ANALGÉSIE
ACUPUNCTURE
Toutes les civilisations se sont efforcées de combattre la douleur. Le procédé le plus paradoxal (en apparence) est sans doute l'acupuncture , utilisée en Chine depuis plusieurs millénaires, qui consiste à implanter des aiguilles dans certains points précis du corps. Reposant sur des bases théoriques traditionnelles très complexes, sa pratique paraît s'être transmise sans grande modification jusqu […] […] Lire la suite
ANESTHÉSIE
Dans le chapitre « Un acte médical à part entière » : […] L'anesthésie est, par définition, la suspension locale ou générale de la sensibilité. Elle peut apparaître spontanément au cours d'une maladie ou être provoquée. Dans ce dernier cas, l'anesthésie est réalisée par un ensemble d'actes médicaux dont la procédure est maintenant bien codifiée et dont l'objectif est de permettre au patient de subir des actes diagnostiques ou opératoires douloureux, sans […] […] Lire la suite
DOULEUR
Dans le chapitre « Traitements médicamenteux » : […] L'O.M.S. a proposé dans le cadre des douleurs cancéreuses une échelle de décision thérapeutique comportant trois paliers d'analgésiques. Le niveau I correspond aux analgésiques non narcotiques ( paracétamol et aspirine) et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (A.I.N.S.) ; le niveau II, à l'association des analgésiques non narcotiques aux opioïdes mineurs (codéine, dextropropoxyphène) ; le ni […] […] Lire la suite
ÉLECTRO-ANALGÉSIE
Méthode visant à soulager certains syndromes douloureux grâce à des stimulations électriques administrées sur des structures nerveuses pour obtenir un effet d'analgésie. […] […] Lire la suite
ÉLECTROPHYSIOLOGIE
Dans le chapitre « Électrothérapie appliquée » : […] Nous résumons ici les principales modalités, techniques et indications des courants ou des ondes électromagnétiques utilisés en électrophysiothérapie. Le courant continu ou galvanique . C'est un flux d'électrons ininterrompu et unidirectionnel qui a la propriété d'augmenter l'excitabilité au niveau de l'électrode négative et de diminuer celle-ci au niveau de l'électrode positive. Il est utilisé co […] […] Lire la suite
MORPHINE
Dans le chapitre « Propriétés physiologiques » : […] À faible dose, c'est un excitant du système nerveux central, procurant l'euphorie et une certaine ivresse ; les pensées se succèdent à un rythme rapide, alors que les perceptions sensitives sont affaiblies : c'est cette phase qui est recherchée par les toxicomanes. Pour des doses plus élevées survient la phase dépressive qui entraîne le sommeil. La morphine est avant tout, chez l'homme, un anal […] […] Lire la suite
OPIOÏDES
Dans le chapitre « Pluralité des récepteurs et sélectivité des peptides opioïdes » : […] L'utilisation de narcotiques de structures variées avait conduit W. Martin et coll. à proposer l'existence de plusieurs types de récepteurs opiacés. Ainsi, la morphine qui est à la fois fortement analgésique et euphorisante agirait par liaison au récepteur μ. L'éthylkétocyclazocine qui appartient au groupe des benzomorphans se lierait préférentiellement au récepteur κ en donnant un effet sédatif […] […] Lire la suite
SÉROTONINE
Dans le chapitre « Les fonctions centrales » : […] La localisation et le métabolisme de la 5-HT suggèrent qu'elle joue le rôle d'un médiateur. L'implication des neurones sérotoninergiques dans telle ou telle fonction peut être précisée par des expériences qui consistent à léser, à stimuler ou encore à modifier pharmacologiquement leur activité. Le sommeil . L'injection périphérique du 5-HTP engendre en même temps une augmentation de la teneur en […] […] Lire la suite