Rosière
- Nom féminin singulier
Définition
- jeune fille vertueuse à qui on remettait annuellement une couronne de rose en récompense
"rosière" dans l'encyclopédie
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GARDEL PIERRE (1758-1840)
- Écrit par Jane PATRIE
- 1 038 mots
Ses principaux ballets furent Psyché (1790), Le Jugement de Pâris (1793), La Rosière républicaine (1794), sur une musique de Grétry, La Dansomanie (1800), sur une sienne musique, où il introduit la « walse » avec les trois Vestris (Gaétan, Auguste et Armand), Paul et Virginie (1806), premier ballet romantique. Il a contribué au maintien de la danse à l'opéra, assurant la continuité entre l'opéra-ballet et le ballet romantique (La Servante justifiée, 1818).
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ALOÏSE ALOÏSE CORBAZ dite (1886-1964)
- Écrit par Hervé GAUVILLE
- 5 368 mots
Deux ans plus tard, elle est transférée dans une filiale de cette institution, l'hôpital psychiatrique de La Rosière à Gimel-sur-Morges. Elle y restera jusqu'à sa mort, le 5 avril 1964. Jean Dubuffet, amateur de l'œuvre de ceux qu'il nomme les « irréguliers de l'art » avant d'inventer l'« art brut », découvre les créations d'Aloïse en 1947, par l'intermédiaire de Jacqueline Forel, qui, alors qu'elle était étudiante en médecine, a elle-même rencontré en 1941 la patiente de La Rosière.
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LA MAMAN ET LA PUTAIN, film de Jean Eustache
- Écrit par Michel MARIE
- 5 728 mots
Il explore les limites du cinéma direct avec sa Rosière de Pessac en 1968, reportage sur le couronnement d'une jeune rosière dans la banlieue de Bordeaux. En 1973, il écrit seul le scénario et les dialogues d'une longue confession sentimentale qu'il arrive à faire produire par Pierre Cottrell. Après le succès critique et public de La Maman et la Putain, Eustache réalise un second long-métrage avec un budget plus confortable, Mes Petites Amoureuses (1974), film sur l'adolescence provinciale aux accents très bressoniens.
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CHANDLER RAYMOND (1888-1959)
- Écrit par Jean-Paul ROSPARS
- 2 995 mots
- 1 média
Dans cet univers, la femme doit apparaître surtout comme l'Ève pécheresse ; les hommes tuent, mais le crime central des romans est toujours l'œuvre d'une femme : ainsi dans Le Grand Sommeil (The Big Sleep, 1939), Adieu ma jolie (Farewell my Lovely, 1940), La Grande Fenêtre (The High Window, 1942), La Dame du lac (The Lady in the Lake, 1943), Fais pas ta rosière (The Little Sister, 1949) et Sur un air de navaja (The Long Good-Bye, 1953).
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CRUMLEY JAMES (1939-2008)
- Écrit par Claude MESPLÈDE
- 4 022 mots
- 1 média
Si le récit nous fait découvrir avec des yeux neufs les milieux hippie et homosexuel américains, il se lit aussi comme un hommage à Chandler (certains détails rappellent l'intrigue de Fais pas ta rosière). Avant Crumley, jamais un personnage comme Milodragovitch n'avait hanté le roman noir. Ce détective boit sans limite. Il se drogue, y compris à la cocaïne.