BAVIÈRE (histoire)
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Les Wittelsbach, ducs de Bavière
Les Wittelsbach, qui conserveront le trône de Bavière jusqu'en 1918, ont leur château familial non loin d'Augsbourg. En 1214, ils acquièrent également le Palatinat rhénan, mais en 1329 les deux branches – palatine à Heidelberg, bavaroise à Munich (capitale depuis 1255) – se séparent pour trois siècles et demi, jusqu'à l'extinction de la branche de Munich (1777). En simplifiant beaucoup, on peut considérer la Bavière médiévale comme limitée au sud par les Alpes et à l'ouest par le Lech, et dépassant assez largement l'Inn au sud-est et le Danube au nord, où l'Oberpfalz appartient toutefois à la branche palatine : c'est un État d'une certaine importance, qui donnera à l'Empire un souverain, d'ailleurs contesté, Louis de Bavière (1314-1347).
La crise religieuse du xvie siècle vaut à la Bavière l'un de ses traits les plus marquants : alors que l'Électeur palatin adhère au calvinisme, le duc de Bavière, Guillaume IV (1508-1550) reste, lui, fidèle au catholicisme. Sous Albert V (1550-1579) et Guillaume V (1579-1597), la Bavière, où les Jésuites exercent une influence prépondérante, devient un des bastions de la Contre-Réforme. Lorsqu'en 1609, pour répondre à l'Union évangélique créée l'année précédente, se constitue à Munich une Ligue catholique, c'est le duc de Bavière Maximilien Ier (1597-1651) qui en prend tout naturellement la direction.
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Écrit par :
- Michel EUDE : maître assistant à la faculté des lettres et sciences humaines de Rouen
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Pour citer l’article
Michel EUDE, « BAVIÈRE (histoire) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 24 janvier 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/baviere-histoire/