AUTOGAMIE
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Ce terme désigne, chez les végétaux inférieurs, des cas de fécondation d'éléments cellulaires par eux-mêmes : précisément, chez certains champignons ascomycètes (un Ascobulus entre autres), la reproduction sexuée se produit sans fusion d'articles différents, mais, à l'intérieur d'un même article cénocytique, par fusion des noyaux appariés. Chez les plantes à fleurs, autogamie et autopollinisation sont synonymes (chaque fleur pollinisée par son propre pollen) : ceci se rencontre chez de nombreuses papilionacées annuelles, et, bien sûr, dans les fleurs cléistogames. Dans les fleurs d'épine-vinette, les étamines, à filets irritables, viennent par rotation appliquer leurs anthères sur le stigmate, assurant ainsi l'autogamie par ce mouvement, curieusement déclenché par les insectes (alors que ceux-ci sont, très généralement, les agents pollinisateurs des espèces allogames). Du point de vue génétique, l'autogamie produit des descendants identiques aux parents.
— Jacques DAUTA
Écrit par :
- Jacques DAUTA : assistant à l'université de Paris-VI
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Autres références
« AUTOGAMIE » est également traité dans :
POLYMORPHISME, biologie
Dans le chapitre « La consanguinité » : […] Un croisement est qualifié de consanguin lorsque les conjoints sont plus ou moins étroitement apparentés. Tout ce qui, dans une population, favorise ce type d'union introduit une corrélation gamétique et tend donc à diminuer la fréquence des hétérozygotes. Les unions consanguines qui se produisent occasionnellement à l'intérieur d'une population plus ou moins panmictique présentent un intérêt part […] Lire la suite
Pour citer l’article
Jacques DAUTA, « AUTOGAMIE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 18 avril 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/autogamie/