Russo-turque
- Adjectif féminin singulier
Définition
- concernant à la fois la Russie et la Turquie
"russo-turque" dans l'encyclopédie
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MOUVEMENT DES NATIONALITÉS DANS L'EUROPE BALKANIQUE ET DANUBIENNE (repères chronologiques)
- Écrit par Vincent GOURDON
- 2 629 mots
1774 Le traité de Kutchuk-Kaïnardji, qui met fin à la guerre russo-turque (1768-1774), donne aux Russes un droit de protection sur les chrétiens des Balkans. 1821 Déclenchement de la révolte anti-ottomane à partir des provinces danubiennes, à l'initiative des sociétés secrètes helléniques. 1822 Proclamation de l'indépendance de la Grèce par une assemblée nationale grecque (janvier) ; massacres de Chio par les forces ottomanes (avril).
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AKSAKOV IVAN SERGUEÏEVITCH (1823-1886)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 776 mots
Absorbé par ses tâches de publiciste (campagnes pour la libération des Slaves dans les Balkans, guerre russo-turque), il laisse cependant des poésies émouvantes. Son Étude sur le commerce dans les foires ukrainiennes (O Torgovle na ukrainskikh jarnarkakh, 1858) reste un ouvrage à consulter.
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MAZEPPA IVAN STEPANOVITCH (1644-1709)
- Écrit par Jean BÉRENGER
- 1 129 mots
Il participe à la guerre russo-turque au côté du tsar, puis aux premières campagnes de la guerre du Nord. Mais, à partir de 1706, pensant que Charles XII de Suède sera le vainqueur, il trahit Pierre le Grand et, lorsque celui-ci lui envoie Menchikov, traverse les lignes suédoises. Le métropolite de Kiev l'excommunie solennellement et très peu de Cosaques le suivent.
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INDÉPENDANCE DE LA GRÈCE
- Écrit par Vincent GOURDON
- 1 173 mots
Vaincus à Navarin par la flotte franco-britannique (20 octobre 1827), puis lors de la guerre russo-turque (1828-1829), les Ottomans doivent céder. Ils poursuivent ainsi leur long reflux hors des Balkans, qui ne s'achèvera qu'au lendemain de la Première Guerre mondiale.
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VOULGARIS EUGÈNE (1716-1800)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 1 643 mots
Au moment de la guerre russo-turque, il est attiré en Russie par Catherine II. En Allemagne comme en Russie, il traduit et commente en grec les œuvres majeures de Voltaire : « Voltaire est toujours Voltaire, mélangeant le bien et le mal. » Catherine fait de lui un évêque, mais il reste avant tout un abbé de cour, brillant et disert. Avec la Révolution française, l'atmosphère change à Pétersbourg, et Voulgaris entreprend la critique des éléments antichrétiens de la pensée de Voltaire (Lettre de 1791).