RENAISSANCE ITALIENNE ARTS DE LA, XVe s.
LE PRINTEMPS DE LA RENAISSANCE. LA SCULPTURE ET LES ARTS À FLORENCE 1400-1460 (exposition)
En 1436, dans le prologue de son livre De pictura, qui présente de façon théorique les nouveaux principes de ce que nous appelons aujourd’hui la Renaissance, Alberti évoque le décalage entre les créations fécondes de « la valeureuse époque des Anciens » face aux arts et science […] […] Lire la suite
ALBERTI LEON BATTISTA (1404-1472)
Dans le chapitre « Humanisme et architecture : le théoricien » : […] Alberti a défini en théorie le nouvel idéal artistique de la Renaissance : son De pictura , rédigé en latin et traduit en italien par Alberti lui-même, qui le destinait aux artistes (la version italienne est d'ailleurs dédiée à Brunelleschi), exposait la théorie de la perspective qui venait de déclencher une révolution dans la peinture florentine. Dans le De statua , il développa une théorie des p […] […] Lire la suite
AMADEO GIOVANNI ANTONIO (1447 env.-env. 1522)
Sculpteur et architecte, sensible à l'exemple de Filarète, Amadeo adapta la tradition décorative lombarde au répertoire de la Renaissance toscane. Il construisit la chapelle du Colleone à Bergame (1470) et succéda à Giovanni Solari à la direction des travaux du Duomo et de l'Ospedale Maggiore de Milan en 1481. Appelé plusieurs fois à la chartreuse de Pavie pour d'importants ouvrages de sculpture ( […] […] Lire la suite
ANATOMIE ARTISTIQUE
Dans le chapitre « Recherches de la Renaissance et références à l'Antiquité » : […] Les débats sur l'essence mathématique de la beauté, et sur ces rapports avec l'ordre du monde, reprennent à la Renaissance dans un climat de mysticisme néo-platonicien qui se suffisait pour ainsi dire à lui-même, et détournait les théoriciens d'investigations proprement empiriques. Dans cet univers quasi mystique, L. B. Alberti et Léonard de Vinci inaugurent un nouveau type d'enquête, une analyse […] […] Lire la suite
ANDREA DEL CASTAGNO (1390 ou 1406 ou 1421-1457)
Au début du Quattrocento, divers peintres florentins élaborent un style qui brise avec ce que le Trecento, dominé par Giotto, comportait encore d'empreinte gothique. La conquête, par Masaccio, d'un espace cohérent ouvre la voie à Uccello, à Andrea del Castagno, qui, de manière fort différente, vont accorder la primauté au dessin, au volume monumental, au contour dramatique, aux effets de perspecti […] […] Lire la suite
ANGELICO FRA (1400 env.-1455)
Considéré dès son vivant comme l'un des peintres les plus importants de la première moitié du Quattrocento, Fra Angelico a, pendant des siècles, fasciné les mémoires pour ce trait supplémentaire, mais essentiel, d'avoir été « saint homme », prêtre et frère dominicain. De cette mémoire, une mythologie est née, faisant du peintre ce personnage « angélique » qui n'aurait, dit-on, jamais pris ses pinc […] […] Lire la suite
ANTHROPOMORPHIQUE ARCHITECTURE
De tout temps les architectes ont senti qu'il existait des affinités autres que d'usage entre les édifices et les hommes. La critique architecturale l'exprime confusément qui parle de l'ossature, des membres, de la tête ou de l'épiderme d'une construction. Mais cette impression diffuse a parfois suscité chez les architectes la volonté expresse d'établir des rapports analogiques entre les édifices […] […] Lire la suite
APELLE (IVe s. av. J.-C.)
Dans le chapitre « Retrouver la « grâce » d'Apelle » : […] Ces passages constants du champ rhétorique à celui des arts ne pouvaient que donner envie aux artistes de se mesurer à Apelle, c'est-à-dire peindre en concurrence avec des textes. Dans cette perspective, la série des œuvres d'Apelle mentionnée par Pline a pu servir de réserve de sujets. Apelle excellait dans tous les genres. Le premier des portraitistes officiels, il était le seul autorisé à repr […] […] Lire la suite
ARCHITECTURE (Thèmes généraux) Architecture et société
Dans le chapitre « Le projet humaniste » : […] L'architecture de la Renaissance italienne s'accompagne dès le départ d'une réflexion politique et sociale. La coupole de la cathédrale de Florence conçue par Brunelleschi veut magnifier le pouvoir de la cité ainsi que l'excellence de ses institutions. Celles-ci sont aux mains d'une oligarchie patricienne imprégnée par les conceptions humanistes, une oligarchie qui veut faire de sa ville une « no […] […] Lire la suite
ARCHITECTURE (Thèmes généraux) L'architecte
Dans le chapitre « L'architecte démiurge » : […] Dès le milieu du xvi e siècle, en Italie d'abord, puis dans tous les pays gagnés par l'humanisme, la position sociale de l'architecte est bien affirmée. Que l'on pense par exemple à Philibert de l'Orme faisant graver son portrait en frontispice du Premier Tome de l'architecture (1567). Il est remarquable de voir l'architecture bénéficier, dès l'origine de l'invention de l'imprimerie, du principa […] […] Lire la suite
ART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, André Chastel Fiche de lecture
L'ouvrage d'André Chastel (1912-1990) Art et humanisme à Florence au temps de Laurent le Magnifique est la forme publiée de sa thèse, revue par ses soins une vingtaine d'années plus tard. Au sommet de sa carrière, il donnait ainsi une forme nouvelle à un travail considérable, portant sur le terrain de prédilection des chercheurs germanophones, de Burckhardt à Panofsky, en passant par Warburg, dan […] […] Lire la suite
BALDOVINETTI ALESSO ou ALESSIO (1425-1499)
L'art de Baldovinetti constitue un point de rencontre entre les deux tendances qui s'étaient affirmées dans la peinture florentine de la génération précédente, celle des coloristes et celle des dessinateurs. Il se rattache plus profondément au premier groupe, à Domenico Veneziano surtout, qui fut son maître et lui enseigna l'art des tonalités affinées par la lumière, des compositions sereines et l […] […] Lire la suite
BARTOLOMEO DELLA PORTA FRA (1475-1517)
Baccio della Porta, devenu frère Bartolomeo della Porta, doit sa fortune et sa renommée plus à ses contemporains qu'à lui-même. Lié à Savonarole, il nous en a laissé un portrait saisissant (1497, couvent de Saint-Marc, Florence). Contemporain des plus grands peintres, il a su utiliser leurs découvertes. Ici, on reconnaîtra la construction rigoureuse de Piero di Cosimo, là, la ligne de Filippino L […] […] Lire la suite
BELLINI LES
Sous le nom de Bellini, on range trois peintres vénitiens : le père et les deux fils. À ces trois peintres, on doit rattacher Andrea Mantegna qui travailla avec eux et épousa la jeune Bellini. Véritable affaire de famille, puisque sous ces liens se cachent des influences réciproques, des emprunts ou des imitations. Sur ce sol commun, trois personnalités se sont imposées : le père, Jacopo, dessina […] […] Lire la suite
BENEDETTO DA MAIANO (1442-1497)
Sculpteur sur bois de formation, Benedetto da Maiano travailla d'abord en collaboration avec son frère, Giuliano da Maiano, qui était architecte. C'est sans doute sur les dessins de son frère qu'il exécuta entre 1474 et 1476 sa première œuvre importante en marbre : l' Autel des reliques de saint Savin dans la cathédrale de Faenza où, malgré quelques gaucheries, on remarque sa conception très pers […] […] Lire la suite
BERGOGNONE ou BORGOGNONE AMBROGIO DA FOSSANO dit (1450-1523)
Le nom de Bergognone apparaît pour la première fois, en 1481, sur une liste d'immatriculation d'artistes milanais, ce qui permet de supposer qu'il dirigeait alors un atelier, mais on ignore quels avaient été ses maîtres. Sa première œuvre signée et datée, La Crucifixion (1490, chartreuse de Pavie), et les peintures qui l'ont sans doute précédée (par exemple, la Pala de l'Ambrosienne à Milan, pro […] […] Lire la suite
BERTOLDO DI GIOVANNI (1420 env.-1491)
