Yeuse
- Nom féminin singulier
Définition
- en botanique, chêne vert
"yeuse" dans l'encyclopédie
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CHÊNAIES
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 20 205 mots
- 3 médias
Cette végétation primitive (climax) n'est plus représentée que par de rares futaies d'yeuse ; les taillis plus étendus, souvent dégradés, font alors la transition avec la garrigue. Quand elle est intacte, la forêt d'yeuse est un bois relativement sombre en toute saison, par suite de la densité des végétaux toujours verts. Le sous-étage renferme de nombreux arbustes : viorne-tin, lentisque, divers Phillyrea et, plus abondants sur sol non calcaire, l'arbousier (Arbutus unedo), des bruyères (notamment Erica arborea), le calycotome épineux, etc.
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CARDUCCI GIOSUÈ (1835-1907)
- Écrit par Paul RENUCCI
- 12 809 mots
- 1 média
Il dialogue sa quête à chaque démarche, invoquant la rivière, saluant l'Ombrie, invectivant contre le « romantique » saule pleureur, appelant l'yeuse et le cyprès, revenant au fleuve pour l'interroger, montrant le dieu « indigète » qui mobilisait les énergies romaines contre Annibal, s'adressant enfin à l'Italie, « la mère Italie ». Les occasions le plus souvent saisies par l'invention poétique de Carducci sont celles que lui offrait l'actualité politique et littéraire.
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UTOPIE
- Écrit par Henri DESROCHE, Joseph GABEL et Antoine PICON
- 66 216 mots
- 2 médias
Ovide, en ses Métamorphoses, réédite l'utopie hésiodique de la race d'or, société sans contrainte et sans armes, vouée à l'économie de la cueillette et vivant dans un « printemps éternel » : « Alors coulaient des fleuves de lait, des fleuves de nectar, et le miel fauve, goutte à goutte, sortait de l'yeuse verdoyante. » Horace préconise l'exode et incite à quitter Rome, abandonnée des dieux, pour rejoindre les îles Fortunées : « Jupiter a réservé ces rivages pour une race pieuse.