Courçon
- Nom masculin singulier
Définition
- en sylviculture, branche d'arbre fruitier taillée à trois ou quatre nœuds pour que la sève s'y concentre
Synonymes
- courson
- coursonne
- courçonne
"courçon" dans l'encyclopédie
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AMAURICIENS
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 3 861 mots
En 1215, Robert de Courçon, légat du pape et recteur de l'Université de Paris, confirme l'interdiction des œuvres d'inspiration amauricienne. Il englobe dans la même condamnation les livres naturalistes d'Aristote et le panthéisme de David de Dinant. C'est plus tard seulement que la pensée de Jean Scot Érigène sera tenue pour une des sources de la doctrine amauricienne.
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DAVID DE DINANT (fin XIe-déb. XIIe s.)
- Écrit par Jean RIBAILLIER
- 6 422 mots
Cette condamnation fut confirmée en 1215 par une lettre de Robert de Courçon, légat du pape. Mais, au concile du Latran (1215), David n'est pas mentionné, tandis que la condamnation d'Amaury de Bène est maintenue. David, vraisemblablement né à Dinant (principauté de Liège), écrit, au début d'un Quaternulus, qu'il a étudié en Grèce. Il a séjourné à la cour d'Innocent III, qui lui apporte sa protection par une lettre au chapitre de l'église de Dinant, et aussi sans doute à la cour de Frédéric II, qu'il mentionne.
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PRÉVOSTIN DE CRÉMONE (fin XIIe-déb. XIIIe s.)
- Écrit par Jean RIBAILLIER
- 8 549 mots
Les maîtres y étaient alors Étienne Langton, Robert de Courçon, Thomas Gallus, Guillaume d'Auxerre, qui rapporte que Prévostin aimait à raconter ses expériences missionnaires auprès des hérétiques. Dans des sermons, il fait allusion à la turbulence des écoliers, aux divisions de l'université entre théologiens et « artiens ». Lui-même d'ailleurs prend parti.
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ARISTOTÉLISME MÉDIÉVAL
- Écrit par Alain de LIBERA
- 27 227 mots
- 1 média
La deuxième interdiction a lieu en 1215 avec la promulgation des statuts de l'université de Paris par le cardinal-légat Robert de Courçon. Cette disposition, manifestement imposée par la faculté de théologie à celle des arts, ne concerne pas l'Aristote logicien – logica vetus et logica nova sont même explicitement portées au programme des lectures ordinaires (ordinarie) ; elle ne veut atteindre que « la Métaphysique et les livres naturels, ainsi que les Sommes qui en sont tirées », c'est-à-dire l'Aristote philosophe et ses interprètes païens, Avicenne, voire Al-Fārābī.