Oppression
- Nom féminin singulier
Définition
- gêne respiratoire
- angoisse
- fait de dominer avec violence par un abus d'autorité
"oppression" dans l'encyclopédie
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SEXISME
- Écrit par Marie-Josèphe DHAVERNAS, Liliane KANDEL
- 3 827 mots
Apparu vers le milieu des années soixante aux États-Unis et calqué sur le terme de racisme, il est employé par les différents groupes féministes, alors en voie de constitution, qui, par là, veulent souligner le parallélisme entre les mécanismes de l'oppression raciale et ceux — jusque-là ignorés ou minimisés — de l'oppression des femmes : dans les deux cas des prétextes biologiques (les différences physiques perceptibles : la couleur ou le sexe) servent à justifier des différences de statut entre groupes sociaux.
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BEHBAHANI SIMIN (1927-2014)
- Écrit par Universalis
- 1 555 mots
La poétesse iranienne Simin Behbahani fut surnommée la « lionne d’Iran » pour avoir défié les autorités de son pays avec éloquence et fait entendre, dans son œuvre, son opposition inébranlable à l’oppression et à la violence. Siminbar Khalili, son vrai nom, naît à Téhéran le 20 juillet 1927. À partir de 1951, année de publication de son premier recueil, elle revisite les formes de la poésie classique perse pour aborder des thèmes contemporains, inversant fréquemment la structure traditionnelle du ghazal en recourant à un narrateur féminin.
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RASTAFARISME
- Écrit par Elizabeth A. MCALISTER
- 3 972 mots
Le mot oppression subit un traitement similaire car le préfixe « opp- », prononcé [up] en anglais, évoque l'idée d'ascension contraire au sens même de l'oppression. Le mot devient donc downpression, plus évocateur. Le mode de vie rastafarien (livity), fondé sur un principe d'équilibre, préconise notamment le port de dreadlocks (longues nattes qui se forment naturellement dans des cheveux non coiffés, devenus crépus) et de vêtements de couleur rouge, vert, jaune et noir (qui symbolisent respectivement la force de vie du sang, l'herbe, la royauté et l'africanité) ainsi qu'un régime alimentaire naturel et végétarien, appelé I-tal.
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PÉRET BENJAMIN (1899-1959)
- Écrit par André LAUDE
- 2 126 mots
Adepte de la révolution sociale et politique, il l'est dans la mesure où « le poète lutte contre toute oppression » (Le Déshonneur des poètes, 1945) ; mais il refuse avec énergie toute inféodation de la poésie, fût-ce à une politique révolutionnaire. Ce n'est pas au poète d'être au service de la révolution, mais à la révolution, en détruisant l'oppression, de permettre aux masses humaines d'abreuver leur « soif d'irrationnel ».
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TRISTAN FLORA (1803-1844)
- Écrit par Paul CLAUDEL
- 2 695 mots
Se refusant tout à la fois à séparer la cause des femmes de celle du prolétariat et à dissoudre la spécificité du combat contre l'oppression féminine dans la lutte plus générale contre la société capitaliste, Flora Tristan, longtemps avant Engels, Alexandra Kollontaï ou Clara Zetkin, a posé les principes de base du féminisme.