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Ionien

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. se dit d'un grec de l'une des branches du peuple grec
  2. relatif à l'Ionie et aux colonies grecques fondées par des villes ionien nes, notamment en parlant de philosophie et d'architecture

Employé comme nom

  1. dialecte du groupe hellénique dont l'attique est une forme

"ionien" dans l'encyclopédie

  • IONIENNES ÎLES

    • Écrit par Spyros ASDRACHAS, Pierre-Yves PÉCHOUX
    • 5 518 mots
    • 2 médias

    La domination britannique entraîne la pénétration du capital anglais qui contrôle la Banque ionienne (1839) ainsi que les marchands ioniens endettés ; les anciennes familles nobles et la paysannerie sont ruinées ; l'artisanat se limite au marché intérieur et il se dégrade à cause de la concurrence des produits britanniques importés ; le pavillon ionien ne représente qu'environ le cinquième des entrées et des sorties.

  • IONIENS, philosophie

    • Écrit par Clémence RAMNOUX
    • 24 004 mots

    Traditionnellement, on appelle « Ioniens » ou « premiers philosophes de la Grèce » un groupe de personnages ayant fleuri au vie siècle avant J.-C. dans les grandes cités côtières d'Asie mineure, singulièrement dans la ville portuaire de Milet et la cité de pèlerinage d'Éphèse. Après Aristote et d'après lui, on nomme Milésiens Thalès, Anaximandre, Anaximène, et l'Éphésien Héraclite.

  • VULCA (fin VIe-déb. Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Alain MAHUZIER
    • 1 196 mots

    En Vulca émerge la personnalité d'un grand artiste qui, autour de ~ 500, rompt avec le goût ionien pour modeler les statues de Portonaccio : Apollon, Héraclès, Hermès (dont seule la tête est conservée). La personnalité propre de l'art étrusque commence alors à se dessiner.

  • APOLLONIOS DE RHODES (env. 295-env. 215 av. J.-C.)

    • Écrit par Dominique RICHARD
    • 1 765 mots

    Le poète cherche à imiter le style d'Homère (il écrit la vieille langue poétique où prédomine l'ionien), mais son poème n'en a pas la grandeur épique. Manquant d'unité, l'œuvre vaut surtout par la variété des tableaux, pittoresques ou tragiques, délicats ou fabuleux. La peinture de l'amour y est originale : elle inspirera à Virgile ses amours de Didon et à Racine celles de sa Phèdre.

  • THÉOGNIS DE MÉGARE (2e moitié VIe s. av. J.-C.)

    • Écrit par Dominique RICHARD
    • 1 870 mots

    Ainsi, l'œuvre de Théognis de Mégare, écrite en dialecte ionien, est la plus considérable de la poésie dite gnomique, c'est-à-dire la poésie morale de maximes. Cependant, s'il passe pour un écrivain didactique, Théognis n'est pas un faiseur de maximes : le recueil de quatorze cents vers qu'on possède de lui est en fait un choix de morceaux destinés à la jeunesse et contenant surtout des maximes de morale.

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