Substantivement
- Adverbe
Définition
- en grammaire, avec la valeur du nom (substantif)
"substantivement" dans l'encyclopédie
-
AU-DELÀ
- Écrit par Lucien JERPHAGNON
- 2 392 mots
Portée à l'absolu, cette dernière intention est créatrice d'objet : pris substantivement, le terme désigne alors un autre monde ou un état du monde opposé à l'actuel, ainsi que les sujets censés le hanter selon des modalités spécifiques d'existence. D'abord spontanément vécu dans la conscience mythique, inséparable d'ailleurs de l'en-deçà, l'au-delà assure une fonction d'engagement équilibré dans un environnement dont l'homme doit se concilier les forces ambivalentes.
-
TOPIQUE, psychanalyse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 5 798 mots
D'un autre point de vue, complémentaire du premier, l'inconscient (ici, pris substantivement) est constitué par le processus de refoulement (d'où le postulat d'un refoulement originaire). À partir de la seconde topique — et c'est là une de ses qualités —, on parvient à différencier des relations intrasystémiques (idéal du moi, moi idéal, etc.), à côté des relations intersystémiques.
-
CONTINU & DISCRET
- Écrit par Jean-Michel SALANSKIS
- 42 192 mots
Lorsqu'on parle du continu substantivement donc, on se réfère le plus souvent, de manière informelle, à la détermination essentielle de l'ensemble R des nombres réels, substrat de l'« analyse réelle », et dont la conquête fut si importante pour les mathématiques et la physique. Dans cette acception le continu s'oppose en effet au discret, l'ensemble des nombres réels présente une « richesse » qui le rend fortement hétérogène à ce que l'on comprend sous le mot discret ; en fait, R contient un sous-ensemble « discret » au sens fixé par la topologie, à savoir l'ensemble Z des entiers relatifs, si bien que l'opposition s'incarne comme l'opposition de R et Z, conformément au schéma élémentaire suivant : L'opposition quantitative de ces deux ensembles fut révélée par Cantor, elle est en quelque sorte le point de départ de la théorie du transfini, la première illustration du sens qu'il y a à comparer les infinis au moyen de la notion d'équipotence tirée de la théorie des ensembles.