Selon le témoignage de Vasari, Bertoldo di Giovanni était très âgé lorsqu'il mourut, le 30 décembre 1491, à Poggio a Caiano. On en a déduit assez arbitrairement, qu'il était né vers 1420. Élève de Donatello, il fut son collaborateur pour la seconde chaire de San Lorenzo, qu'il acheva après la mort de son maître en 1466. Il passa (vers 1479 ?) au service des Médicis, et fut même sans doute un des f […] […] Lire la suite
BOTTICELLI SANDRO (1445-1510)
L'art de Botticelli, étonnamment personnel, d'une subjectivité intense, est, en même temps, le plus profondément accordé au climat de ce « siècle d'or » florentin évoqué par Vasari au début de la biographie qu'il lui consacre. Botticelli ne connaît pas l'épanouissement heureux de Raphaël, l'insatisfaction tourmentée de Léonard, les angoisses ou les triomphes de Michel-Ange. Mais l'originalité de s […] […] Lire la suite
BRAMANTE (1444-1514)
Dans le chapitre « Le peintre » : […] Donato di Pascuccio d'Antonio, dit Bramante (variante du surnom hérité de son père : Abramante, Barbanti), naquit en 1444 à Monte Asdruvaldo, localité dépendant aujourd'hui de la commune de Fermignano, et qui faisait alors partie du territoire d'Urbino. Avant 1476-1477, il séjourna quelques années à Urbino ; puis, de 1477 à 1499, il vécut en Lombardie, d'abord à Bergame, puis à Milan (le voyage Ur […] […] Lire la suite
BRUNELLESCHI FILIPPO (1377-1446)
Ses contemporains, le rédacteur anonyme de sa biographie et Leon Battista Alberti, considéraient le Florentin Brunelleschi comme le premier artiste « moderne » : celui qui rompt la tradition pour retourner aux sources gréco-romaines où il puise une vigueur créatrice. En fondant une technique nouvelle sur l'étude de l'art antique, Brunelleschi a montré que la culture humaniste, loin d'être seulemen […] […] Lire la suite
CARPACCIO VITTORE (1460 env.-1526)
L'œuvre de Vittore Carpaccio n'a pas connu les longues périodes d'oubli et les « résurrections » spectaculaires dont l'histoire de l'art offre bien des exemples. Les jugements n'en ont pas moins varié, au cours des siècles, sur la valeur et la portée de sa vision picturale, sur l'originalité de son art. Les évocations radieuses, héroïques ou familières, des grandes toiles peintes pour les scuole […] […] Lire la suite
CHASTEL ANDRÉ (1912-1990)
Dans le chapitre « L'histoire de l'art revisitée » : […] Dans ce contexte plutôt décourageant, les premières publications d'André Chastel firent date – et avant tout sa thèse, Art et humanisme à Florence au temps de Laurent le Magnifique, parue en 1959 et rééditée en 1982. Dans ce grand livre de sociologie de l'art (s'il est permis d'utiliser ce mot trop souvent déconsidéré par l'usage qu'on en fait), Chastel met en évidence la signification culturell […] […] Lire la suite
CODUSSI MAURO (1440-1504)
Originaire de Bergame, Mauro Codussi fut l'un des premiers architectes de la Renaissance vénitienne. Dès la construction de San Michele in Isola (1468), il proposa une interprétation cohérente des principes albertiens qu'il développa à San Zaccharia (1480), à Santa Maria Formosa (1492) et à San Giovanni Crisostomo (1497) ainsi qu'à la Scuola San Giovanni Evangelista. Il dessina les Procuratie Vecc […] […] Lire la suite
COLANTONIO (1re moitié XVe s.)
L'analyse des affinités et des échanges artistiques que l'on peut déceler vers 1450 entre l'Espagne, la Provence, les Flandres et l'Italie méridionale fait apparaître une tentative commune d'assimiler la manière flamande, et spécialement celle de Van Eyck. À Naples, où celui-ci est considéré, ainsi que Van der Weyden, comme l'un des hommes les plus célèbres du temps (s'il faut en croire l'humanist […] […] Lire la suite
COLLECTIONNISME
Dans le chapitre « Kunst-und Wunderkammer » : […] La tradition du trésor, réunion de naturalia et d' artificialia se retrouve dans le studiolo italien, qui apparaît autour de 1450 (palais de Belfiore, près de Ferrare, pour les Este), et que les humanistes justifient par la doctrine aristotélicienne de la munificence (par exemple le lettré Jacopo Pontano à la cour d'Alphonse d'Aragon à Naples). Le plus célèbre studiolo est celui de Frédéric I […] […] Lire la suite
CÔME DE MÉDICIS (1389-1464)
Homme d'État italien, né le 27 septembre 1389 à Florence, mort le 1 er août 1464 à Careggi, près de Florence, Côme de Médicis, dit Côme l'Ancien, premier d'une lignée des Médicis qui gouverna Florence de 1434 à 1537. Fils de Giovanni di Bicci (1360-1429), qui a fait fortune, Côme est chargé de représenter la banque des Médicis. Il gère ensuite les finances de la papauté et, en 1462, remplit la […] […] Lire la suite
COSSA FRANCESCO DEL (1436 env.-env. 1478)
Avec Ercole De' Roberti (Ercole da Ferrara) et Cosme Tura, Francesco del Cossa est l'une des personnalités marquantes de l'école brillante et singulière qui se développe à Ferrare grâce à l'impulsion donnée aux arts et à la culture par Lionello, puis par Borso d'Este. Il est mentionné à Ferrare en 1456 et, de nouveau, en 1470 travaillant en collaboration avec Tura et Roberti au palais Schifanoia. […] […] Lire la suite
COSTA LORENZO (1460-1535)
Élève de Francesco del Cossa et d'Ercole De' Roberti à Ferrare, Lorenzo Costa s'établit à Bologne en 1483. Sous l'influence progressive d'Antonello de Messine et de Bellini, il oriente petit à petit la rigueur implacable de l'école ferraraise vers un style plus doux, soucieux d'assouplir les formes, de tempérer la tension des compositions en intégrant les figures à des paysages sereins et lumineux […] […] Lire la suite
CREDI LORENZO DI (1459-1537)
Peintre florentin, Credi fut l'élève et l'assistant de Verrocchio, dirigea son atelier lorsque celui-ci partit pour Venise (1482) et en hérita après sa mort (1488) : sa peinture n'a pas d'autre source, hormis l'influence du jeune Léonard de Vinci, qui fut son compagnon chez Verrocchio. La Vierge adorant l'Enfant (musée de Karlsruhe), avec son paysage d'eau et de rocher, trahit cette double influe […] […] Lire la suite
DELLA ROBBIA LES
La famille des Della Robbia offre l'un des plus remarquables exemples de continuité au sein du Quattrocento puisqu'elle compta quatre générations d'artistes qui consacrèrent leur activité à une même technique, celle de la sculpture en terre cuite émaillée ( terracotta invetriata ). L'ancêtre, Luca di Simone di Marco (1399 env.-1482), avait connu d'abord des réussites éclatantes dans le domaine de […] […] Lire la suite
DE' ROBERTI ERCOLE (1450 env.-1496)
Formé avec Francesco Del Cossa près de Cosme Tura à Ferrare, Ercole De' Roberti fait comme lui ses débuts au palais Schifanoia, dans la salle des Mois. Travaillant, dans la plupart des cas, sur des dessins de Tura, les deux disciples élaborent leur propre manière en développant, dans des directions différentes, le style de leur maître commun ; la fermeté quasi sculpturale de celui-ci, sa curiosité […] […] Lire la suite
DESIDERIO DA SETTIGNANO (av. 1430-1464)
Fils d'un tailleur de pierre, Desiderio est cité comme maître sculpteur dans un acte de 1453. Ses affinités avec Donatello sont évidentes mais, de 1432 à 1453, celui-ci est à Rome et à Padoue : c'est donc par des sculptures que l'influence de Donatello a pu s'exercer sur Desiderio, qui a certainement travaillé près de Bernardo Rossellino à Florence. L'évolution de Desiderio doit être retracée à pa […] […] Lire la suite
DESSIN
Dans le chapitre « La pierre d'Italie, ou pierre noire » : […] C'est en Italie, au xv e siècle, en particulier à Florence et à Rome, que l'utilisation de ce schiste argileux à grain serré (une sorte d'ardoise) semble s'imposer : utilisé comme un crayon, il donne un trait souple dont, selon qu'il est plus ou moins appuyé, la teinte varie du noir au gris. C'est le matériau de prédilection des recherches de modelé, de volume et de clair-obscur, et donc de l'étu […] […] Lire la suite
DI SOTTO, peinture
L'expression italienne di sotto in sù (de dessous vers le haut) désigne les figures vues en raccourci de dessous ; grâce à un effet de perspective accusé, le peintre donne l'illusion que ses personnages occupent une position élevée et, dans certains cas, il crée même l'impression d'une ascension dans l'espace. Vasari, dans le chapitre iii de son Introduction aux trois arts du dessin ( Introduzi […] […] Lire la suite
