Cytopathogène
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en biologie, pouvant servir de support au développement d'un virus
"cytopathogène" dans l'encyclopédie
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RÉOVIRUS
- Écrit par Michel BARME
- 4 713 mots
Après un temps assez long et, parfois, un passage aveugle, les cellules deviennent granuleuses et montrent, après coloration, un effet cytopathogène caractéristique : une inclusion éosinophile apparaît dans le cytoplasme et s'étend au voisinage du noyau jusqu'à entourer ce dernier plus ou moins complètement. L'identification se confirme, avec détermination du type, par l'inhibition de l'hémagglutination des hématies humaines du groupe O, ou encore par séroneutralisation.
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ROUGEOLE
- Écrit par Jacques MAURIN, Universalis
- 6 677 mots
Le virus se cultive sur différents systèmes de cultures cellulaires (cellules humaines ou simiennes) dans lesquelles il détermine des lésions cytologiques caractéristiques (effet cytopathogène), consistant en formation de syncytiums (fusion des cellules entre elles) et apparition d'inclusions cytoplasmiques et nucléaires. La sérologie permet de mettre en évidence des anticorps fixant le complément, neutralisant ou inhibant l'hémagglutination.
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VARICELLE ET ZONA
- Écrit par Jacques MAURIN
- 7 084 mots
Les lésions cellulaires constituent des foyers qui s'étendent à la périphérie ; l'effet cytopathogène ressemble à celui du virus herpétique : apparition d'une inclusion éosinophile dans le noyau de la cellule atteinte, margination de la chromatine. Le diagnostic de l'affection peut être effectué en laboratoire par la réaction sérologique de fixation du complément.
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FIÈVRE APHTEUSE
- Écrit par Jacques LAPORTE, Bernard TOMA
- 11 926 mots
, et d'autre part en cultures de cellules (reins de porc et de hamster) sur lesquelles il exerce un effet cytopathogène qui apparaît sous forme de « plages ». Ce phénomène permet un titrage aisé et une étude facile du cycle de réplication (6 heures à température optimale). Par sélection ou mutagenèse chimique, on peut obtenir des mutants dont la stabilité et la réplication chez l'animal sont suffisamment réduites pour que la maladie n'apparaisse pas, mais qu'une immunisation identique à celle obtenue à la suite de l'infection naturelle s'installe.
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DIAGNOSTIC VIROLOGIQUE
- Écrit par Yannick SIMONIN
- 28 559 mots
- 4 médias
On observe par la suite au microscope le développement ou non de l’effet cytopathogène, qui est une manifestation de la multiplication virale. La séroneutralisation reste une technique de référence pour une identification fiable, notamment pour des virus très proches génétiquement. Elle nécessite cependant une expertise importante et un délai assez long pour obtenir les résultats (autour d’une semaine).