AJUSTEMENT STRUCTUREL
ALGÉRIE
Dans le chapitre « Les richesses minières et énergétiques » : […] L'Algérie possède des ressources minières non négligeables. Le minerai de fer, dont l'essentiel des réserves est situé à Gara-Djebilet au sud de Tindouf, est également présent à Ouenza, Bou Khadra, Beni Saf et Zaccar, près de la frontière tunisienne. La production, en 2007, était de l'ordre de 1,6 million de tonnes, mais les capacités maximales de production sont loin d'être atteintes. On estime […] […] Lire la suite
BÉNIN
Dans le chapitre « Les dividendes de la libéralisation » : […] Un fois élu, Nicéphore Soglo s'attela à un immense chantier de reconstruction du pays. Parmi les priorités du gouvernement figurait un rigoureux plan d'ajustement structurel dont les coûts sociaux firent vaciller la jeune démocratie béninoise. Il s'agissait pour la nouvelle équipe non seulement de redresser une économie exsangue, mais aussi de répondre aux attentes matérielles qui s'étaient exprim […] […] Lire la suite
CAMEROUN
Dans le chapitre « Les tensions entre démocratisation et ajustement structurel » : […] La transition politique camerounaise est largement tributaire du contexte de fragilisation des bases économiques de l'État. Suite à l'échec du plan d'ajustement structurel conclu en 1988 avec le F.M.I., la Banque mondiale suspend, en juin 1992, ses paiements et remet en cause l'accord de confirmation signé en décembre 1991, contribuant par là même à aggraver la situation financière du Cameroun. Bé […] […] Lire la suite
COMMERCE INTERNATIONAL Division internationale du travail
Dans le chapitre « Une nouvelle D.I.T. » : […] Progressivement, les pays en développement ont donc ouvert – et spécialisé – leur économie, aidés en cela, au cours des dernières décennies, par les injonctions des plans d'ajustement structurel du F.M.I., par la libéralisation des échanges au sein du G.A.T.T. puis de l'O.M.C. (pour ceux qui y ont adhéré), par le système de préférences généralisées instauré grâce aux efforts de l'O.N.U. (il ga […] […] Lire la suite
CÔTE D'IVOIRE
Dans le chapitre « La succession des crises » : […] L'économie ivoirienne, depuis le premier plan d'ajustement structurel (P.A.S.) en 1981, enchaîne les situations de crise. En 1987, le pays, écrasé par une dette de 10 milliards de dollars américains, se déclarait insolvable et dut répondre avec plus de rigueur encore aux exigences gestionnaires du F.M.I. en un douloureux 4 e P.A.S., associant coupes dans la fonction publique et privatisations. […] […] Lire la suite
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL Aide publique au développement
Dans le chapitre « Du « décollage » économique à la lutte contre la pauvreté » : […] Historiquement peuvent être identifiées quatre grandes phases dans les stratégies de développement adoptées par la communauté internationale. Dans les années 1950 et 1960, la croissance économique et la modernisation représentent le cœur des stratégies de développement. La croissance est vue à cette époque comme le résultat d'une injection massive d'investissements nécessaires au « décollage » é […] […] Lire la suite
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL Histoire
Dans le chapitre « Révolutions manquées » : […] Un point frappe l'observateur. Les derniers grands pays à être entrés dans le train du développement de la première moitié du xx e siècle sont le Japon et la Russie, avant la Première Guerre mondiale. Pourquoi l'Argentine et le Brésil, d'une part, l'Inde et la Chine, d'autre part, n'ont-ils suivi le mouvement qu'avec plusieurs décennies de retard ? Nous avons noté l'obstacle de la colonisation. I […] […] Lire la suite
ÉCONOMIE MONDIALE 1994 : l'assainissement à mi-parcours
