Insubordination
- Nom féminin singulier
Définition
- dans l'armée, refus d'obéissance aux ordres, de se soumettre
"insubordination" dans l'encyclopédie
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SARTINE ANTOINE DE (1729-1801)
- Écrit par Louis TRENARD
- 1 025 mots
Appelé au ministère de la Marine en 1774, dans une période critique, il sait réagir contre l'esprit d'insubordination, confie les ports et arsenaux au chevalier de Fleurieu. Les difficultés financières rencontrées pendant la guerre d'Amérique l'opposent à Necker, qui le fait disgracier en 1780 pour nommer le marquis de Castries. Menacé au début de la Révolution, Sartine se retire en Espagne et meurt à Tarragone.
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HUGUES DE PAYNS (1070 env.-1136)
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 495 mots
Mais sa règle en faisait une puissance indépendante et mettait le royaume à la merci de l'éventuelle insubordination des grands maîtres, successeurs d'Hugues de Payns.
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BASEDOW JOHANN BERNHARD (1724-1790)
- Écrit par Universalis
- 2 406 mots
Mais, si ses méthodes fascinent les étudiants, son insubordination et son anticléricalisme rebutent ses collègues enseignants. Renvoyé de l'Académie, il décroche un poste similaire au Gymnasium d'Altona, où il peine cette fois-ci à impressionner des élèves issus majoritairement de familles aristocratiques et conservatrices. En 1774, Basedow met la touche la finale à son ouvrage de référence, le Manuel élémentaire d'éducation, où il présente les grands principes de sa réforme pédagogique.
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DIAGNE BLAISE A. (1872-1934)
- Écrit par Stéphanie SOUBRIER
- 7 287 mots
- 1 média
En effet, Diagne endosse rapidement une réputation d’insubordination en raison de ses prises de position critiques vis-à-vis du système colonial. Ses nombreux séjours en France lui permettent d’acquérir une bonne connaissance des rouages politiques français et de rencontrer les grandes figures politiques de l’époque, notamment Jean Jaurès et les principaux responsables socialistes.
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JÉRUSALEM ROYAUME DE
- Écrit par Jean FAVIER
- 3 143 mots
Les rois durent, d'autre part, lutter constamment contre les facteurs internes de désagrégation, comme le particularisme des barons, qui avaient établi en Orient un système féodal idéalisé, comme l'indépendance du clergé (les revendications du légat avaient difficilement été repoussées en 1099-1100) et comme l'insubordination constante des ordres militaires (Temple et Hôpital), qui représentaient cependant la force principale et permanente du royaume.