Surmené
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- fatigué de façon excessive
Forme dérivée du verbe « surmener »
"surmené" dans l'encyclopédie
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YANG ZHU [YANG TCHOU] (actif vers 350 av. J.-C.)
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 3 228 mots
Prenant comme exemple les héros mythiques de l'Antiquité, Yang Zhu déclare que Yu le Grand est l'homme le plus surmené du monde et Shun le plus misérable. Les célèbres tyrans Jie et Zhu, de la fin de la dynastie des Yin (env. ~ xie s.), au contraire, laissent libre cours à leurs passions et à leurs instincts, ils sont donc des hommes libres et heureux.
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MARTIN ROLAND (1912-1997)
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 3 538 mots
Ce furent là ses ultima verba : surmené par une activité multiple et incessante, Roland Martin fut terrassé en 1982 par une hémorragie cérébrale qui le laissa presque incapable de s'exprimer et de se mouvoir. Cet homme plein d'entrain et de bienveillance, toujours aux aguets des découvertes et des idées neuves, fut cruellement trahi par son corps, alors que son esprit était toujours vif.
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DARD FRÉDÉRIC (1921-2000)
- Écrit par Raymond MILÉSI
- 4 154 mots
Surmené, il tente de se suicider en 1965, avant de refaire sa vie avec la fille de son éditeur, et de s'installer en Suisse romande. Là, il reprend son rythme d'écriture infernal, payé d'une égale réussite jusqu'à sa mort, à la veille de laquelle paraît le hors-collection Napoléon Pommier (2000), précédé, à la fin de 1999, du 174e roman de la série.
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ŌHIRA MASAYOSHI (1910-1980)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 5 379 mots
Déjà surmené, il ne supporta pas les fatigues de la campagne électorale. Souffrant d'une angine de poitrine, il fut hospitalisé, à la fin du mois de mai, et fut brusquement emporté par une crise cardiaque le 12 juin, dix jours avant les élections. Certains observateurs sévères considèrent qu'Ōhira rendit plus de services par sa mort que par son action, du fait que sa disparition a pu inciter les électeurs à voter plus massivement en faveur du P.
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LA SORCIÈRE (M. NDiaye)
- Écrit par Françoise BETTENFELD
- 7 469 mots
À la mutation de Pierrot, père efficace et surmené, en fuyard et semi-clochard phagocyté par une famille hurlante répond l'envol des filles que leurs propres incantations transforment en corneilles. Elles planent désormais au-dessus de la mêlée sordide. Le père de Lucie finit son existence en escargot, enfermé dans sa vraie forme spirituelle par une ex-épouse excédée.