Cornique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif au pays de Cornouailles
Employé comme nom
- en linguistique, dialecte celtique
"cornique" dans l'encyclopédie
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BARDE
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 2 696 mots
Le nom est panceltique : gaulois bardos, irlandais bárd, gallois bardd, cornique barth, breton barzh. Mais le sens n'est pas resté partout identique après la christianisation. L'Irlande a déchu le barde de sa dignité pour en faire un inférieur du file (qui faisait usage de l'écriture). Cette déviation, peut-être due au christianisme lui-même, qui a généralisé l'usage de l'écriture, a aussi eu pour cause une confusion du blâme (oral) et de la satire (chantée et écrite).
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MONTJOIE SAINT-DENIS
- Écrit par Paul QUENTEL
- 2 970 mots
Mont-Joie ne peut donc être qu'une traduction pure et simple du gaulois, où le terme de « joie » a un sens très étendu, comme ses prototypes celtiques (cornique, levene ; irlandais, failte, etc.) qui sont également une formule de salutation et évoquent les joies de la vie future. À Saint-Denis, traversé par une voie préhistorique, l'Estrée, existait encore au xviiie siècle une mont-joie à trois kilomètres de la basilique.
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CELTES
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H, Pierre-Yves LAMBERT, Stéphane VERGER
- 87 037 mots
- 5 médias
Le nom des Celtes (Keltoi) apparaît pour la première fois dans les textes des historiens grecs du ve siècle avant J.-C., Hécatée de Milet et Hérodote. Les géographes grecs et latins les présentent comme un peuple du Nord-Ouest de l'Europe vivant au nord de la Ligurie, entre les Ibères et les Germains. Mais leur domaine s'est étendu au cours du temps, à la suite d'un mouvement d'expansion que les auteurs anciens datent des ive et iiie siècles avant J.
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INDO-EUROPÉEN
- Écrit par Guy JUCQUOIS
- 43 606 mots
- 1 média
) ; l'arménien ; l'albanais ; le grec ; le groupe italique, représenté, dans l'Antiquité, par le latin, l'osque, l'ombrien et le vénète, et aujourd'hui par les langues romanes (italien, espagnol, portugais, français, roumain) dérivées du latin ; le groupe celtique, composé du lépontique, du celtibère et du gaulois, d'une part, et des parlers brittoniques (gallois, cornique, breton) et gaéliques (irlandais, gaélique d'Écosse), d'autre part ; le groupe germanique, comportant les trois subdivisions : orientale (gotique), septentrionale (islandais, norvégien, suédois, danois) et occidentale (haut-allemand, bas-allemand, frison, anglais) ; le tokharien (attesté dans le Turkestan chinois entre le ve et le xe siècle de notre ère, sous deux formes dialectales communément appelées le tokharien A et le tokharien B, ou koutchéen) ; le groupe anatolien, comprenant outre le hittite proprement dit, ou nésite, deux autres dialectes, le palaïte et le louvite (et sa variante le « hittite hiéroglyphique »), dont semble avoir dérivé le lycien.