Insula
- Nom féminin singulier
Définition
- maison de rapport à Rome dans l'Antiquité
"insula" dans l'encyclopédie
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NEUROSCIENCES COGNITIVES ET DOULEUR
- Écrit par Valery LEGRAIN
- 7 746 mots
L’insula, en particulier sa partie dorsale et postérieure, est une région corticale supposée jouer un rôle important dans la douleur. En intégrant d’autres signaux somatiques comme la température corporelle et les sensations viscérales, l’insula servirait à informer l’individu sur l’état de son corps et à réguler son équilibre homéostatique. Bien plus encore, l’ensemble du réseau cortical répondant à un stimulus nociceptif servirait également de système d’alerte permettant d’identifier à l’extérieur du corps les signaux les plus susceptibles de l’impacter.
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CERVEAU ET ÉMOTION
- Écrit par Patrik VUILLEUMIER
- 8 896 mots
- 1 média
Ainsi, différentes émotions ont été associées à des « modules » cérébraux spécifiques : – la peur avec l’amygdale (et ses connexions), une structure cruciale pour le conditionnement aversif pavlovien ; – la joie avec le noyau accumbens (striatum ventral), où est libérée la dopamine lors de signaux de récompense ; le dégoût avec l’insula où se projettent les informations sensorielles des viscères ; – la tristesse avec le cortex cingulaire antérieur ventral (subgenual).
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INHIBITION (psychologie)
- Écrit par Olivier HOUDÉ
- 7 276 mots
- 1 média
Cependant, le contrôle inhibiteur est-il toujours conscient ? Il a été démontré dans les années 2010 qu’un signal « stop » présenté en dessous du seuil de perception consciente, soit un ordre subliminal, déclenche dans notre cerveau un ordre d’inhibition motrice, via l’insula antérieure (épicentre de l’inhibition) et l’aire motrice présupplémentaire.
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ALEXITHYMIE
- Écrit par Olivier LUMINET
- 2 856 mots
Cette hypothèse est corroborée par des études d’imagerie fonctionnelle qui montrent que les zones cérébrales impliquées dans le traitement émotionnel et liées à la conscience de soi (cortex cingulaire antérieur, insula, cortex somatosensoriel) sont moins activées chez les sujets présentant un score élevé d’alexithymie. En ce qui concerne le traitement cognitif de l’émotion, on observe chez les sujets alexithymiques des déficits au niveau des traitements automatiques (non conscients) sous la forme d’une moins bonne détection des signaux de menace et d’une plus faible capacité de discrimination entre des expressions faciales émotionnelles.
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EMPATHIE
- Écrit par Jean DECETY
- 7 682 mots
Par exemple, l’activité dans le réseau de la douleur (insula et cortex cingulaire antérieur) est considérablement augmentée lorsque des participants perçoivent leurs proches souffrir par comparaison à l’activité cérébrale générée lorsqu’ils voient des étrangers souffrir, et ceci bien que le niveau objectif de souffrance affiché par les sujets soit le même.