Contre-opposition

"contre-opposition" dans l'encyclopédie

• VILLÈLE JEAN-BAPTISTE GUILLAUME JOSEPH comte de (1773-1854)

  • Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY
  • 1 969 mots

  Le parti royaliste est divisé par la formation d'une contre-opposition inspirée par Chateaubriand, dont il s'est fait un ennemi en le renvoyant du ministère des Affaires étrangères en juin 1824. À la fin de 1827, il tente de consolider son parti en recourant à des élections anticipées ; leur échec oblige Charles X à se défaire de lui et Villèle, promu pair de France, se retire définitivement de la politique.

• FAWCETT MILLICENT GARRETT (1847-1929)

  • Écrit par Universalis
  • 2 590 mots

  Dès le début de sa carrière, elle doit lutter contre l'opposition de la gente masculine, qui refuse presque unanimement d'accorder aux femmes le moindre droit politique. À partir de 1905, elle doit également affronter l'hostilité de l'opinion publique envers les suffragettes menées par Emmeline Pankhurst et sa fille Christabel, dont elle rejette les méthodes violentes.

• DZERJINSKI FELIX EDMOUNDOVITCH (1877-1926)

  • Écrit par Georges HAUPT
  • 2 911 mots

  Il soutient Staline dans la lutte contre l'opposition, la démocratie ne pouvant exister, selon lui, qu'à l'intérieur du parti. À partir de 1924, il cumule les charges de commissaire du peuple à l'Intérieur, de responsable du Guepeou, avec celle de président du Conseil supérieur de l'économie nationale. À ce poste, il est l'un des artisans de la N.E.

• HAYA DE LA TORRE VÍCTOR RAÚL (1895-1979)

  • Écrit par Universalis
  • 2 700 mots

  Cependant, ses partisans au Congrès ne réussissent pas à faire adopter leurs mesures réformistes contre l'opposition conservatrice. En 1947, Bustamante déclare le parti du peuple hors la loi. Après le renversement de Bustamante par le général Manuel Odría en 1948, Haya de la Torre se réfugie à l'ambassade de Colombie à Lima, où il reste de 1949 à 1954.

• SMITH IAN (1919-2007)

  • Écrit par Daniel COMPAGNON
  • 5 118 mots
  • 1 média

  Les milliers de villageois du Matabeleland massacrés entre 1982 et 1986 par des forces dépendant du président, dans le but d'éradiquer le parti nationaliste rival de Joshua Nkomo, et la violence politique des années 2000 contre l'opposition ont relativisé les atrocités attribuées au régime rhodésien. C'est pourtant bien l'intransigeance obstinée de Ian Smith qui a créé les conditions historiques de l'accession au pouvoir de Robert Mugabe, dont les méthodes brutales se dissimulaient encore derrière un discours conciliant et les atours d'une cause juste.