DONATELLO (1383 ou 1386-1466)
« Sculpteur florentin du xv e siècle », ainsi présente-t-on généralement Donatello, mais la formule se révèle par trop étroite et contraignante tant le génie propre de l'artiste la dépasse : associé à l'épanouissement de Florence, présent dans les grandes réalisations de sa cité natale, en relation avec ceux qui en font le renom, tels Ghiberti et Brunelleschi, animateur huit années durant d'un at […] […] Lire la suite
ÉMILIE
Dans le chapitre « Les centres urbains » : […] Est-ce, au xii e siècle, la création des communes libres ? où plutôt, à la Renaissance, l'émiettement de la région en multiples « seigneuries », les Manfredi à Faenza, les Malatesta à Rimini, les Este à Ferrare, les Bentivoglio à Bologne, les Farnèse à Parme et à Plaisance ? Il semble parfois qu'il n'y ait pas d'unité de l'Émilie et que l'étude des courants artistiques puisse être centrée, du x […] […] Lire la suite
ESSAIS FLORENTINS, Aby Warburg Fiche de lecture
Descendant d'une très vieille famille de banquiers juifs de Hambourg, Aby Warburg (1866-1929) est une figure aussi remarquable qu'influente de l'avant-guerre et de la république de Weimar. Un accord passé avec ses frères, qui reprirent la firme paternelle, lui permit de se consacrer à ses recherches, à ses voyages et à la constitution de la bibliothèque Warburg. Loin d'être un esthète dilettante, […] […] Lire la suite
ESTHÉTIQUE Histoire
Dans le chapitre « La Renaissance » : […] À l'idée – propre à l'époque romane – d'un déchiffrement de la Nature, tenu pour seul susceptible de restituer aux apparences leur armature secrète, l'esprit de l'art gothique avait opposé le primat de l'observation des réalités physiques ; mais le débat essentiel, celui du fonctionnel et de l'ornemental, témoignait, vers la fin du Moyen Âge, du caractère second, ancillaire, de l'art comme tel, au […] […] Lire la suite
FILARÈTE (1400 env.-env. 1469)
« Qu'il te plaise d'accepter cet ouvrage, composé par ton architecte Antonio Averlino, florentin, qui sculpta les portes de bronze de Saint-Pierre-de-Rome et les décora des faits mémorables de la vie de saint Pierre et saint Paul, et de celle d'Eugène IV, sous le pontificat duquel elles furent exécutées. Et dans ta glorieuse ville de Milan, je construisis la célèbre auberge des pauvres du Christ […] […] Lire la suite
FOPPA VINCENZO (1427 env.-1515)
On ignore tout de la première formation de Vincenzo Foppa, mais l'assertion de Vasari selon laquelle il aurait travaillé à Padoue, près de Mantegna, semble attestée par certains aspects de son style, sans que cet enseignement ait été déterminant. Le contact des Bellini, par contre, dut le confirmer dans son intuition personnelle de la lumière tonale. Sa première œuvre signée et datée est de 1456 ( […] […] Lire la suite
FRANCESCO DI GIORGIO MARTINI (1439-1502)
Près de son maître Vecchietta, Francesco di Giorgio apprit la peinture et la sculpture, qu'il pratiqua surtout au début de sa carrière, avant de se consacrer à l'architecture civile et militaire. Jusqu'en 1475, il dirigea un atelier de peinture, à Sienne, avec Neroccio di Bartolomeo. Il fut alors chargé de l'agrandissement de la basilique Saint-François. En 1477, il est à Urbino, au service de Fré […] […] Lire la suite
FRESQUE
Dans le chapitre « L'âge d'or de la peinture murale » : […] La réapparition du buon fresco vers la fin du xiii e siècle a coïncidé à Rome avec le retour aux schémas classiques de peinture monumentale à thème narratif. C'est ce qui a pu inspirer à Vasari cette phrase : « Era degli antichi molto usato il fresco , ed i vecchi moderni ancora l'hanno poi seguitato » (Vasari, I). (« La fresque était souvent employée chez les Anciens ; les premiers Modernes o […] […] Lire la suite
GAGINI ou GAGGINI LES (XVe-XVIe s.)
Famille de sculpteurs originaires de Bissone (Tessin), actifs à Gênes, à Naples et en Sicile dans la seconde moitié du xv e siècle (Giovanni d'Andrea est signalé de 1460 à 1491 à Gênes, notamment pour ses travaux au palais Doria en 1468). Domenico Gagini est la figure la plus intéressante. Né vers 1425, il travaille, entre 1448 et 1456, avec son neveu Elia dans la cathédrale de Gênes, à la chapel […] […] Lire la suite
GHIBERTI LORENZO (1378 ou 1381-1455)
Formé dans l'atelier florentin de son beau-père, l'orfèvre Bartolo di Michele (Bartoluccio), Lorenzo di Cione Ghiberti poursuivit son apprentissage en tant que peintre et sculpteur dans les Marches avant de revenir à Florence sa ville natale, vers l'âge de vingt ans, pour participer au concours de la deuxième porte du baptistère de la cathédrale. Connu principalement pour ses œuvres de sculpture e […] […] Lire la suite
GHIRLANDAIO DOMENICO DI TOMMASO BIGORDI dit (1449-1494)
Les premières œuvres du peintre florentin Domenico Ghirlandaio montrent l'influence de Verrocchio, qui l'avait précédé chez leur maître commun, Baldovinetti. Ainsi La Vierge à l'Enfant de Ghirlandaio, conservée à la National Gallery de Washington, est proche, à bien des égards, de celle de Verrocchio qui appartient au musée de Berlin (structure du visage, arrangement du voile, ornements précieux […] […] Lire la suite
GLYPTIQUE
Dans le chapitre « La Renaissance italienne et française » : […] Aux xv e et xvi e siècles, la glyptique atteignit un degré de perfection digne de l'Antiquité ; dès la première moitié du xv e siècle, les intailles antiques furent rassemblées, copiées, imitées. Des collections de pierres gravées furent réunies par le pape Martin V (1417-1431), par Lionello d'Este à Ferrare (1441-1450), les Giustiniani à Gênes, etc. La glyptique antique jouissait d'un tel pre […] […] Lire la suite
GOZZOLI BENOZZO (1420-1497)
Après un apprentissage d'orfèvre chez Ghiberti, Gozzoli devient l'élève et le collaborateur de Fra Angelico. Il travaille avec lui à la cathédrale d'Orvieto (1447) et au Vatican, dans la chapelle de Nicolas V (1447-1450). L'art tout imprégné de spiritualité naïve du maître éveille chez le disciple, avec un sens délicat des couleurs, le don des évocations merveilleuses, rendues proches par la trans […] […] Lire la suite
LAURANA FRANCESCO (1430 env.-env. 1502)
Originaire de Zara en Dalmatie et surnommé pour cette raison Dalmata ou Schiavone, Francesco Laurana était sans doute un sculpteur consommé lorsqu'il se vit confier, en 1458, une part importante de la décoration de l' Arc triomphal érigé par Alphonse d'Aragon à l'entrée du Castelnuovo de Naples. On a cru retrouver la trace de son activité antérieure dans les sculptures d'un autel de la cathédrale […] […] Lire la suite
LAURANA LUCIANO (1420 env.-1479)
Architecte dalmate né à Zara. On ignore tout de sa formation première, à l'exception d'un séjour à Mantoue où il a connu les œuvres d'Alberti avant d'entrer au service du duc d'Urbin, Federico da Montefeltro. En 1465, celui-ci le charge de la transformation du vieux château qui domine la ville . Luciano Laurana trouve le moyen de régulariser cet ensemble architectural et d'en faire un organisme cl […] […] Lire la suite
LÉONARD DE VINCI (1452-1519)
La personnalité puissante et séduisante de Léonard de Vinci est apparue au moment décisif de la Renaissance. Il a incarné la liberté nouvelle de l'artiste, émancipé des cadres professionnels, dominant par la réflexion scientifique et philosophique l'empirisme du métier, et devenu l'interlocuteur des grands. Mais son génie infatigable et singulier déborde les préoccupations objectives et sereines […] […] Lire la suite
LÉONARD DE VINCI (exposition)
La rétrospective qu’a consacrée le musée du Louvre à Léonard de Vinci (24 octobre 2019 – 24 février 2020) ne pouvait être qu’exceptionnelle. Le cinquième centenaire de la mort de l’artiste ; sa reconnaissance, sur tous les continents, comme un génie universel de l’art, en même temps mythe et symbole d’une période prodigieuse, la Renaissance italienne ; la présence d’un ensemble unique de ses pein […] […] Lire la suite
