Intrigant
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui aime les intrigues
Employé comme nom
- celui qui aime les intrigues
"intrigant" dans l'encyclopédie
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USĀMA IBN MUNQIDH (1088-1183)
- Écrit par Claude CAHEN
- 1 344 mots
Membre de la famille des seigneurs de Shayzar sur l'Oronte, Usāma ibn Munqidh passe l'essentiel de son âge mûr et de sa vieillesse au service d'une succession de princes, et finalement de Salāḥ al-dīn (Saladin), laissant partout la réputation d'un lettré dans la tradition arabo-bédouine, d'un compagnon charmant, mais aussi d'un intrigant incorrigible.
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POULAIN DE LA BARRE FRANÇOIS (1647-1723)
- Écrit par Marie-Frédérique PELLEGRIN
- 8 217 mots
Le travail de Poulain a quelque chose de décisif et d’intrigant. Décisif car il est fondateur d’un féminisme moderne centré sur l’égalité. Pour Poulain, les différences ne devraient être qu’individuelles et non de genre ou de classe. Il ouvre à des questions plus générales qui se développeront au cours des Lumières comme celle de la reconnaissance du mérite au détriment du rang.
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NARCISSE, lat. NARCISSUS (mort en 54)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 1 829 mots
Le portrait peu flatteur qu'en fait Racine dans Britannicus, l'opprobre dont il a été chargé par Suétone et par Tacite, l'homme véreux, le concussionnaire, l'intrigant et le criminel qu'il fut sans doute ne sauraient nous cacher le rôle important qu'il joua dans l'Empire romain. Ancien esclave grec, affranchi, Narcisse est intelligent, cultivé et rusé.
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MÉNANDRE (342 av. J.-C.?-? 292 av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Paul MOURLON
- 2 425 mots
Les masques des acteurs s'étaient adaptés à l'éventail des personnages nécessité par la comédie de mœurs ; Ménandre, qui écrivait dans une langue raffinée (l'attique était alors la langue littéraire du monde grec), savait magistralement présenter des types tels que le père sévère, le jeune amoureux, la demi-mondaine avide, l'esclave intrigant. Selon Ovide : « Aucune pièce de Ménandre n'est dépourvue de son affaire de cœur.
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ÉDESSE COMTÉ D'
- Écrit par Jean FAVIER
- 2 486 mots
Le règne du lâche et intrigant Jocelin II (1131-1144) précipita la fin d'Édesse, qu'une armée surtout formée d'Arméniens et de Syriens défendait sans conviction et qu'anémiait l'exode des éléments les plus actifs de la population, ruinés par la quasi-fermeture de la route commerciale qui reliait la Syrie à la Mésopotamie. Les assauts successifs menés par l'énergique et habile atabeg d'Alep, Zengi, permirent à ce dernier de prendre Édesse (23 décembre 1144) après un mois d'un siège que soutint, à la tête d'une maigre garnison, l'archevêque Hugues.