Réinterprétation
- Nom féminin singulier
Définition
- fait de réinterpréter, nouvelle interprétation, nouvelle façon de jouer un rôle
"réinterprétation" dans l'encyclopédie
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GOLDENWEISER ALEXANDER (1880-1940)
- Écrit par Jean POIRIER
- 1 347 mots
Son apport à la science anthropologique s'est déployé dans plusieurs directions : ethnographiques, avec des enquêtes de terrain ; didactiques, avec la publication du premier traité général d'anthropologie en américain (Early Civilization, 1912) et de l'ouvrage Anthropology (1937) ; théoriques enfin, avec une interprétation du totémisme et surtout une réinterprétation du diffusionnisme.
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BEIDERBECKE LEON BISMARK dit BIX (1903-1931)
- Écrit par Alain GERBER
- 1 225 mots
Avec lui – qui fut un cornettiste bouleversant (Mississippi Mud, 1928) mais aussi un pianiste plein d'originalité, comme en témoigne son fameux In a Mist (1927), très influencé par l'impressionnisme français – apparaît un « jazz blanc » qui n'est pas la simple copie par un Blanc de la musique inventée par les Noirs, mais sa réinterprétation à travers une sensibilité irréductiblement occidentale, toute référence à l'Afrique se trouvant brusquement vidée de sens.
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MAYBECK BERNARD (1862-1957)
- Écrit par Universalis
- 1 514 mots
Il réalise pour son université le Hearst Hall (1899, détruit par un incendie en 1922), où il emploie pour la première fois des arcs en bois lamellé, le Town and Gown Club (1899), édifice en brique avec corniche saillante en bois, et le Men's Faculty Club (1900), réinterprétation libre de l'architecture des missions espagnoles. Bernard Maybeck est l'auteur d'autres édifices publics, comme la First Church of Christ, Scientist à Berkeley (1909-1911), d'inspiration gothique, et le palais des Beaux-Arts de style néoclassique pour l'exposition internationale Panama-Pacific de San Francisco (1913-1915).
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BÊTE DE L'APOCALYPSE LA
- Écrit par André PAUL
- 1 909 mots
- 1 média
Dans cette vision célèbre, la réinterprétation de Daniel (vii) est manifeste : les quatre bêtes, de même que les quatre empires, se sont fondus en un. Dans les deux cas, la Bête représente un pouvoir politique, l'empire grec des successeurs d'Alexandre, d'une part (Dan., vii), l'Empire romain, de l'autre (Apoc., xiii). Dans la littérature rabbinique aussi bien que dans les premiers écrits chrétiens, on identifiait à l'Empire romain la quatrième Bête et le quatrième royaume de Daniel (vii, 23).
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PACHECO JOSÉ EMILIO (1939-2014)
- Écrit par Universalis
- 1 759 mots
Certains poèmes de No me preguntes cómo pasa el tiempo (1969) révèlent un désir nostalgique de revivre le passé, parfois associé à une ironie subtile, tandis que ceux d’Islas a la deriva (1976) sont une réinterprétation de l’histoire et de la mythologie. Suivront, entre autres, Ayer es nunca jamás (1978), Desde entonces : poemas, 1975-1978 (1980) et Siglo pasado (desenlace) : poemas, 1999-2000 (2000).