Courroux

"courroux" dans l'encyclopédie

• MARIZA (1973- )

  • Écrit par Universalis
  • 2 112 mots

  L'album suivant, Transparente (2005), provoque le courroux des puristes : il rompt en effet avec les sonorités traditionnelles du fado en intégrant des arrangements majestueux joués par un orchestre à cordes ainsi qu'un accompagnement à la guitare au rythme enlevé, digne de Django Reinhardt. Après un album live, Concerto em Lisboa (2006), Mariza renoue avec la tradition du fado dans Terra (2008) et Fado Tradicional (2011).

• GĪTA-GOVINDA

  • Écrit par Jean VARENNE
  • 2 624 mots

  De son côté, le jeune dieu, lassé pour un temps de ses fredaines, n'ose revenir à Rādhā, par crainte de son courroux. Il se rend néanmoins aux raisons invoquées par la suivante et retrouve avec joie sa maîtresse ; d'abord rabroué par elle, il sait rapidement lui faire oublier son dépit et les deux amants goûtent à nouveau le plaisir partagé. Du point de vue littéraire, le Gīta-Govinda est fait de strophes narratives en mètres savants et de poèmes destinés à être chantés (avec accompagnement de musique et de danses).

• GUILLAUME IV (1762-1837) roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande et roi de Hanovre (1830-1837)

  • Écrit par Universalis
  • 2 806 mots

  Lorsque le prince quitte la marine en 1790, ses nombreuses conquêtes féminines lui ont attiré l'inimitié des autres officiers et le courroux de son père. Entre 1794 et 1807, il a dix enfants illégitimes (à qui on a donné le nom FitzClarence) avec l'actrice irlandaise Dorothea Jordan. De son mariage (11 juillet 1818) avec la princesse Adélaïde de Saxe-Meiningen (1792-1849) naissent deux filles qui meurent en bas âge.

• DAQUIN LOUIS CLAUDE (1694-1772)

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 4 101 mots

  On conserve de lui, outre divers manuscrits (deux messes, un Te Deum, plusieurs grands motets, un Miserere, des leçons de ténèbres, des cantates et des divertissements), un Premier Livre de pièces de clavecin (1735) dédié à Mlle de Soubise — pages descriptives pour la plupart (« Le Coucou », « L'Hirondelle », trois « Cadences », « Vents en courroux »), et qui occupent une place honorable entre celles de Couperin et celles de Rameau ; une cantatille, La Rose (1762), riche de saveur et de finesse ; un Nouveau Livre de noëls pour l'orgue et le clavecin, dont la plupart peuvent s'exécuter sur les violons, flûtes, hautbois, etc.

• TAMBOURS

  • Écrit par Juliette GARRIGUES
  • 5 286 mots
  • 7 médias

  Dans sa tragédie lyrique Iphigénie en Tauride (1779), Christoph Willibald von Gluck utilise la caisse roulante comme élément dramatique important : elle frappe notamment quatre croches de manière continue et lancinante dans le chœur du premier acte « Les Dieux apaisent leur courroux ». Dans le Boléro (1928) de Maurice Ravel, c'est la caisse claire qui ponctue la cellule rythmique qui porte toute la pièce de la première à la dernière mesure.