Indochinois

"indochinois" dans l'encyclopédie

• LÊ DUAN (1907-1986)

  • Écrit par Philippe DEVILLERS
  • 6 899 mots

  À sa sortie du collège, il entre comme commis dans la Compagnie des chemins de fer indochinois et, dès 1928, il adhère à l'Association de la jeunesse révolutionnaire du Vietnam (Thanh Nien) qu'avait fondée, en 1925 à Canton, Nguyen Ai Quoc (le futur Hô Chi Minh). Il sera en 1930 un des premiers membres du Parti communiste indochinois. Bientôt responsable de la propagande et de la formation des cadres au comité du parti pour le Tonkin (Bac Ky), il est arrêté en 1931 à Haiphong par la sûreté française et condamné à vingt ans de réclusion.

• GUERRE MONDIALE (PREMIÈRE) Le rôle des colonies

  • Écrit par Laurent DORNEL
  • 28 855 mots
  • 3 médias

  D’un côté, ils sont l’objet des attentions de sociétés philanthropiques (comme le Comité d’assistance aux travailleurs indochinois), se voient proposer – pour certains d’entre eux – des cours de français (Mission laïque française, Alliance française), ou encore bénéficient d’installations spécifiques (cafés maures pour les Nord-Africains, temples pour les Indochinois).

• LUANG PRABANG ou LOUANGPHRABANG

  • Écrit par Universalis
  • 1 340 mots
  • 1 média

  Le climat de Luang Prabang est l'un des plus secs des pays indochinois. Les températures y varient d'une moyenne minimale de 13 0C en janvier à une moyenne maximale de 33 0C en mai. La saison sèche dure de novembre à mars. Fondée sous le nom de Muong Swa, la ville ne prit son nom de Luang Prabang qu'en 1563, en l'honneur de Pra Bang, célèbre statue du Bouddha en pierre dorée.

• POL POT SALOTH SAR dit (1928-1998)

  • Écrit par Christian LECHERVY
  • 4 743 mots

  Pol Pot disparu, le Cambodge aspire à clore trente ans de lutte armée khmère rouge et quarante-huit années de conflits indochinois.

• MNONG

  • Écrit par Yvan BARBÉ
  • 2 241 mots

  Tribus de langue môn-khmer, les Mnong, ou Moï, sont appelés Proto-Indochinois ou Montagnards, par opposition aux Vietnamiens (hommes des deltas et des basses terres) ; le nom moï (sauvage en vietnamien), péjoratif, n'est plus employé. Les Mnong pratiquent le ray ou nuïz (culture sur brûlis), abandonnent le champ à la forêt après une ou deux récoltes créant ainsi un déplacement annuel des cultures, le village étant l'unité politique fondamentale.