Dans le chapitre « Prévenir pour ne pas avoir à guérir » : […] Des préoccupations nouvelles se sont manifestées en 1994 dans les pays industrialisés. Le fait d'être « sorti du tunnel », après la récession la plus accusée depuis cinquante ans, n'a pas provoqué d'euphorie. Un peu partout, la crainte d'un retour de l'inflation a habité les dirigeants, les empêchant de céder à la tentation d'une relance qui aurait effacé les traces des années difficiles. La leço […] […] Lire la suite
ÉCONOMIE MONDIALE 1998 : fin d'un cycle, début d'une nouvelle ère
Dans le chapitre « Crise locale, crise globale » : […] À cet effet de contagion monétaire s'ajoute un effet de contagion financière, les pertes enregistrées dans un pays à la suite d'une dévaluation encourageant les opérateurs à se désengager des marchés perçus comme les plus exposés au risque de change. Auto-entretenue par les comportements mimétiques des agents, la fuite des capitaux provoque l'effondrement des réserves de change, qui entraîne celui […] […] Lire la suite
ÉGYPTE L'Égypte républicaine
Dans le chapitre « Le temps de la libéralisation » : […] L'économie égyptienne connaît dès lors une véritable revitalisation : l'inflation passe à 4,6 % en 1997, la monnaie égyptienne, alignée sur le dollar, se stabilise et le marché noir disparaît. Les réserves en devises de la banque centrale s'élèvent à plus de 20 milliards de dollars pour cette même année. Entre 1996 et 2000, la croissance économique annuelle moyenne est de 5,6 % pendant que le P.I. […] […] Lire la suite
ÉTHIOPIE
Dans le chapitre « Réformes économiques et sociales » : […] Sous l'œil attentif des organisations et des pays donateurs, le nouveau régime poursuit les réformes de libéralisation de l'économie qui avaient déjà été engagées dans les dernières années du Derg. Suivant les consignes du programme d'ajustement structurel du F.M.I., un grand nombre d'entreprises sont privatisées. D'importantes parts dans les secteurs des mines, de l'agroalimentaire, de l'industr […] […] Lire la suite
FMI (Fonds monétaire international)
Dans le chapitre « Des années 1980 au début des années 2000 » : […] Au milieu des années 1980, Julius Nyerere, alors président de la République unie de Tanzanie, interpellait les créanciers de son pays avec cette question : « Faut-il vraiment que nous laissions nos enfants mourir de faim pour payer nos dettes ? » Elle claquera comme un coup de tonnerre pour le Fonds, critiqué pour sa gestion de la dette extérieure des pays du Tiers Monde. La situation avait radica […] […] Lire la suite
GHANA
Dans le chapitre « Les années Rawlings » : […] Cette fois, Rawlings restera au pouvoir plus de dix ans comme chef militaire, puis huit ans comme chef d'État élu. Il s'appuie sur le Provisional National Defence Council (P.N.D.C.), dont sont issus les membres du gouvernement (dont plusieurs civils), qui chapeaute toute la société, dans une grande tentative autoritaire de lutte contre la corruption, l'injustice et l'indiscipline. Mais c'est aussi […] […] Lire la suite
GUINÉE
Dans le chapitre « Concours extérieurs » : […] À peine en place, le nouveau régime politique bénéficie d'un appui international, empressé et déterminé. Le F.M.I. et la Banque mondiale accordent des crédits d'ajustement structurel. Au total, l'apport financier de la Banque (320 millions de dollars sur cinq ans) est le plus important consenti à un État africain. Les puissances occidentales emboîtent le pas en étoffant leurs ambassades, en multi […] […] Lire la suite
JORDANIE
Dans le chapitre « La transition politique : « démocratisation » et reprise en main progressive » : […] Sur le plan de la politique intérieure, le roi Hussein a entrepris, depuis les élections législatives de novembre 1989, une reprise en main d'un système qui lui a, en partie, échappé, notamment avec la victoire des islamistes indépendants ou des Frères musulmans. Les libertés octroyées, incorporées dans la Charte nationale de juin 1991, et complétées par la levée de la loi martiale en juillet 1991 […] […] Lire la suite
