Transylvain

"transylvain" dans l'encyclopédie

• MANIU IULIU (1873-1953)

  • Écrit par Jean BÉRENGER
  • 1 227 mots

  Lors de l'effondrement de la monarchie des Habsbourg, il est élu chef du gouvernement provisoire transylvain à Alba-Julia. De 1919 à 1938, il siège à la Chambre des députés roumaine, à Bucarest. Il réussit la fusion du Parti national transylvain et du Parti paysan en 1926. En 1928, il forme le gouvernement et organise des élections générales où le Parti national paysan remporte trois cent quarante-neuf sièges sur trois cent quatre-vingt-sept.

• CLUJ-NAPOCA

  • Écrit par Universalis
  • 1 790 mots

  L'année 1920 marqua son intégration à la Roumanie, au même titre que le reste du territoire transylvain. Au milieu des années 1970, la ville fut réunie à l'ancienne cité daco-romaine voisine et rebaptisée Cluj-Napoca. Cluj-Napoca compte, entre autres monuments historiques, la maison natale de Mathias Ier Corvin (roi de Hongrie, 1458-1490), l'église Saint-Michel (1321-1444) – l'un des fleurons de l'architecture gothique roumaine –, ou encore le musée d'art du palais Bánffy (1774-1785).

• VOÏVODE ou VOÏEVODE

  • Écrit par Jean BÉRENGER, Wladimir VODOFF
  • 2 343 mots

  Du xiiie au xvie siècle, le voïvode joue le rôle d'un vice-roi nommant les préfets des sept comitats, contrôlant l'administration de ces derniers ; il commande aussi le contingent militaire transylvain lors de la convocation de l'ost féodal. Le plus célèbre voïvode (en hongrois vajda) fut Jean Zapolya, qui se fit élire roi par la diète après la bataille de Mohács en 1526 et combattit sa vie durant Ferdinand Ier de Habsbourg.

• POPULISTE HONGROISE LITTÉRATURE

  • Écrit par Véronique KLAUBER
  • 4 191 mots

  L'écrivain transylvain Áron Tamási (1897-1966) crée l'œuvre dont le succès est des plus durables grâce à la beauté de son langage imagé. Le héros de sa trilogie Ábel (1934) est un Sicule (habitant de la Transylvanie) qui doit sa survie dans la forêt vierge ou en Amérique à la sagesse populaire et à la proverbiale ruse sicule. Les poètes populistes d'origine paysanne, comme István Sinka ou József Erdélyi sont les plus perméables aux influences chauvines et antisémites.

• YUNUS EMRE (mort en 1320 env.)

  • Écrit par Guzine DINO
  • 6 101 mots

  Si le philosophe lucide, le religieux révolutionnaire et enfin le penseur qui avait pris ses distances aussi bien par rapport au catholicisme qu'au protestantisme ont chacun jugé bon de publier ou de traduire le derviche turc (grâce à un Transylvain, longtemps prisonnier des Turcs, de 1438 à 1458, auteur d'un ouvrage intitulé Tractatus de Moribus, conditionibus et nequitia Turcorum), c'est qu'il y avait une affinité réelle entre le poète anatolien préhumaniste et les trois humanistes occidentaux qui, comme lui, combattaient pour transformer l'image que l'homme se faisait de lui-même et du monde.