Croûte
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en géologie, zone superficielle du globe terrestre
- en boulangerie, extérieur du pain, durci par la cuisson
- surface solidifiée d'un liquide
- en géologie, sédiment, sécrétion durcie
- extérieur du fromage, durci par le vieillissement à l'air
- en pâtisserie, garniture de pâte feuilletée pour un pâté ou un aliment
- en médecine, plaque de sang coagulé et de sérosités se formant sur la peau après une blessure
- pain quotidien, nécessaire (gagner sa croûte )
- en peinture, tableau peint de mauvaise qualité, barbouillage
- face intérieure du cuir
- familièrement, personne encroûtée, enfermée dans ses principes
Expressions autour de ce mot
- casser la croûte : manger
- gagner sa croûte : gagner de quoi payer le pain, de quoi vivre
Forme dérivée du verbe « croûter »
"croûte" dans l'encyclopédie
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DORSALES OCÉANIQUES
- Écrit par Jean FRANCHETEAU
- 29 632 mots
- 10 médias
Structure profonde des dorsales Le phénomène majeur à l'axe des dorsales est la création de la croûte et de la lithosphère. Les processus physiques et chimiques qui permettent d'extraire du magma à partir du manteau supérieur et de créer la croûte océanique sont encore très mal connus. Et, surtout, l'existence à l'axe de la dorsale d'une zone d'accumulation de magma – chambre ou réservoir magmatique – à l'intérieur de la croûte est loin d'être démontrée partout.
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MARGES CONTINENTALES
- Écrit par Gilbert BOILLOT
- 23 804 mots
- 9 médias
Enfin, la lithosphère, épaisse de 120 kilomètres en moyenne, est constituée par la croûte (ou écorce) en surface, et par le manteau supérieur plus profondément. Toutefois, la croûte est très différente sous les continents et sous les océans : la croûte océanique est mince (7 km en moyenne), faite de basaltes et de gabbros relativement jeunes (moins de 200 millions d'années), alors que la croûte continentale est épaisse (30 km en moyenne), essentiellement constituée de roches granitiques, souvent anciennes (plusieurs centaines de millions d'années ; jusqu'à 4,5 milliards d'années).
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ZEALANDIA ou ZÉLANDIA
- Écrit par Camille CLERC
- 6 376 mots
- 1 média
Cette croûte océanique est régulièrement recyclée au sein du manteau (couche sous-jacente) par le processus de subduction. À l’inverse, la croûte continentale est composée d’un assemblage de roches granitiques, métamorphiques et sédimentaires. De plus faible densité que celles de la croûte océanique, ces roches « flottent » mieux sur la couche supérieure du manteau.
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MÉTAMORPHISME ET GÉODYNAMIQUE
- Écrit par Christian NICOLLET
- 33 050 mots
- 8 médias
Sur une coupe simplifiée de la croûte terrestre, la croûte océanique présente une ride épaissie au niveau d’un plateau océanique… La croûte continentale est reliée à la croûte océanique au niveau d’une marge dite passive tandis que la croûte océanique s’enfonce sous la croûte continentale (subduction) au niveau d’une marge dite active, à la base de laquelle se mettent en place des magmas gabbroïques.
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ISOSTASIE, géologie
- Écrit par Anny CAZENAVE
- 4 091 mots
- 3 médias
En se déformant, la plaque étire avec elle la croûte océanique, ce qui induit un déficit de masse sur toute la région déformée puisque la croûte est plus légère que le manteau. Ce déficit de masse s'oppose à l'excès de masse dû au relief sous-marin, assurant ainsi la compensation isostatique. On parle dans ce cas de compensation régionale. Ainsi, le phénomène d'isostasie ne correspond pas à un mécanisme géophysique unique, mais à un état d'équilibre pour lequel les contraintes à l'intérieur de la Terre sont minimales et auxquels concourent différents processus.