Tronquer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- retrancher une partie (d'un texte, par exemple)
"tronquer" dans l'encyclopédie
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L'ÉCOLE DE PARIS 1904-1929, LA PART DE L'AUTRE (exposition)
- Écrit par Isabelle EWIG
- 5 333 mots
- 1 média
Du point de vue de l'histoire de l'art, ce parti pris de « l'autre » avait le défaut de tronquer l'École de Paris de ce qui revenait aux artistes français. Car la richesse de l'École de Paris ne résidait-elle pas justement dans l'échange, comme l'atteste la cordée Picasso-Braque, sans laquelle le cubisme ne serait pas. Les directeurs de la revue Montparnasse en sont conscients comme en témoigne une lettre de novembre 1921 : « Nous nous plaçons au-dessus de toutes les frontières et qu'un camarade soit juif, russe, nègre, chinois ou français, que nous importe ? L'originalité de Montparnasse est précisément d'attirer tous les artistes du monde dans la grande communauté française.
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LA VIE DES AUTRES (F. Henckel Von Donnersmarck)
- Écrit par Michel ESTÈVE
- 6 045 mots
Étrange paradoxe : cette intrusion dans « la vie des autres » dont, à l'intérieur de plusieurs séquences, le cinéaste souligne les effets par un jeu original de champs /contrechamps à distance, d'une pièce à une autre, entre les suspects et celui qui les observe, humanise Wiesler et l'incite, aux dépens de son propre avenir, à tronquer ses rapports et à sauver finalement celui qu'il aurait dû faire arrêter.
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DIEU Par-delà théisme et athéisme
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 8 699 mots
Le tort du théisme serait de le tronquer, de le recourber sur un dire qui ne le dit pas, puisqu'on ne peut dire l'ineffable. Le vrai problème consiste à motiver ce « suspens », à ne le supprimer ni par un oui, ni par un non (mais il faut le motiver, l'instaurer, le préserver). Il n'est pas sûr que semblable doctrine n'ait pas des précédents illustres : le mysticisme spéculatif cherchait sans doute la même issue, et déjà le néoplatonisme (tel que le restituent plusieurs de nos contemporains).
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HALLUCINATIONS
- Écrit par Henri FAURE
- 18 099 mots
- 1 média
Elle ne peut se laisser tronquer. Elle exige d'autres espaces que celui où elle apparaît. À ce niveau, le malade mental, véritable « métaphysicien des êtres et des choses », semble s'affranchir des limites du monde sensible : à partir des êtres et des choses qu'il contrôle effectivement par ses organes des sens, il s'élance vers un « au-delà » spatial dont il prétend connaître la teneur.
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SÉISMES ET SISMOLOGIE Le génie parasismique
- Écrit par Philippe GUÉGUEN
- 48 129 mots
- 7 médias
Pour intégrer cette valeur seuil, on est amené à tronquer la fonction de densité de probabilité, ce qui donne : fM(M) = k βe—β(M—Mmin) avec k = [1—e—β(Mmax—Mmin)]—1 et Mmin = M = Mmax. On obtient ainsi la relation donnant un taux d'occurrence des séismes de magnitude supérieure ou égale à M par unité de temps, tronquée vers les hautes et les faibles magnitudes, et exprimée par : λM = λMmin [1 — k + ke—β(M—Mmin)] avec Mmin = M = Mmax.