Isostatique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- dont tous les points présentent la même formule d'équilibre
- en géologie, relatif à l'isostasie, équilibre relatif des différents segments de l'écorce terrestre
"isostatique" dans l'encyclopédie
-
ISOSTASIE, géologie
- Écrit par Anny CAZENAVE
- 4 091 mots
- 3 médias
Ce déficit de masse s'oppose à l'excès de masse dû au relief sous-marin, assurant ainsi la compensation isostatique. On parle dans ce cas de compensation régionale. Ainsi, le phénomène d'isostasie ne correspond pas à un mécanisme géophysique unique, mais à un état d'équilibre pour lequel les contraintes à l'intérieur de la Terre sont minimales et auxquels concourent différents processus.
-
SUBSIDENCE, géologie
- Écrit par Marie-Françoise BRUNET
- 12 181 mots
- 1 média
Les données nécessaires sont : un niveau de référence fixe (le zéro des mers actuelles) ; une courbe des variations eustatiques ; les épaisseurs sédimentaires suivant les âges ; les profondeurs de dépôt des sédiments ; l'état de compaction des sédiments résultant de la diagenèse par enfouissement ; un modèle isostatique (cf. roches - Diagenèse, gravimétrie, stratigraphie).
-
GRAVIMÉTRIE
- Écrit par Jean GOGUEL
- 33 702 mots
- 2 médias
Mais il ne faut pas confondre cette utilisation pour le calcul, qui exigeait la définition précise de modèles conventionnels, et le fait physique de la réalité d'un équilibre isostatique, que confirment amplement les valeurs relativement faibles de l'anomalie à l'air libre. Il semble bien qu'il faille aujourd'hui considérer cet équilibre isostatique comme une loi générale – sous la réserve qu'il existe des zones où cet équilibre est en cours de rétablissement –, mais en considérant que l'écorce qui est en équilibre hydrostatique peut être de structure, de densité, d'épaisseur et de rigidité assez variables, selon les lieux, aucun des modèles proposés par les géodésiens n'en donnant une représentation satisfaisante.
-
MOUSSON ASIATIQUE
- Écrit par Alexis LICHT
- 5 920 mots
- 2 médias
Notons que la mousson, en favorisant l’érosion des massifs, a entretenu depuis lors une surrection soutenue, forçant ainsi l’exhumation de roches plus anciennes, par compensation isostatique. Pourtant, plusieurs autres modifications géographiques semblent avoir joué un rôle important – bien qu’encore controversé – dans l’établissement de la mousson asiatique en augmentant les contrastes thermiques entre océan et continent : l’assèchement entre 40 et 30 millions d’années de la mer du Tarim en Chine occidentale, immense étendue d’eau occupant alors l’emplacement actuel du désert du Taklamakan, ou encore l’ouverture de la mer de Chine il y a 30 à 20 millions d’années.
-
MERS RETRAITS ET AVANCÉES DES
- Écrit par Jean-Claude DUPLESSY
- 21 573 mots
Ce réajustement isostatique se fait sentir, avec des modalités différentes, sur l'ensemble de la Terre, car le manteau terrestre est très visqueux et transmet lentement à la croûte terrestre les déformations qui l'affectent. De vastes régions du globe ont ainsi connu des mouvements soit de surrection, soit de subsidence au cours des dix derniers millénaires.