MAROC
Dans le chapitre « L'ajustement structurel et les privatisations » : […] Le Maroc s'endette rapidement avec la chute des prix du phosphate à partir de 1976. Par ailleurs, la guerre menée au Sahara occidental contre le Front Polisario est coûteuse. Enfin, les disparités sociales s'accentuent : le monde rural est touché par une crise agricole liée à un cycle de sécheresse et le monde urbain par l'explosion démographique, des difficultés dans le secteur industriel et le d […] […] Lire la suite
MAURITANIE
Dans le chapitre « Le colonel Ould Taya ou la « démocratie autoritaire » » : […] Maaouya Ould Sid Ould Taya appartient aussi au sérail militaire, mais les premières mesures qu'il prend, libération des prisonniers politiques et promesse d'un pouvoir plus ouvert, font bonne impression. La sortie du conflit saharien, la relative détente avec les pays maghrébins lui permettent de rétablir l'économie du pays et de remettre de l'ordre dans l'État. De fait, les deux premières années […] […] Lire la suite
PAKISTAN
Dans le chapitre « Les étapes de la croissance économique » : […] Jusqu'à la prise du pouvoir par le général Ayub Khan, l'instabilité politique empêche un développement cohérent. L'agriculture reste semi-stagnante, ce qui se traduit par des importations de grain, lesquelles, insignifiantes en 1947, dépassent le million de tonnes en 1953-1954. Quasi inexistante au départ, l'industrie connaît en revanche une vigoureuse poussée, principalement à Karachi. Les grands […] […] Lire la suite
PÉROU
Dans le chapitre « Virage néolibéral, « auto-coup d’État » et accords de paix avec le Sentier lumineux » : […] Durant la campagne électorale, Fujimori s'était engagé à sortir le pays de la récession et à contrôler l'hyperinflation sans recourir au réajustement structurel, préconisé par le FMI. C'est pourtant ce qu’il fait, en août 1990, avec le « fujichoc ». Les mesures macroéconomiques adoptées font baisser l'indice d'inflation de 60 (1990) à 0,9 (1994). Le virage néolibéral ouvre massivement la porte au […] […] Lire la suite
SÉNÉGAL
Dans le chapitre « L'hégémonie de Senghor : la stabilité sans le développement » : […] Prônant un socialisme modéré « africain », fondamentalement pro-français, Senghor va, en contrôlant étroitement l'arène politique, garantir au pays une vraie stabilité politique ; il bénéficie pour cela de l'appui de la France, avec laquelle il a signé des accords de défense et qui dispose d'une base militaire importante à Dakar, ainsi que de l'alliance qui avait été passée entre l'État colonial […] […] Lire la suite
SIERRA LEONE
Dans le chapitre « Momoh et ses successeurs face à l'héritage de Stevens » : […] En novembre 1985, le général Momoh héritait d'un lourd passif. Il est probable que c'est pour ne pas avoir à le gérer que Stevens quitta délibérément le pouvoir. En 1981, il avait entamé des pourparlers avec le F.M.I., mais il a dû renoncer à l'aide de celui-ci, craignant que ses conditions drastiques n'entraînent la perte de sa popularité et ne provoquent des émeutes urbaines. Au début de 1985, […] […] Lire la suite
TANZANIE
Dans le chapitre « Les aléas de la lutte contre la pauvreté » : […] La Tanzanie est un des États les plus pauvres du monde, ruiné par vingt ans de politique ujamaa qui avait trois objectifs : diminuer l'emprise des intérêts étrangers sur l'économie, notamment des projets d'aide au développement perçus comme les outils privilégiés de l'ingérence néo-coloniale ; réduire le poids des intermédiaires, notamment d'origine indo-pakistanaise dans le commerce ; et atténue […] […] Lire la suite