LIPPI FILIPPINO (1457-1504)
Fils de Filippo, Filippino Lippi travailla près de Botticelli. Ses œuvres de jeunesse, regroupées naguère par Bernard Berenson sous le nom du fictif Amico di Sandro, sont, en effet, très proches de celles de son maître, par leur charme et leur délicatesse nerveuse : Vierge à l'Enfant tenant un livre , au musée de Berlin ; Histoire d'Esther représentée sur des panneaux de cassoni (coffres de maria […] […] Lire la suite
LIPPI Fra FILIPPO (1406-1469)
Placé tout jeune chez les Carmes de Florence, le futur peintre Filippo Lippi prononce ses vœux à quinze ans, quitte le monastère dix ans plus tard tout en gardant l'habit, part pour Padoue, revient à Florence (en 1437), mais non au couvent, s'attire quelques difficultés avec les autorités civiles et religieuses en raison de son existence peu monacale, reçoit des bénéfices ecclésiastiques dont il e […] […] Lire la suite
LOMBARDIE
Dans le chapitre « « Ouvraige de Lombardie » » : […] En raison de ces antécédents, on observe, pendant la seconde moitié du xiv e siècle, en Lombardie, sous le règne des Visconti, une extraordinaire floraison de peintures murales et de miniatures anonymes. C'est là la source d'une tradition artistique qui sera longtemps caractéristique de l'esprit lombard. Dans les fresques de Mocchirolo (aujourd'hui à Brescia), de Vertemate, de Solaro, de Lentate […] […] Lire la suite
LOMBARDO LES
Famille d'architectes et de sculpteurs originaire des environs de Lugano qui se fit connaître par son activité en Vénétie au xv e et au xvi e siècle. Pietro (1430-1515), son plus remarquable représentant, se forme à Florence sous la direction de Bernardo Rosselino et de Desiderio da Settignano, puis gagne Venise où il exécute les monuments funéraires des doges Marcello et Malipiero, ainsi que de […] […] Lire la suite
LORENZO MONACO PIERO DI GIOVANNI dit (1370-apr. 1425)
Entré à vingt ans chez les Camaldules du couvent de Sainte-Marie-des-Anges, à Florence, Lorenzo Monaco épanouit son talent dans l'atelier d'enluminure qui fleurissait au monastère depuis le début du siècle. Mais le célèbre scriptorium n'était nullement fermé aux courants extérieurs : Lorenzo Monaco travaille sans doute avec Agnolo Gaddi, et ses premières enluminures (datées de 1394 et 1395) comme […] […] Lire la suite
MANTEGNA ANDREA (1431-1506)
La personnalité de Mantegna et son œuvre ont pris un relief et une importance exceptionnels : c'est Mantegna en effet qui, dans les villes de la vallée du Pô, a rompu définitivement avec le style gothique, toujours vivace en plein milieu du xv e siècle. Dès le début de sa précoce activité, l'artiste a pris position en faveur du renouveau et du progrès de la peinture. Jamais, au cours de sa longu […] […] Lire la suite
MANTEGNA (exposition)
La première rétrospective consacrée à Andrea Mantegna au musée du Louvre, à Paris, du 26 septembre 2008 au 5 janvier 2009, amène le visiteur au cœur du Quattrocento italien. Là, une confrontation perspicace des œuvres du maître avec celles de ses contemporains permet, en l'espace de près de 190 œuvres, de révéler les moments clés de la vie de l'artiste. Mantegna entre à dix ans comme apprenti da […] […] Lire la suite
MARQUETERIE
Dans le chapitre « La marqueterie sur bois » : […] Les origines de la marqueterie de bois sont encore très mal connues aujourd'hui, mais il semble que son apparition coïncida, en Italie, avec l'utilisation du bois nu qui n'advint pratiquement pas avant le xiv e siècle. Jusqu'à cette époque, les objets de bois étaient en effet recouverts de stuc ou de peinture. À ce facteur s'ajoute le développement rapide du mobilier, petit ou grand, profane et […] […] Lire la suite
MASACCIO (1401-env. 1429)
Auteur d'un petit nombre d'œuvres, Masaccio représente dans la peinture ce bref moment de l'histoire de Florence au cours duquel, après la terrible crise de 1348 et la lente reprise de la seconde moitié du siècle, la ville est en train de devenir la capitale d'un État régional. Avec la conquête de Pise (1406), Florence réalise une aspiration séculaire et peut se donner l'illusion, pour la dernière […] […] Lire la suite
MELOZZO DA FORLI (1438-1494)
Disciple de Piero della Francesca, Melozzo da Forli, dont l'activité se partage entre Rome, les Marches (Urbin, Lorette) et la Romagne (Forli), transpose les figures monumentales, impassibles, de son maître dans un registre expressif et mouvementé d'un rare pouvoir émotionnel. L'ampleur des silhouettes dans le Christ bénissant du Quirinal (env. 1480), surtout dans les figures de Prophètes à San […] […] Lire la suite
MICHELOZZO DI BARTOLOMMEO (1396-1472)
Architecte et sculpteur florentin, Michelozzo di Bartolommeo se forme, très jeune, dans les ateliers de la monnaie de Florence et collabore avec Ghiberti à la première porte du Baptistère, puis au Saint Matthieu d'Or San Michele. Il s'associe ensuite avec Donatello, travaillant notamment à la réalisation des œuvres en bronze dont celui-ci est chargé : le Saint Louis d'Or San Michele, le tombeau […] […] Lire la suite
MONTAGNA BARTOLOMEO (1450-1523)
Originaire de Brescia, Montagna fut à Vérone l'élève de Domenico Morone. Mais l'art de celui-ci, issu de Mantegna, est moins déterminant dans son œuvre que l'exemple d'Antonello de Messine. Montagna réagit en effet à la nouveauté que constitue l'espace unifié, la vue en perspective montante, l'enveloppe tonale de la Pala de San Cassiano comme le montre la Madone avec quatre saints (1480, musée d […] […] Lire la suite
NANNI DI BANCO (1390 env.-1421)
Fils d'Antonio di Banco Falco, sculpteur assez obscur mais attaché au chantier du Dôme de Florence, Nanni di Banco fut « immatriculé » à l'Arte di maestri di pietra (corporation qui correspondait à sa spécialité) le 2 février 1405 ; il semble qu'il ait alors atteint tout juste ses quinze ans. Sa précocité fut donc des plus remarquables puisque, dès 1406, il exécuta sous la responsabilité de son p […] […] Lire la suite
NATURE MORTE
Dans le chapitre « L'Antiquité classique : trompe-l'œil et « Carpe diem » » : […] La nature morte en tant que genre pictural à part entière trouve son origine en Grèce, au début de la période hellénistique, quand apparaît, à côté de la peinture monumentale (mégalographie) ou sur panneau d'inspiration mythologique et historique, un art tourné vers la nature et la vie quotidienne, privilégiant la description de victuailles, de fleurs et de menus objets (rhopographie). De cette p […] […] Lire la suite
NICOLAS V, TOMMASO PARENTUCELLI (1397-1455) pape (1447-1455)
Né le 15 novembre 1397 à Sarzana (république de Gênes), mort le 24 mars 1455 à Rome, Tommaso Parentucelli a neuf ans lorsque son père meurt. Il étudie le droit à Bologne, mais, faute de moyens, doit interrompre son cursus. Il travaille alors pendant deux ans comme tuteur chez une riche famille florentine cultivée. Après avoir terminé ses études universitaires, il entre, à vingt-deux ans, au servi […] […] Lire la suite
ORDRES, architecture
Dans le chapitre « Redécouverte des ordres antiques et règles modernes » : […] Le système moderne des ordres résulte d'un compromis entre les prescriptions de Vitruve, l'étude des monuments romains et la recherche de règles idéales, compromis dont la lente élaboration justifie l'appellation « première renaissance » donnée à sa première phase, dont les avatars caractérisent l'effort de normalisation du xvi e siècle, et qui se stabilise au xvii e autour de deux ou trois règl […] […] Lire la suite
PAYSAGE, peinture
Dans le chapitre « L'Europe » : […] L'Europe et le Proche-Orient ont eu une littérature érémitique et un culte des beautés naturelles comparables à ceux de l'Extrême-Orient. Cela est vrai si l'on en juge par la situation des plus anciens ermitages qui dominent de haut des groupes de montagnes et de vallées, des gorges et des forêts sauvages, des étendues d'eau. Toutefois, pendant tout le Moyen Âge européen, les éléments de paysage […] […] Lire la suite
