AKKADIEN ou ACCADIEN, langue
AKKAD
Akkad (du sémitique Akkadû, forme à laquelle le scribe préférait Agadé) désigne à la fois une « ville de royauté » du III e millénaire avant J.-C. et la partie nord de la Babylonie. Du nom de la cité dérive le terme akkadien , qui sert à qualifier la dynastie royale d'Akkad, la population sémitique établie à cette époque en Babylonie et son langage. La dynastie d'Akkad, qui a joué un rôle essenti […] […] Lire la suite
ASSYRO-BABYLONIENNE LITTÉRATURE
Dans le chapitre « Aperçu linguistique » : […] Cet akkadien qui, sous Sargon, acquiert enfin droit de cité appartient à la famille des langues sémitiques. Il en constitue le rameau oriental, le plus anciennement attesté, et assez isolé des autres. Il doit certainement une part de sa singularité à sa longue et étroite coexistence avec la langue sumérienne. L'influence de celle-ci marqua son phonétisme, sa morphologie et sa syntaxe, cependant q […] […] Lire la suite
ATRA-HASIS POÈME D'
Œuvre rédigée en langue akkadienne, qui comptait quelque 1 250 vers à l'origine et qui présente un réel effort de réflexion sur la création et sur le destin de l'homme (cf. traduction in R. Labat, Les Religions du Proche-Orient , Paris, 1970). Elle fut rédigée en Babylonie, peut-être au ~ xvii e siècle ; mais, malgré le grand nombre de témoins qu'on en possède et dont les plus récents datent du ~ […] […] Lire la suite
CHAMITO-SÉMITIQUES LANGUES
Dans le chapitre « Tableau des langues chamito-sémitiques » : […] Le berbère , parlé aujourd'hui au Maghreb, en Libye, au Sahara, ne nous est connu pratiquement que sous sa forme moderne. Il est probable cependant que les inscriptions dites libyques découvertes en Afrique du Nord, et dont la seule datée remonte à 139 avant J.-C., représentent une forme de berbère. Le guanche , qui a été parlé aux Canaries jusqu'au xvii e siècle, a été souvent rattaché à l'ensem […] […] Lire la suite
INDO-EUROPÉEN
Dans le chapitre « Le tokharien et le hittite » : […] Les grands travaux de base étaient déjà écrits lorsque, coup sur coup, à la fin du xix e siècle et au début du xx e , furent découvertes, déchiffrées et interprétées deux nouvelles langues de cette famille linguistique : le tokharien et le hittite. Ces langues allaient renouveler les connaissances de la protolangue et éclairer sur une foule de détails restés jusqu'alors dans l'ombre. Le tokharien […] […] Lire la suite
L'AUTRE RIVE, LE LIBAN (exposition)
Du 27 octobre 1998 au 2 mai 1999, l'Institut du monde arabe à Paris a présenté le patrimoine libanais dans sa diversité – outillage préhistorique, idoles phéniciennes, stèles hellénistiques, mosaïques byzantines, icônes melkites –, mais aussi dans la continuité d'une civilisation méditerranéenne où les mythes naissent des errances du commerce et de la guerre. Plus de cinq cents objets venaient de […] […] Lire la suite
MÉSOPOTAMIE La religion
Dans le chapitre « L'idéologie et les mythes » : […] Les documents qui rendent le mieux les représentations que l'on se faisait de l'ordre surnaturel en lui-même, des dieux, pris singulièrement ou en corps, des rapports de ces dieux entre eux ou avec le monde et les hommes, ce sont avant tout les mythes. C'est, en effet, par recours aux « imaginations calculées » de la mythologie que l'on construisait les réponses vraisemblables, et comme telles s […] […] Lire la suite
MÉSOPOTAMIE L'écriture cunéiforme
Dans le chapitre « L'évolution vers le système classique » : […] Le système cunéiforme classique mit un millénaire environ pour s'élaborer ; il resta, ensuite, inchangé jusqu'à sa disparition. Avec le temps, le gabarit des documents courants s'agrandit : les premiers avaient environ 2,5 cm de côté ; ils eurent désormais une dizaine de centimètres de hauteur, sur 5 de largeur environ, et furent ainsi faciles à manipuler. Évidemment, l'argile se prêtait à tous le […] […] Lire la suite
OUGARIT ou UGARIT
Dans le chapitre « Les textes » : […] Les tablettes trouvées à Ras Shamra comprennent – à côté des textes en langue ougaritique locale notée en alphabet, et quelques textes en hourrite, hittite, chypro-minoen, hiéroglyphes égyptiens – une majorité de textes écrits en akkadien, la langue diplomatique internationale de l'époque , notée en syllabaire. L'ougaritique a servi, outre les poèmes mythologiques déjà évoqués, à noter des rituels […] […] Lire la suite
PALESTINE
Dans le chapitre « Du milieu du xvie siècle à la fin du xiiie : le Bronze récent, la prépondérance de l'Égypte » : […] La conquête de la Palestine par l'Égypte, vers le milieu du xvi e siècle, introduit à l'âge du Bronze récent. La XVIII e dynastie des Aménophis, des Thoutmosis et de Toutânkhamon, ainsi que la XIX e des Ramsès et des Séti, par des raids successifs réussirent à maintenir le protectorat de l'Égypte sur la Palestine. Mais, pendant ces trois siècles et demi, la situation internationale subit d'impo […] […] Lire la suite
Tablette cunéiforme, royaume d'Ougarit
Tablette trouvée sur le site d'Ougarit, écrite en cunéiforme syllabique. Ce système était utilisé pour transcrire l'akkadien, la langue diplomatique du Moyen-Orient au IIe millénaire avant J.-C.
Crédits : De Agostini