Covariation
- Nom féminin singulier
Définition
- en statistique, corrélation dans le temps des variations de deux séries statistiques
"covariation" dans l'encyclopédie
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ATTRIBUTION CAUSALE, psychologie sociale
- Écrit par Olivier CORNEILLE
- 5 278 mots
Un autre psychologue très influent dans l’étude de l’attribution causale est Harold Kelley, qui a proposé en 1967 une théorie intégrée de l’attribution causale : le modèle de la covariation. Kelley avance que trois dimensions sont utilisées dans le raisonnement causal pour expliquer les réactions ressenties vis-à-vis d’un stimulus : Le consensus, lequel est faible si une réaction à un stimulus est observée chez une seule personne (Marie est la seule à avoir apprécié X), mais fort si elle est partagée socialement (les gens apprécient généralement X).
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FACTORIELLE ANALYSE
- Écrit par Mariano YELA
- 26 864 mots
- 8 médias
Elle est devenue une technique descriptive et expérimentale, avec ses possibilités et ses limites propres, et qui, correctement employée, peut fournir des informations précieuses, parfois exclusives, sur les dimensions de n'importe quel domaine de covariation. En ce qui concerne les résultats de l'analyse factorielle, il suffit de signaler ici que, dans tous les domaines de la conduite humaine, on a trouvé : a) qu'il y a de nombreux facteurs ; b) que ces facteurs ne sont pas simples et qu'une analyse plus fine découvre d'autres sous-facteurs ; c) qu'ils ne sont pas non plus indépendants, car l'analyse de leurs corrélations met en évidence d'autres facteurs plus généraux ; d) que l'ensemble de facteurs constitue une sorte de hiérarchie factorielle.
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PSYCHOLOGIE
- Écrit par Pierre GRÉCO
- 89 386 mots
- 3 médias
Interpréter un rêve ; analyser les processus par lesquels un rat, en un certain nombre d'essais successifs, parvient à apprendre une trajectoire arbitraire ou la manœuvre d'un appareil fournissant de la nourriture quand un signal est allumé ; mesurer le « degré d'intelligence » d'un adulte ou d'un enfant de cinq ans ; montrer si, et comment, l'opinion d'un sujet qui doit par exemple estimer librement l'amplitude du déplacement d'un point lumineux est modifiée par l'influence des jugements de deux « compères » qui fournissent, eux, des évaluations peu probables, mais constantes ; justifier les erreurs systématiques des enfants de six ans dans un problème qui, à sept ans, sera résolu immédiatement et comme allant de soi : il peut n'être pas évident, pour le profane et souvent pour le spécialiste lui-même, que ces entreprises variées relèvent d'une seule et même discipline.
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OPPOSITION CONCEPT D'
- Écrit par Émile JALLEY
- 103 721 mots
- 4 médias
Le concept d'opposition, sous ses deux formes fondamentales de la contradiction et de la contrariété, est l'un des acquis les plus anciens de la logique formelle, telle que le modèle en a été formulé par Aristote, à partir de l'analyse des propositions du discours. Vers le dernier quart du xviiie siècle, la doctrine logique classique des deux types d'opposition a dû subir un remodelage, dans le contexte de la pensée critique et romantique allemande, en rapport avec l'introduction d'un concept dynamique, nécessitée par le développement de la physique des forces (Newton, Kant), des sciences de la vie (Schelling), et aussi des premiers modèles, affectés d'un caractère encore idéologique, de la genèse des procès mentaux (Fichte, Schelling, Hegel).