PERSPECTIVE
Dans le chapitre « Théorie et pratique de la perspective pendant la Renaissance en Europe » : […] On reconnaît communément à la Renaissance italienne le mérite de la découverte des lois de la perspective : découverte révolutionnaire, qui non seulement transforme le cours des arts figuratifs, qu'elle soustrait aux méthodes artisanales et à la spatialité contradictoire du Moyen Âge – bidimensionnalité et perspective inversée byzantine, multiples variantes des schémas à axe de fuite, présentatio […] […] Lire la suite
PÉRUGIN (1448-1523)
« Perugino [...] è il meglio mastro d'Italia », écrit en 1500 Agostino Chigi, et il ne fait qu'exprimer une opinion répandue parmi les contemporains : c'est Pietro Vannucci, dit il Perugino , que le jeune Raphaël a choisi pour maître ; le pape, Ludovic le More, Isabelle Gonzaga font appel à lui ; il est si surchargé de travail qu'il a deux ateliers ( botteghe ), l'un à Pérouse, l'autre à Florenc […] […] Lire la suite
PIÉMONT
Dans le chapitre « Les arts roman et gothique » : […] L'architecture romane a laissé de nombreux monuments, où s'affirme la préférence de l'époque pour la brique et la pietra serena ; elle est marquée par l'activité du moine Guglielmo da Volpiano, qui œuvra à San Benigno de Fruttuaria (à partir de 997) et à Saint-Bénigne de Dijon ; il vécut à San Michele alle Chiuse, près de Turin, à Cluny et à Dijon, voyagea à travers la Basilicate et la Campanie, […] […] Lire la suite
PIERO DELLA FRANCESCA (entre 1415 et 1420-1492)
Les artistes de la Renaissance aspiraient à donner une image rigoureusement parfaite de la réalité naturelle, qui soit capable de transmettre quelque chose de son origine divine. Piero della Francesca fut l'un des principaux partisans de cette idée. L'étude des mathématiques lui offrit le moyen d'atteindre la perfection des formes qu'il rendit solennelles et impassibles, en les géométrisant en fon […] […] Lire la suite
PIERO DI COSIMO (1461-env. 1521)
On ne sait presque rien sur la vie du peintre florentin Piero di Cosimo. Pourtant, parmi les figures du Quattrocento finissant, la sienne est l'une des plus présentes. Dans Le Vite , Vasari a réussi à dresser une image vivante et particulièrement convaincante de sa personnalité et de son art ; mais cette réussite même est gênante et risque, aujourd'hui encore, de voiler la vraie signification d'un […] […] Lire la suite
PINTURICCHIO BERNARDINO DI BETTO dit (1454-1513)
Pinturicchio travaillait à Pérouse avec Pérugin, lorsque Sixte IV, en 1481, appela celui-ci à participer au décor de la chapelle Sixtine, avec Luca Signorelli, Botticelli, Ghirlandaio, et Cosimo Rosselli, assisté de Piero di Cosimo. Pinturicchio y fait ses débuts sous la direction de son maître avec la Circoncision du fils de Moïse . Après l'achèvement de la chapelle, il demeure à Rome et peint l' […] […] Lire la suite
PISANELLO ANTONIO PISANO dit (av.1395-1455?)
Peintre, dessinateur et médailleur italien. Formé à Vérone dans l'ambiance du gothique international, près de Stefano da Zevio, Pisanello reçut à Venise une impulsion nouvelle de Gentile da Fabriano : La Madone à la caille (Castelvecchio, Vérone), œuvre de jeunesse, témoigne de cette ouverture à une poétique nouvelle, qu'exprime encore L'Annonciation de San Fermo Maggiore, toute en lignes mélodi […] […] Lire la suite
POLLAIUOLO ANTONIO BENCI dit (1432-1498)
Peintre, sculpteur , orfèvre et graveur, Antonio Pollaiuolo dirige à Florence, avec la collaboration de son frère Piero, un atelier très achalandé. Il exécute des portraits , des médailles, des statues pour les Médicis et l'aristocratie florentine, des fresques et des broderies pour les églises, des tombeaux pour les papes : Laurent de Médicis écrivait en 1489 que Pollaiuolo était « le principal m […] […] Lire la suite
POLLAIUOLO PIERO BENCI dit (1443-1496)
Peintre et sculpteur florentin. L'œuvre de Piero Pollaiuolo est difficile à distinguer de celle de son frère Antonio, dont il fut le collaborateur en peinture (fresque et retable de San Miniato, 1467 ; Tobie et l'Ange , pinacothèque de Turin) comme en sculpture ( Tombeau de Sixte IV et Tombeau d'Innocent VIII au Vatican). En 1469, le tribunal de la Mercanzia chargea Piero Pollaiuolo de peindre s […] […] Lire la suite
POUILLES
Dans le chapitre « Renaissance et baroque » : […] En cinq cents ans, la politique des rois de Naples, Angevins, Aragonais ou Bourbons, ne varie guère à l'égard de cette région, exclue des grandes voies de communication désormais tournées vers l'Occident après la chute de Constantinople et la découverte de l'Amérique. Les habitants des Pouilles réagissent par une attitude de méfiance à l'égard de la capitale à laquelle ils préfèrent, pour le comme […] […] Lire la suite
RIZZO ANTONIO (mort apr. 1499)
Architecte et sculpteur originaire de Vérone, Antonio Rizzo est signalé en 1465 à la chartreuse de Pavie. Il est probable qu'avant cette date il avait travaillé à Venise, notamment avec Antonio Bregno à l'arc Foscari, env. 1457. Dans les textes anciens, Rizzo est souvent confondu soit avec Bregno, soit avec Andrea Riccio. Sa première œuvre personnelle, le monument Giustiniani à Sant'Eufemia (après […] […] Lire la suite
ROME
Dans le chapitre « Renaissance » : […] La Renaissance fut d'abord florentine. Mais, une fois admis le principe d'un art fondé sur l'imitation concertée de la nature et de l'antique, Rome reprendra la prééminence. Quand, au xv e siècle, après l'épisode de la papauté d'Avignon et la crise du Schisme, elle recouvre son rang de ville pontificale, elle est l'objet de l'universel intérêt des humanistes. Alberti, Francesco di Giorgio, Giulia […] […] Lire la suite
ROSSELLINO LES
Matteo di Domenico Gambarelli, originaire de Settignano, eut cinq fils qui se consacrèrent tous à l'architecture et à la sculpture. Deux d'entre eux sont à mettre au rang des artistes majeurs de la première Renaissance italienne. L'aîné, Bernardo, surnommé Rossellino (1409-1464), fut surtout un architecte. Il fut successivement au service des papes Eugène IV, Nicolas V et Pie II. Nicolas V l'emplo […] […] Lire la suite
SASSETTA STEFANO DI GIOVANNI dit (1390 env.-1450)
Formé à Sienne, Sassetta, dès sa première œuvre connue — le retable peint entre 1423 et 1426 pour L'Arte della lana (aujourd'hui dispersé) —, montre un style déjà affirmé dont les sources ne sont pas seulement siennoises : les leçons de son maître présumé, Giovanni Fei, l'exemple des peintres qui faisaient survivre, sans la renouveler, la grande tradition du xiv e siècle (Andrea Vanni, Martino di […] […] Lire la suite
SICILE
Dans le chapitre « Le Quattrocento » : […] Replacée dans l'orbite politique et économique catalane, la Sicile sort de son isolement architectural pour accueillir à nouveau l'art gothique, un gothique tardif, sous ses deux formes alors dominantes : gothique napolitain « durazzesque », caractérisé par des arcs surbaissés et la préférence accordée aux plafonds sur la voûte d'ogives (représenté principalement autour de Messine, on le retrouve […] […] Lire la suite
SIENNOISE ÉCOLE
Dans le chapitre « Du XIVe au XIXe siècle » : […] Les frères Lorenzetti moururent probablement tous les deux durant la peste de 1348 et leur disparition mit fin à la période la plus éclatante de l'école siennoise de peinture. Nombreux furent toutefois les artistes qui, pendant tout le xiv e siècle, reprirent et répandirent sous des formes originales les expériences et les réussites de ces deux maîtres, alors que d'autres se rattachèrent plutôt à […] […] Lire la suite
SIGNORELLI LUCA (1450 env.-1523)
