Superfluide

"superfluide" dans l'encyclopédie

• SUPERFLUIDITÉ

  • Écrit par Sébastien BALIBAR
  • 32 093 mots
  • 5 médias

  S'il s'agit, enfin, d'un film superfluide mince, des phénomènes d'évaporation-condensation peuvent intervenir et l'on parle de « troisième son ». Les tourbillons quantiques La mécanique quantique décrivant l'ensemble de l'hélium superfluide par une fonction d'onde macroscopique ψ = ψ0eiϕ, solution de l'équation de Schrödinger, la vitesse superfluide Vs est proportionnelle au gradient de la phase ϕ, donc irrotationnelle.

• OSHEROFF DOUGLAS DEAN (1945- )

  • Écrit par Bernard PIRE
  • 2 003 mots

  Cette étude révéla l'existence d'une nouvelle phase dont le caractère superfluide fut rapidement démontré par un groupe finlandais.

• LEE DAVID (1931- )

  • Écrit par Bernard PIRE
  • 1 990 mots

  Cette étude révéla l'existence d'une nouvelle phase dont le caractère superfluide fut rapidement démontré par un groupe finlandais.

• RICHARDSON ROBERT COLEMAN (1937-2013)

  • Écrit par Bernard PIRE, Universalis
  • 2 181 mots

  Ces études révélèrent la présence d'une nouvelle phase dont le caractère superfluide fut rapidement démontré par un groupe finlandais.

• LEGGETT ANTHONY J. (1938- )

  • Écrit par Bernard PIRE
  • 1 910 mots

  L'état superfluide – c'est-à-dire sans viscosité – de l'hélium sous sa forme habituelle (l'isotope 4He) à très basse température est compris, depuis sa découverte en 1938 par Piotr Kapitsa, comme dû au fait que ses atomes sont des bosons aptes à se « condenser » dans un même état quantique. En 1965, Leggett montre que l'isotope 3He de l'hélium doit aussi posséder une phase superfluide, et cela bien que ses atomes soient des fermions, grâce à un processus d'appariement semblable à celui qui avait été invoqué en 1957 par John Bardeen, Leon Cooper et John Schrieffer pour décrire l'état supraconducteur des solides à basse température.