Subordonnant
- Nom masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
Employé comme adjectif
- en grammaire, qui établit un lien de subordination entre des propositions
Employé comme nom
- mot qui établit un lien de subordination entre des propositions
Forme dérivée du verbe « subordonner »
"subordonnant" dans l'encyclopédie
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LOYAUTÉ ARCHIPEL DES
- Écrit par Joël DUSUZEAU
- 2 482 mots
Des migrations polynésiennes, historiquement attestées, transformèrent le modèle local mélanésien en subordonnant les fonctions rituelles agraires à la personne sacrée d'un seul chef, entouré d'une cour de dignitaires ayant chacun une fonction politique spécifique : le « panier du chef » a la charge des trésors, « la bouche du chef » parle en son nom.
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BÉRENGER DE TOURS (999?-1088)
- Écrit par André CANTIN
- 3 317 mots
Exploitant des passages d'Augustin, il n'en affirme pas moins le plus grand respect pour l'autorité de l'Écriture, mais en la subordonnant à la suprématie de la raison, image de Dieu et source d'évidence. De fait, l'immense controverse déchaînée par lui aura servi l'entrée du raisonnement et de l'art dialectique dans l'étude sacrée, qui prépare immédiatement la scolastique.
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PILLNITZ DÉCLARATION DE (1791)
- Écrit par Ghislain de DIESBACH
- 4 656 mots
» En subordonnant leur concours à la décision d'intervention prise par les autres puissances européennes, les deux souverains ne peuvent mieux montrer leur manque d'empressement et, en déclarant qu'ils aideront le roi de France à recouvrer sa liberté, ils ne s'engagent pas à restaurer l'Ancien Régime, comme le souhaitent Calonne et le comte d'Artois.
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LOSSKY VLADIMIR (1903-1958)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 5 874 mots
Si Vladimir Lossky a si vigoureusement dénoncé les formules « filioquistes » de la scolastique latine, c'est qu'elles lui semblaient porter atteinte à la plénitude de l'Esprit, en subordonnant celui-ci au Fils d'une manière unilatérale. Pour Lossky, en effet, il faut confesser, entre le Fils et l'Esprit, « ces deux mains du Père », une subordination mutuelle, une réciprocité infinie d'existence et de service.
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L'EMPIRE GRÉCO-ROMAIN (P. Veyne)
- Écrit par Pierre CORDIER
- 5 476 mots
Univers hiérarchisé d'un « militantisme politique », la cité antique imposait son droit de regard sur la vie privée, subordonnant en toute chose les individus à la collectivité civique (chapitre ii). Vu le faible niveau de production de l'économie romaine, la « classe moyenne » y était étroite, mais existait, se révélant capable, à l'occasion, de constituer une opinion publique (chapitre iii).