Tyrannique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- qui tient de la tyrannie, gouvernement autoritaire et oppressif
- au figuré, trop exigeante
"tyrannique" dans l'encyclopédie
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TYRAN, zoologie
- Écrit par Universalis
- 1 235 mots
Le nom tyran désigne les quatorze espèces d’oiseaux du genre Tyrannus (famille des Tyrannidés), remarquables pour leur pugnacité. Bien qu’il ne mesure que 20 centimètres environ, le tyran pourchasse des oiseaux aussi grands qu’une corneille ou un faucon ; il lui arrive même de voler sur le dos d’un oiseau plus grand et de lui cribler la tête de coups de bec.
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TYRANNIE, Grèce antique
- Écrit par Pierre CARLIER
- 32 982 mots
- 5 médias
C'est probablement cette démesure qui le fit qualifier de tyran. Les dates de son règne sont très discutées, mais si l'on accepte le témoignage le plus ancien, celui d'Hérodote, qui fait participer le fils du monarque à la compétition ayant pour objet la main d'Agaristè, la royauté tyrannique de Phidon peut être située à la fin du viie et au début du vie siècle avant J.
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TYRANNIE DE PISISTRATE ET DE SES FILS
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 1 198 mots
- 1 média
Pisistrate dut s'y reprendre à trois fois à partir de — 560 pour installer à Athènes un pouvoir personnel durable (544-528) ; quant à ses fils Hipparque (528-514) et Hippias (514-510), ils auront à cœur de prolonger le « despotisme éclairé » de leur père. Pisistrate s'appuie d'abord sur les petits paysans au détriment de l'aristocratie, leur prête de l'argent pour développer leur activité, avant d'instituer un impôt de 5 p.
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NO LOGO, LA TYRANNIE DES MARQUES (N. Klein)
- Écrit par Marie-Paule NOUGARET
- 6 106 mots
La publicité chic ne vend plus d'objets, elle loue les vertus des marques. Telle affiche propose une griffe de mode comme un état d'esprit, sans montrer un seul vêtement, avec une femme nue : La City. C'est ce branding de nos inconscients que la Canadienne Naomi Klein analyse dans No Logo, traduit chez Actes Sud en 2001, un an après sa parution au Canada (A.
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DE LA TYRANNIE (L. Strauss) et CORRESPONDANCE (L. Strauss-A. Kojève)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 7 387 mots
Le philosophe ne peut se contenter de vivre à l'écart des affaires publiques et des autres hommes, et cependant il ne peut non plus espérer « améliorer » le tyran. Ce qu'il pourrait faire – et cela le tyran le sait – c'est gouverner la cité à sa place. Pour Kojève, la place et le rôle du philosophe face au tyran sont bien différents. Le philosophe, en tant qu'il est par définition en quête de la sagesse, sait qu'il ne peut avoir raison tout seul, il sait aussi qu'il peut collaborer à l'amélioration du gouvernement de la cité.