La vigueur dans le traitement plastique de la forme et la violence dramatique du mouvement constituent l'essence du langage figuratif de Signorelli. Cet artiste vécut au moment où la Renaissance italienne traversait une crise profonde de la pensée et du goût. Son activité se situe en Toscane, dans les Marches, à Rome et en Ombrie ; elle témoigne d'une inspiration dramatique qui s'exprime avec une […] […] Lire la suite
SOLARI LES
Famille d'artistes italiens. On ignore quels furent les débuts de Cristoforo Solari dit il Gobbo (actif de 1489 à 1520), sculpteur et architecte, frère aîné du peintre Andrea Solario. En 1489, il est à Venise, travaillant à l'autel de la chapelle Saint-Jean (détruit) dans l'église Santa Maria della Carita. Mais l'essentiel de sa carrière se déroule en Lombardie, à Milan et à la chartreuse de Pavie […] […] Lire la suite
THÉÂTRE OCCIDENTAL De la salle de spectacle au monument urbain
Dans le chapitre « Illusions scéniques et vie urbaine » : […] « Nous sommes accoutumés aujourd'hui à connaître des distractions régulières et tarifées qui prennent place entre le travail, le sommeil et la nourriture en des temps et des lieux habituels. Il en allait tout autrement jadis pour la célébration des fêtes. Celles-ci ne représentaient pas comme pour nous un élément nécessaire et hebdomadaire de l'organisation sociale » (P. Sonrel). C'est le xviii e […] […] Lire la suite
TOSCANE
Dans le chapitre « Artistes voyageurs » : […] Les grands chantiers dont se couvre la Toscane, en même temps qu'ils visent à créer des œuvres glorifiant la forte personnalité des centres municipaux – à Sienne, la cathédrale ne fut jamais achevée –, ont pour conséquence première les voyages constants des artistes attirés par les commandes : le dialogue, ainsi, dépasse souvent les collines toscanes. Giotto avait séjourné à Rome, à Assise, à Pado […] […] Lire la suite
TURA COSMÈ (1430 env.-1495)
En 1449, Piero della Francesca et Rogier van der Weyden séjournent à Ferrare. Cosmè Tura, dont l'activité est attestée dès 1451, y connaît certainement leurs œuvres avant de partir pour Padoue, où il se fixe probablement jusqu'en 1456 et où il découvre Squarcione, Mantegna, Donatello. À partir de ces expériences, il élabore un style profondément original qui marquera à travers lui toute l'école fe […] […] Lire la suite
UCCELLO PAOLO (1397-1475)
Uccello est un peintre soucieux avant tout de pousser ses recherches dans une direction scientifique ; mais la science sur laquelle il s'appuie, l'optique de son temps, ou perspective , reste essentiellement psychologique ; son intellectualisme extrême l'amène à condenser, dans une exécution impeccable et avec un acharnement d'artisan poussé au paroxysme, des aspects de la réalité soigneusement in […] […] Lire la suite
URBIN
S'intégrant magnifiquement dans le cercle harmonieux des collines des Marches qui descendent de la région de Montefeltro à la mer Adriatique, la petite ville d'Urbin tire sa renommée de l'art né entre ses murs pendant la Renaissance. C'est alors qu'elle se peupla d'architectes, de peintres, de sculpteurs, d'hommes de lettres et de poètes, venus des contrées les plus diverses, non seulement d'Ita […] […] Lire la suite
VENEZIANO DOMENICO (1400 env.-1461)
Peintre vénitien. On ne sait quand Domenico quitta sa ville natale ni quels maîtres il y avait eus. C'est de Pérouse qu'il vint à Florence, en 1439, pour décorer le chœur de Sant'Egidio, avec divers collaborateurs, parmi lesquels Piero della Francesca. La destruction de ces fresques et de celles qu'il avait peintes auparavant chez les Baglione à Pérouse nous prive de précieux points de repère sur […] […] Lire la suite
VENISE
Dans le chapitre « La civilisation gothique » : […] Au xiv e siècle, la république de Venise dut mener énergiquement une double lutte : sur mer, contre sa rivale Gênes, qui entravait son commerce avec l'Orient, et, sur terre, contre les seigneuries limitrophes, qui pouvaient faire obstacle à sa vie économique et à ses exportations dans la vallée du Pô et en Europe. Mais des contacts plus étroits avec le continent et les annexions territoriales ult […] […] Lire la suite
VERROCCHIO ANDREA DEL (1435-1488)
Andrea di Michele di Francesco di Cione reçut comme surnom, selon un usage assez fréquent, celui de son premier maître l'orfèvre Giuliano Verrochi. Élève puis collaborateur de Donatello, il devint, à la mort de celui-ci, le sculpteur attitré des Médicis. Pour eux, il exécuta le tombeau de Pierre et Jean de Médicis, étonnant sarcophage de bronze et de porphyre (1472, San Lorenzo, Florence), le Dav […] […] Lire la suite
VILLA, histoire
Dans le chapitre « La Renaissance » : […] Le développement de la demeure aristocratique à la campagne : villa, country house , maison des champs, etc., est commun à tous les pays occidentaux, mais le phénomène a longtemps été dominé par le souvenir de la villa romaine. Les écrits des deux Pline et de Vitruve, les résultats d'innombrables fouilles archéologiques permettent d'apprécier l'importance de ces demeures au sein d'exploitations ag […] […] Lire la suite
VITALE DA BOLOGNA VITALE CAVALLI dit (1309 env.-av. 1361)
L'art de Vitale est issu de Giotto par l'intermédiaire de l'œuvre de Bernardo Daddi ( Polyptyque de Santa Maria dei Denti , pinacothèque de Bologne) et se caractérise par le sens de la réalité quotidienne, de la vie et du mouvement : geste tendre de la Vierge dans telle Madone à l'Enfant (collection particulière) ou dans la Nativité provenant de Mezaretta ; danse allègre des anges sur la même fr […] […] Lire la suite
WARBURG ABY (1866-1929)
Dans le chapitre « Le détour hopi » : […] En 1903, lors d'une fête de famille, Max se livrait à une imitation de son aîné, le représentant assis à son bureau, écrivant une étude sur la coutume des Médicis de porter des chaussettes blanches à pois bleus et l'expliquant par l'influence flamande. Le pseudo-Aby finissait par déclarer que son texte serait si dense et si complexe que personne ne le comprendrait jamais. Sur un mode moins facétie […] […] Lire la suite
Andrea Della Robbia, Adoration de l'Enfant. 1479. Terre cuite vernissée. Église du couvent de La Verna, Toscane.
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Domenico Ghirlandaio, Adoration des bergers, 1485. Chapelle Sasseti, Santa Trinità, Florence.
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La « Costruzione legitima », ou construction selon les lois de L.B. Alberti d'après C. Grayson (S. Edgerton Jr., « Alberti's Perspective : a New Discovery and a New Evaluation » in « Art Bulletin », XLVIII, 1966)
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La « Costruzione legitima », ou construction selon les lois de L.B. Alberti, d'après A. Parronchi (S. Edgerton Jr., « Alberti's Perspective : a New Discovery and a New Evaluation », in « Art Bulletin », XLVIII, 1966).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Antonello de Messine (1430-1479) : Autoportrait. National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.
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Francesco LAURANA, Battista Sforza, marbre, h: 50 cm. Musée du Bargello, Florence, Italie.
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Andrea del Castagno (1421-1457), Boccace, fresque. Galleria degli Uffizi, Florence, Italie.
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Buste de la duchesse Battista Sforza, F. Laurana
Francesco Laurana, «Buste de la duchesse Battista Sforza», 1460. Marbre. Hauteur: 50 cm. Musée du Bargello, Florence.
Crédits : Rabatti-Domingie/ AKG-images
Cantoria de la cathédrale de Florence, L. della Robbia
Luca della Robbia, détail de la Cantoria de la cathédrale de Florence, 1431-1439, marbre. Aujourd'hui au museo dell'Opera del Duomo, Florence, Italie.
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Façade de la cathédrale, Prato, Italie.
Crédits : Mohsen Ramezanimorad/ Eyeem/ Getty Images
Chapelle du palais, Medici-Riccardi, Michelozzo di Bartolomeo
Chapelle du palais Medici-Riccardi. Michelozzo di BARTOLOMMEO, architecte. Fresques de Benozzo GOZZOLI, 1459. Medici-Riccardi, Florence, Italie.
