Surprendre
- Verbe à l'infinitif
Définition
- prendre par surprise
- prendre sur le fait
- découvrir chez quelqu'un, détecter, discerner
- prendre au dépourvu
- étonner, déconcerter
A la forme pronominale
- constater qu'on est en train de faire ce qu'on ne voulait pas faire forcément
Expressions autour de ce mot
- surprendre la confiance d'une personne : tromper cette personne
- surprendre un secret : découvrir ce secret
- se laisser surprendre : être pris par surprise
"surprendre" dans l'encyclopédie
-
RYUN JAMES dit JIM (1947- )
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 786 mots
En 1968, lors des jeux Olympiques de Mexico, il se laisse surprendre par le départ rapide de Keino ; il ne reviendra jamais sur le Kenyan, qui remporte le titre en 3 min 34,9 s devant Ryun et l'Allemand Bodo Tummler. En 1972, Jim Ryun chute en série ; il ne disputera pas la finale et voit s'enfuir ses derniers espoirs olympiques.
-
SENA
- Écrit par Roland BRETON
- 1 002 mots
Mais ce même souverain est célèbre pour s'être laissé surprendre à table dans son palais de Nadia par l'arrivée des Turcs (1199 ou 1202) et s'être enfui sans coup férir. Il se serait réfugié dans le Bengale-Oriental, où la dynastie se perpétue jusqu'aux environs de 1245, date vers laquelle le Bengale tombe dans sa totalité entre les mains des Turcs.
-
PROTÉE
- Écrit par Universalis
- 1 319 mots
Ceux qui désiraient le consulter étaient obligés de le surprendre pendant sa sieste et de le ligoter ; et même, lorsqu'il était pris, il essayait encore de s'échapper en prenant toutes sortes de formes. Mais, si celui qui l'avait capturé ne lâchait pas prise, il revenait finalement à sa forme première, donnait la réponse désirée, puis plongeait dans la mer.
-
ALARCOS BATAILLE D' (18 juill. 1195)
- Écrit par Universalis
- 1 423 mots
Les Castillans parviennent à surprendre l'avant-garde musulmane ; mais, ayant sous-estimé la puissance de l'armée des Almohades, ils sont sévèrement vaincus par Yaqūb, qui a reçu l'appui de la cavalerie du Castillan Pedro Fernández de Castro, ennemi personnel d'Alphonse. Le roi et son armée s'enfuient vers Tolède et Alarcos, tandis que Yaqūb retourne en triomphe à Séville.
-
CADORNA LUIGI (1850-1928) maréchal italien
- Écrit par Paul GUICHONNET
- 1 482 mots
Négligeant les informations sur une prochaine offensive austro-allemande, il laisse surprendre les IIe et IIIe armées ; la IIe se débande. C'est le désastre de Caporetto : 40 000 tués ou blessés, 300 000 prisonniers, la moitié de l'artillerie aux mains de l'ennemi (oct.-nov. 1917). Le nouveau gouvernement Orlando réclame la destitution de Cadorna qui est remplacé par Diaz et est traduit, en 1918, devant une commission d'enquête.