de l'Académie nationale de Metz, directrice honoraire à l'École pratique des hautes études, université de Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie
Classification
Autres références
« BIOLOGIE » est également traité dans :
BIOLOGIE - La contruction de l'organisme
L'étude du développement embryonnaire des animaux métazoaires, organismes complexes constitués de milliards de cellules aux fonctions distinctes qui se différencient harmonieusement à partir de la cellule-œuf, a d'abord été l'objet d'une science descriptive, l'embryologie. Celle-ci fut qualifiée de « causale » lorsqu'elle chercha à comprendre les mécanis […] Lire la suite
BIOLOGIE - La maintenance de l'organisme
« C'est toujours la même lampe qui éclaire, pourtant ce n'est jamais la même flamme qui brûle puisque la flamme se nourrit d'un combustible sans cesse renouvelé. Ainsi l'homme : toujours un, toujours autre, puisqu'il est perpétuellement recréé par l'agrégation et la désagrégation des cinq khandas ou agrégats physiques et psychiques qui composent l'être » (Nagasena, disciple du Bouddha, […] Lire la suite
BIOLOGIE - La biologie moléculaire
La biologie moléculaire n'est pas en elle-même une discipline, c'est une expression commode pour désigner la « molécularisation » de la biologie, autrement dit le rôle central de l'approche moléculariste dans l'étude de la vie. Chacun y met à peu près le même contenu : la traduction des phénomènes du vivant – et en particulier la transmission et l'expression des caractères héréditaires – en termes […] Lire la suite
BIOLOGIE - Les pratiques interventionnelles
Depuis le dernier quart du xxe siècle, la biologie s'est dotée de nouveaux moyens techniques et de nouveaux protocoles expérimentaux qui lui donnent la possibilité d'intervenir sur les organismes vivants au niveau de leurs gènes : soit pour leur conférer de façon permanente et transmissible certaines propriétés physiologiques, métaboliques ou morpholo […] Lire la suite
BIOLOGIE - La bio-informatique
La bio-informatique est une application des techniques informatiques au traitement massif de données biologiques. Elle est spécialement utilisée pour l'analyse des séquences génomiques et des protéines. Le terme de bio-informatique est apparu en 1995 dans des publications scientifiques et des programmes de recherche, avec les premiers pas de la génomique. Cette discipline prend en effet appui sur […] Lire la suite
BIOLOGIE, en bref
La prise de conscience de la réalité biologique, c'est-à-dire de ce qui caractérise le vivant par rapport à l'inanimé, remonte sans doute aux premières tentatives des Anciens pour définir et expliquer cette différence. On pense ici à la philosophie naturaliste d'Aristote, aux idées d'Hippocrate, puis de Galien. Leur conception de la vie s'inscrit le plus so […] Lire la suite
ADAPTATION - Adaptation biologique
En biologie comme en technologie, le concept d'adaptation sert généralement à comprendre la relation qui existe entre les structures et les fonctions qu'elles remplissent. Dire d'un organe ou d'un outil qu'il est bien adapté signifie qu'il est efficace, autrement dit que les caractères de l'objet sont bien appropriés au rôle qu'il peut jouer. […] Lire la suite
AÉROBIOSE & ANAÉROBIOSE
L' aérobiose est la vie en présence d'air, l'anaérobiose est la vie en absence d'air. En fait, c'est la présence ou l'absence d'oxygène qui importe : certains organismes, dits aérobies stricts, ne peuvent vivre qu'en présence d'oxygène ; d'autres, dits anaérobies stricts, sont tués en présence d'oxygène ; enfin les organismes aérobies ou anaérobies facultatifs vivent, selon des modalités différent […] Lire la suite
ANIMAUX MODES D'ALIMENTATION DES
La diversité des modalités alimentaires que l'on rencontre chez les animaux est bien illustrée par la coexistence de deux terminologies parallèles, l'une latine (-vore de vorare ) et l'autre grecque (-phage, de phagein ), qui définissent leurs comportements alimentaires. Un troisième suffixe, -trophe (du grec trophê , nourriture), a un sens plus général relatif à la nutrition et s'applique à l'en […] Lire la suite
ANIMAUX MODES DE REPRODUCTION DES
Tout être vivant tend à se conserver en tant qu'individu et à se perpétuer en tant que membre d'une espèce. Ces deux tendances reposent l'une et l'autre sur une faculté fondamentale de la matière vivante, la faculté de se reproduire. La reproduction a pu être définie par Buffon (1748) comme « cette propriété commune à l'animal et au végétal, cette puissance de produire son semblable, cette chaîne […] Lire la suite
Pour citer l’article
Andrée TÉTRY, « BIOLOGIE - L'être vivant », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 19 janvier 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/biologie-l-etre-vivant/