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Château de Cafaggiolo, dans le Mugello (Toscane).Château médiéval modifié à la Renaissance par Bartolommeo di Michelozzo.
Crédits : K & B News Foto, Florence, Bridgeman Images
Tour et cour intérieure du château Sforza, Milan.
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Coupole de Santa Maria del Fiore, Florence
« Ample au point de couvrir de son ombre tous les peuples de Toscane » (Leon Battista Alberti), la coupole imaginée par Brunelleschi s'avère, outre un tour de force architectural, un geste politique matérialisant l'humanisme de la Renaissance.
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Cour d'honneur du palais ducal, Urbino
La cour d'honneur du palais ducal, Urbino, réaménagé par Luciano Laurana en 1465.
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Cour du Palais Medici-Riccardi, Florence
Palais Medici-Riccardi, Florence. Cour intérieure. Architecte : Bartolommeo di Michelozzo.
Crédits : K & B News Foto, Florence, Bridgeman Images
Andrea VERROCCHIO, Dame au bouquet, après 1475, marbre, h: 61 cm. Musée du Bargello, Florence, Italie.
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Andrea del CASTAGNO, David. Détail d'un bouclier de parade, peinture sur cuir. National Gallery of Art, Washington, Etats-Unis.
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Andrea VERROCCHIO, David, bronze, h: 126 cm. Musée du Bargello, Florence, Italie.
Crédits : Bridgeman Images
Donatello, David. Vers 1430-1433. Bronze. Museo nazionale del Bargello, Florence, Italie.
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Détail de
Au plus près du tableau, le secret de l'œuvre. Cette approche a inspiré de maîtres livres. On la retrouve, sous une forme technologique, dans l'Art Project de Google. Ici, un détail de La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli (1483-1485). Le tableau est exposé...
Crédits : Google Art Project
Filippino LIPPI, Discussion de saint Pierre avec Simon le Magicien et Crucifixion de saint Pierre, fresque. Chapelle Brancacci, Santa Maria del Carmine, Florence, Italie.
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Escalier des Géants du palais des Doges
Escalier des Géants, palais des Doges, Venise. Architecte : Antonio Rizzo. Statues de Mars et de Neptune par Jacopo Sansovino.
Crédits : Francesco Turio Bohm, Bridgeman Images
Fra Angelico : Saint Dominique
Saint Dominique, fondateur de l'ordre dominicain, peint par Fra Angelico. «La Madone des ombres», fresque, vers 1450, détail. Museo di San Marco, Florence.
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Fresque du cycle de La Légende de la Vraie Croix, P. della Francesca
Piero della Francesca (entre 1415 et 1420-1492), Adoration de la Sainte Croix, à gauche, et La Rencontre de Salomon et de la reine de Saba, à droite, fresque du cycle de La Légende de la Vraie Croix. Chœur de San Francesco, Arezzo, Italie.
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Hôpital Majeur, Milan, cour intérieure. Architecte : Filarète.
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Paolo Uccello (1397-1475), La Bataille de San Romano, 1455-1460. Huile sur toile, 182 cm X 323 cm. Musée des Offices, Florence, Italie.
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Façade de la cathédrale, Pienza (Italie). Architecte : Bernardo Rossellino.
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Domenico GHIRLANDAIO, La Cène, 1480, fresque. Ognissanti, Florence, Italie.
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Réalisée à la suite d’une commande du duc de Milan, Ludovic Sforza, qui souhaitait faire de Santa Maria delle Grazie le mausolée de sa famille, La Cène connut une gestation difficile. De plus, la technique choisie par Léonard de Vinci, qui utilisa de la peinture...
Crédits : Universal History Archive/ Getty Images
Luca Signorelli (1450 env.-1523), La Cène, panneau de prédelle. Galleria degli Uffizi, Florence, Italie.
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Andrea Mantegna (1431-1506), La Chambre des époux ,de 1467 à 1474. Palais ducal de Mantoue, Italie.
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La Chambre des époux, A. Mantegna
Andrea Mantegna, La Chambre des époux. 1473. Fresque. 270 cm de diamètre. Palais ducal, Mantoue, Italie.
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Andrea Mantegna, «Rencontre entre Ludovico III Gonzague et son fils le cardinal Francesco, 1465-1474». Détail: vue de Mantoue avec des architectures romaines. Fresque à la détrempe. «La Chambre des époux», Palais ducal, Mantoue, Lombardie.
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La Cité idéale (détail), œuvre attribuée à différents artistes (Luciana Laurana, Francesco Giorgio Martini ou Piero della Francesca, entre autres). Seconde moitié du
Crédits : G. Dagli Orti/ De Agostini/ Getty Images
Léonard de Vinci (1452-1519), La Dame à l'hermine (Cecilia Gallerani), huile sur bois, 1488-1490. Musée de Cracovie, Pologne.
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Piero di Cosimo (1461 env.-1521),La Mort de Procris. Vers 1495. Huile sur bois. 65 cm X 184 cm. The National Gallery, Londres.
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Fra Angelico (1400 env.-1455), La Nativité (avec sainte Catherine d'Alexandrie et saint Pierre le Martyr). Fresque, 1442. Museo di San Marco, Florence.
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Piero della Francesca, détail de «La Résurrection du Christ», vers 1460-1464. Fresque. Pinacoteca comunale, Sansepolcro.
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Piero di Cosimo (1461 env.-1521), La Sainte Face de Lucques. Musée des Beaux-Arts de Budapest.
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Giovanni Bellini (1425 env.-1516), La Transfiguration, panneau peint vers 1485. Musée de Naples, Italie.
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Masaccio (1401 env.-1429), La Trinité (avec la Vierge, saint Jean et les donateurs), fresque peinte en 1427-1428. Église Santa Maria Novella, Florence.
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Piero della Francesca, détail de «La Victoire de Constantin sur Maxence». Fresque appartenant au «Cycle de la légende de la Vraie Croix», vers 1457-1458. San Francesco, Arezzo.
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Luca Signorelli (1450 env.-1523), La Vie de saint Benoît, fresque. Cloître de l'abbaye de Monteolivetto Maggiore, près de Sienne, Italie.
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Domenico GHIRLANDAIO, détail d'une scène du cycle de La Vie de saint François d'Assise, 1485, fresque. Santa Trinità, chapelle Sassetti, Florence, Italie.
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Luca Della Robbia, La Vierge de la Roseraie.
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Jacopo Bellini, La Vierge d'humilité adorée par Lionel d'Este. Vers 1470. Peinture sur bois, 60 cm × 40 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Piero della Francesca, «L'Adoration de la Sainte Croix». Fresque appartenant au «Cycle de la Légende de la Vraie Croix», vers 1452-1459. San Francesco, Arezzo.
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Sandro Botticelli, L'Adoration des mages, 1475 env. Détrempe sur bois, 111 cm X 134 cm. Musée des Offices, Florence.
Crédits : Rabatti - Domingie/ AKG-images
Donatello (1383 ou 1386-1466), Le Banquet d'Hérode, bas-relief en bronze,1423-1427. Fonts baptismaux de San Giovanni à Sienne, Italie.
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Masolino (1383 env.-env. 1440), Le Banquet d'Hérode, fresque. Baptistère de Castiglione d'Olona, Varèse, Italie.
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Piero della Francesca (entre 1415 et 1420-1492), Le Baptême du Christ, tempera sur panneau, vers 1450. National Gallery, Londres.
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Le Cardinal Bessarion devant le reliquaire donné à la Scuola della Carità de Venise, G. Bellini
Gentile BELLINI, Le Cardinal Bessarion devant le reliquaire donné à la Scuola della Carità de Venise, huile sur bois. Kunsthistorisches Museum, Vienne.
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Jacopo Bellini (1400-1470), Le Christ aux Enfers. Museo Bottacin e Museo Civico, Padoue, Italie.
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Antonello de Messine (1430-1479), Le Christ mort porté par un ange. Musée du Prado, Madrid.
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Fra Filippo Lippi, Le Couronnement de la Vierge, vers 1441. Détrempe sur bois. Musée des Offices, Florence, Italie.
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Giovanni Bellini (1425 env.-1516), Le Couronnement de la Vierge, panneau central du retable de Pesaro, peint de 1471 à 1474. Musée de Pesaro, Italie.
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Fra Angelico (1400 env.-1455), Le Jugement dernier. Museo di San Marco, Florence.
