Consubstantialité
Issu de la forme : consubstantialité
- Nom féminin singulier
Définition
- en théologie, dans la religion catholique, unité entre les trois personnes de la Trinité
"consubstantialité" dans l'encyclopédie
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SABELLIANISME
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 646 mots
Affirmer la consubstantialité du Père et du Fils paraissait à ceux-ci compromettre la distinction des personnes. En fait, Marcel d'Ancyre, ferme défenseur du « consubstantiel » (homoousios), l'interprétait dans un sens modaliste.
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MARCEL D'ANCYRE (mort en 374 env.)
- Écrit par Richard GOULET
- 2 770 mots
Évêque cappadocien ; présent au concile de Nicée (325), Marcel d'Ancyre est, aux côtés d'Athanase, un ardent défenseur de la consubstantialité du Père et du Fils contre la doctrine arienne. Il écrit en 335, contre l'arianisant Astérius le Sophiste, un traité dont Eusèbe de Césarée a transmis des fragments dans les deux réfutations (Contra Marcellum et De ecclesiastica theologia) qu'il en a données.
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DAMASE Ier saint (304 env.-384) pape (366-384)
- Écrit par Universalis
- 3 065 mots
Il occupe une charge de diacre sous le règne de son prédécesseur, le pape Libère (352-366), et accompagne celui-ci en exil lorsque l'empereur Constance II le déporte de Rome pour son refus de l'arianisme, doctrine qui niait la consubstantialité du Christ. Damase retournera cependant à Rome et reconnaîtra l'antipape Félix II (355-365), prélat arien placé sur le trône pontifical par l'empereur en 355.
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ATHANASE D'ALEXANDRIE (295-373)
- Écrit par Pierre HADOT
- 4 160 mots
L'ensemble des théologiens orientaux, conduit par Eusèbe de Césarée, n'avait pas tardé à réagir contre cette notion de « consubstantialité », qui était étrangère à la tradition origénienne chère à l'Église d'Orient. Sans être totalement favorable à Arius, ce mouvement de réaction s'opposa vivement à Marcel d'Ancyre et Athanase, partisans du concile de Nicée, et parvint à gagner les empereurs, notamment Constantin et Constance II, à cette politique religieuse.
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LOSSKY VLADIMIR (1903-1958)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 5 874 mots
Dans le rayonnement de la Trinité, la personne, « irréductibilité de l'homme à sa nature », s'accomplit en réalisant sa consubstantialité ontologique avec toutes les autres, en « ek-stasiant », d'une manière non pareille, le tout de l'humanité et de l'univers. L'Esprit « vivifiant » « La plénitude de la divinité, l'accomplissement ultime vers lequel tendent les personnes créées s'ouvrent dans le Saint-Esprit.