Suicider
- Verbe à l'infinitif
Définition
A la forme pronominale
- se donner volontairement la mort
- avec un sens réduit, être soi-même la cause de son échec (social, commercial, sportif...)
"suicider" dans l'encyclopédie
-
SUICIDE
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 17 726 mots
- 1 média
Ainsi le passage à l'acte que constitue le suicide serait-il une manière d'entériner le passé : se suicider équivaut à tuer ce dont on porte déjà effectivement le deuil, et à matérialiser, suivant le mot de Goethe, « la mort que porte en soi l'adieu ». Mais c'est, en même temps, la fixation au passé qui confère au sujet son inaptitude à vivre le présent ; et le symptôme qui en est l'expression demeure une production vaine, dans la mesure où tout espoir se trouve enlevé d'en tirer une raison de se souvenir.
-
SUICIDE (sociologie)
- Écrit par Philippe RIUTORT
- 5 598 mots
Le suicide est devenu, depuis Émile Durkheim et son ouvrage paru en 1897, Le Suicide, un des objets sociologiques par excellence. Le fondateur de l'école française de sociologie l'a, en effet, érigé en cas exemplaire du fait social, énoncé dans Les Règles de la méthode sociologique deux années plus tôt. En définissant le suicide comme « tout cas de mort qui résulte directement d'un acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu'elle savait devoir produire ce résultat », Durkheim se démarque volontairement de la signification commune pour s'attacher à l'intentionnalité de l'acte : les « suicides » d'aliénés ne sont ainsi pas retenus par la définition préalable du sociologue alors que, par exemple, les sacrifices de saints le sont.
-
SUICIDE ET CONDUITES SUICIDAIRES
- Écrit par Fabrice JOLLANT
- 32 727 mots
- 5 médias
Le suicide et les conduites suicidaires sont des actes humains qui interpellent la société. S’ils ont longtemps été étudiés sous un angle philosophique, religieux et légal, ils sont devenus un objet d’étude de la psychiatrie puis de la sociologie naissante au xixe siècle, avant d’intéresser la psychologie et l’épidémiologie au siècle suivant, et enfin les neurosciences à partir de la fin du xxe siècle.
-
ÉOLE
- Écrit par Universalis
- 908 mots
Ovide raconte (suivant sans doute en cela Euripide dans une de ses tragédies perdues) que la fille d'Éole, Canacé, ayant commis l'inceste avec son frère, Macarée, leur père les contraignit à se suicider. Éole a donné son nom à l'Éolide, territoire de la côte occidentale d'Asie Mineure. Chez Homère, Éole est présenté comme le maître des vents, roi de l'île flottante d'Éolia.
-
CATON D'UTIQUE (95-46 av. J.-C.)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 1 833 mots
- 1 média
C'est en apprenant la victoire des partisans de César à Thapsus, qu'il décide de se suicider en bon stoïcien, après avoir relu toute une nuit le Phédon de Platon, qui traite de l'immortalité de l'âme.