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Donatello (1383 ou 1386-1466), Le Prophète Habacuc, statue en marbre réalisée pour le campanile de Florence, entre 1415 et 1436. Museo dell'Opera del Duomo, Florence, Italie.
Crédits : Bridgeman Images
Le Sacrifice d'Isaac, L. Ghiberti
Lorenzo Ghiberti, Le Sacrifice d'Isaac, 1401. Bronze partiellement doré, 45 cm × 38 cm. Musée du Bargello, Florence, Italie. Ce panneau fut présenté au concours pour la seconde porte du baptistère de Florence, en 1401.
Crédits : L. Mennonna, courtesy of Italian Ministry for Cultural Heritage and Activities
Gentile Bellini (1429-1507), Le Sultan Mahomet II, huile sur toile, 1480. National Gallery, Londres
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Filippino Lippi (1457?-1504), Le Triomphe de saint Thomas, 1488-1493, fresque. Chapelle Carafa, église Santa Maria sopra Minerva, Rome.
Crédits : V.Pirozzi/ De Agostini/ Getty Images
Lorenzo Ghiberti (1378 ou 1381-1455), L'Histoire de Noé, panneau de bronze. Baptistère de Florence, Italie.
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L'Ospedale degli Innocenti, Florence
Façade de l'Ospedale degli Innocenti, Florence (Italie). Architecte : Filippo Brunelleschi.
Crédits : Bridgeman Images
Andrea Mantegna, «Ludovico Gonzague, duc de Mantoue, avec sa famille et la cour», 1465-1474. Détail: la comtesse Barbara de Brandebourg. Fresque à la détrempe. «La Chambre des époux», Palais ducal, Mantoue, Lombardie.
Crédits : Electa/ AKG-images
Machiavel, marbre attribué à Antonio Pollaiuolo. Musée du Bargello, Florence, Italie.
Crédits : Bridgeman Images
Antonio POLLAIUOLO, Martyre de saint Sébastien, env. 1475, huile sur bois. National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Nef de Sant'Andrea, Mantoue (Italie). Architecte : Leon Battista Alberti.
Crédits : Bridgeman Images
Palais Dario, Venise, 1487. Architecte : Pietro Lombardo.
Crédits : David Lees, Bridgeman Images
Cour d'honneur du palais ducal, Urbino, Italie. Architecte : Luciano Laurana.
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Palais ducal, Urbino : studiolo
Les marqueteries du «studiolo» du duc Frédéric de Montefeltre, palais ducal, Urbino, sont l'œuvre de Baccio Pontelli. Elles ont peut-être été exécutées d'après des dessins de Francesco di Giorgio et de Botticelli. XVe siècle.
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Palais Medici-Riccardi, Florence
Palais Medici-Riccardi, Florence. Architecte : Bartolommeo di Michelozzo.
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Palazzo Pitti, Florence, 1446. Projet de l'architecte Flippo Brunelleschi.
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Palazzo Rucellai, Florence. Architecte : Bernardo Rossellino. La façade est attribuée à Leon Battista Alberti.
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Palazzo Vecchio, Florence, salle de l'Audience. Décor de Benedetto et Giuliano da Maiano, fresques de Francesco Salviati.
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Ercole de ROBERTI, Pietà, huile et détrempe sur bois. Walker Art Gallery, Liverpool, Royaume-Uni.
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Michel-Ange, Pietà, marbre. Saint-Pierre de Rome, Italie.
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Benedetto da MAIANO, Pietro Mellini, 1474, marbre, h: 53 cm. Musée du Bargello, Florence, Italie.
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Filippino LIPPI, Portrait de jeune homme, National Gallery of Art, Washington, États-Unis.
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Piero di Cosimo, «Portrait de Simonetta Vespucci», vers 1475. Huile sur bois, 57 cm × 42 cm. Musée Condé, Chantilly.
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Antonello de Messine (1430-1479) : Portrait d'homme dit Le Condottiere, 1475. Musée du Louvre, Paris.
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Andrea del Castagno (1421 env.-1457), Portrait équestre de Niccolo da Tolentino, 1456, fresque. Santa Maria del Fiore, Florence, Italie.
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Gentile Bellini (1429-1507), Procession sur la place Saint-Marc à Venise, huile sur toile, 1496. Galleria dell'Accademia, Venise.
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L’Homme de Vitruve, Léonard de Vinci
Inspiré du traité d’architecture de Vitruve, ce dessin, symbole de l’humanisme triomphant, représente les proportions idéales du corps humain tel qu’il s’inscrit dans un cercle. Léonard de Vinci, L’Homme de Vitruve, v. 1489-1490. Pointe métallique, plume et encre...
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Vittore Carpaccio (1460 env.-1526), Rencontre à la porte Dorée, huile sur panneau. Galleria dell'Accademia, Venise.
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Vittore Carpaccio (1460 env.-1526), Saint Augustin dans son cabinet de travail. Vers 1503. Huile sur toile. 143 cm X 162,5 cm. Scuola di San Giorgio degli Schiavoni, Venise.
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Donatello (1383 ou 1386-1466), Saint Georges, statue qui ornait une niche de l'église Or San Michele à Florence (ici copie du XIXe siècle, et, Saint Georges et le dragon, bas-relief, marbres. Musée du Bargello, Florence.
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Paolo Uccello (1397-1475), Saint Georges et le dragon, huile sur toile, vers 1460. National Gallery, Londres.
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Lorenzo Ghiberti, Saint Jean-Baptiste, 1414-1416, bronze. Niche extérieure d'Or' San Michele, Florence.
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Antonio ROSSELLINO, Saint Jean-Baptiste enfant , 1477, marbre, hauteur : 35 cm. Pour la cathédrale de Florence, aujourd'hui au Bargello, Florence, Italie.
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Antonello de Messine (1430-1479) : Saint Jérôme dans son cabinet de travail. National Gallery, Londres.
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«Saint Pierre en chaire», Masaccio et Masolino.
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Pietro Vannucci dit Pérugin (1448-1523), Saint Sébastien. Vers 1490. Huile sur bois. 176 cm X 116 cm. Musée du Louvre, Paris.
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« Vieille Sacristie » de San Lorenzo, Florence, commencée en 1420. Architecte : Filippo Brunelleschi.
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San Sebastiano, Mantoue (Italie), façade. Architecte : Leon Battista Alberti
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Façade de Santa Maria Novella (Sainte-Marie-Nouvelle), Florence. Architecte : Leon Battista Alberti.
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Façade de Sant'Andrea, Mantoue (Italie). Architecte : Leon Battista Alberti.
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Nef et chœur de Santo Spirito, Florence. Architecte : Filippo Brunelleschi.
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San Francesco, ou Tempio Malatestiano, Rimini. Architecte : Leon Battista Alberti.
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Tombeau du cardinal de Portugal, A. Rossellino
Antonio ROSSELLINO, tombeau du cardinal de Portugal, 1460-1465, marbre, San Miniato al Monte, Florence, Italie.
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Tombeau du doge Vendramin, T. et A. Lombardo
Tullio et Antonio LOMBARDO, tombeau du doge Vendramin, 1493, marbre. San Giovanni e Paolo, Venise, Italie.
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Agostino di DUCCIO, Vierge à l'Enfant, marbre. Musée du Louvre, Paris.
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Fra Filippo LIPPI, Vierge à l'Enfant avec deux anges, détrempe sur bois. Galleria degli Uffizi, Florence, Italie.
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Andrea Mantegna (1431-1506), La Vierge et l'Enfant entourés de six saints et adorés par Gian Francesco II Gonzaga, dite Vierge de la Victoire. 1495 ou 1496. Tempera, peinture à l'huile (?) sur toile. 258 cm X 168 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Cosmè TURA, Vierge en trône, panneau central du Polyptyque Roverella, 1470-1474, tempera sur bois. National Gallery, Londres.
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Villa de Laurent de Médicis, Poggio a Caiano
Villa de Laurent de Médicis, Poggio a Caiano (Italie). Architecte : Giuliano da Sangallo.
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Buste de la duchesse Battista Sforza, F. Laurana
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Chapelle du palais, Medici-Riccardi, Michelozzo di Bartolomeo
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Cour du Palais Medici-Riccardi, Florence
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Escalier des Géants du palais des Doges
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Fresque du cycle de La Légende de la Vraie Croix, P. della Francesca
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Le Cardinal Bessarion devant le reliquaire donné à la Scuola della Carità de Venise, G. Bellini
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Le Sacrifice d'Isaac, L. Ghiberti
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