STELLAIRES ASSOCIATIONS
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Structure des associations OB
Les étoiles O et B
Les étoiles O sont les étoiles dont la température superficielle est la plus élevée : celle-ci atteint 50 000 degrés dans le cas d'une étoile O3, 17 000 dans le cas d'une étoile B2. À ces températures, l'étoile a la possibilité d'ioniser la matière qui l'entoure (principalement constituée d'hydrogène), pour former ce que l'on appelle une région HII. Cette propriété joue un rôle fondamental dans l'étude des associations OB.
La masse et la luminosité des étoiles O et B varient très vite en fonction du type spectral (tabl. 1) : une étoile O9, par exemple, a une masse d'environ 15 M⊙ (M⊙ : masse du Soleil) au début de sa vie ; une étoile O3 a une masse probablement supérieure à 120 M⊙. Les luminosités correspondantes sont considérables, respectivement de l'ordre de 104 L⊙ (L⊙ : luminosité solaire) et... 107 L⊙. À titre de comparaison, on pense que les étoiles les moins massives n'atteignent que 0,05 M⊙ et que leur luminosité est de 3 . 10—4 L⊙.
Étoiles les plus lumineuses de la Galaxie
Les seize étoiles les plus lumineuses de la Galaxie.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
On comprend que, dans ces conditions, les durées de vie des étoiles soient une fonction très sensible de leur masse : on estime que la durée de vie d'une étoile de 60 M⊙ est de 4 millions d'années seulement, ce qui est extrêmement court par rapport à la durée de vie du Soleil ou par rapport à celle des étoiles les moins massives, où elle atteint plusieurs centaines de milliards d'années pour 0,05 M⊙, soit plus de dix fois l'âge estimé de l'Univers, autant dire l'éternité...
Durée de vie
Crédits : Encyclopædia Universalis France
L'évolution des étoiles massives
En réalité, la durée de vie qui vient d'être évoquée est le temps que les étoiles passent sur la séquence principale, c'est-à-dire dans cette bande du diagramme couleur-luminosité de Hertzsprung-Russell (où diagramme HR) où les étoiles passent presque toute leur vie, le temps de convertir entièrement l'hydrogène (dont elles sont constituées initialement) en hélium. La conversion de l'hélium en d'autres éléments (carbone, oxygène, azote, magnésium, silicium, etc.), au cours de la nucléosynthèse, prend compa [...]
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Écrit par :
- Thierry MONTMERLE : docteur ès sciences, ancien élève de l'École normale supérieure, physicien au Commissariat à l'énergie atomique
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Pour citer l’article
Thierry MONTMERLE, « STELLAIRES ASSOCIATIONS », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 15 avril 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/associations-stellaires/