Sudation
- Nom féminin singulier
Définition
- transpiration abondante
"sudation" dans l'encyclopédie
-
HYPERHIDROSE
- Écrit par Universalis
- 934 mots
La sudation généralisée survient après une fièvre ou en cas d'excès de chaleur. Elle peut également faire suite à la prise d'aspirine, l'absorption d'alcool ou d'une boisson chaude. La sueur profuse est l'un des symptômes de certaines maladies, telles que le paludisme, la typhoïde, la tuberculose, la brucellose, le diabète sucré ou l'hyperthyroïdisme.
-
TARENTELLE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 614 mots
La sudation parvenait à éliminer le venin. Quoi qu'il en soit, la tarentelle est une danse très rapide (presto) à 3/8 ou à 6/8. Elle est devenue par la suite une des formes préférées des virtuoses du piano, de la flûte, du violon ou du violoncelle.
-
NAUSÉES
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 1 305 mots
Symptôme banal, caractérisé par un dégoût subit et accompagné de troubles respiratoires ou digestifs et d'anomalies de la sudation, les nausées sont souvent confondues avec les vertiges, qu'elles accompagnent, il est vrai, fréquemment. Les causes en sont nombreuses : certaines nausées ont une origine sensitive bien définie : olfactive, labyrinthique (mal de mer).
-
LAVANDES
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 794 mots
- 2 médias
Ses pouvoirs s'allient heureusement contre la grippe et les fièvres éruptives, où elle accroît la sudation et la diurèse. Vertiges, étourdissements, spasmes, insomnie sont aussi des indications de la lavande (avec mélisse, serpolet, etc.). L'essence de lavande, de préférence étendue, et l'alcoolature (faire macérer pendant quinze jours 100 g de sommités dans 500 g d'alcool à 300 ou d'eau-de-vie ; filtrer) sont des vulnéraires de valeur utilisables sur les plaies, les brûlures infectées, les dermatomycoses ; en frictions sur foulures, entorses, douleurs rhumatismales.
-
THERMORÉGULATION, biologie
- Écrit par René LAFONT
- 43 590 mots
- 7 médias
Cette sudation est le fait de glandes sudoripares réparties sur toute la surface du corps. Les chiens sont dépourvus de glandes sudoripares, et ils se refroidissent par évaporation au niveau de la partie supérieure du tractus respiratoire (par halètement ou polypnée thermique). Il existe une troisième méthode, qui est le léchage des membres. La sudation est courante chez les mammifères ; toutefois, la présence d'une fourrure ralentit les processus d'évaporation, ce qui explique que les animaux à pelage épais et vivant en milieu chaud aient plutôt recours à la polypnée.