Consolant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- pouvant consoler, pouvant faire oublier
Forme dérivée du verbe « consoler »
"consolant" dans l'encyclopédie
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ACHARD MARCEL (1899-1974)
- Écrit par Robert MANUEL
- 3 087 mots
L'amour dans la poésie la plus mélancolique comme dans l'humour le plus constant, le sourire omniprésent, le trait, la pointe d'esprit le plus pur, la cabriole qui va du comique au sévère, du gros rire à la tendresse la plus émouvante, la femme rouée, roublarde, menteuse, dissimulée mais toujours pardonnée et comprise, et surtout l'homme lunaire, charmant, drôle qui sait souffrir en souriant et qui sait voir dans la vie ce qu'il y a de vrai et de consolant, tandis que le rire est là, sous-jacent, et fait passer le drame le plus triste, la situation la plus décevante.
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PEER GYNT (mise en scène É. Ruf)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 071 mots
- 1 média
Le consolant, alors qu'il s'abandonne en son sein, par ces mots : « Rêve, mon enfant. »
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NEKRASSOV NIKOLAÏ ALEXEÏEVITCH (1821-1877)
- Écrit par Sophie LAFFITTE
- 8 291 mots
L'homme déchiré et souffrant qu'était Nekrassov avait besoin de s'appuyer sur quelque chose de positif et de consolant. Il lui fallait se créer sa propre mythologie, ses propres dieux. C'est ce qu'il fit en divinisant le peuple. Ses souvenirs d'enfance lui apportèrent les matériaux réalistes et les éléments émotionnels dont il avait besoin. Pendant les tournées faites autrefois avec son père, ispravnik (commissaire de police du district), dans les villages de la région de la Volga où s'écoula son enfance, Nekrassov avait vu de près les injustices, les misères, la pauvreté, l'ignorance.
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POZZO ANDREA (1642-1709)
- Écrit par Germain BAZIN
- 10 946 mots
- 1 média
L'abside est ornée d'une multitude de personnages et d'anges placés autour du saint consolant les affligés. Mais le morceau le plus extraordinaire est le Triomphe de saint Ignace, sur la voûte de la nef centrale. Le programme est donné par une citation de saint Luc : « Ignem veni mittere in terram, et quid volo nisi ut accendatur ? » (« Je suis venu jeter le feu sur la terre et que désiré-je, sinon qu'il s'allume ? »).
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MATÉRIALISME
- Écrit par Georges GUSDORF
- 21 510 mots
- 1 média
Le réel est ce qu'il est ; il n'est que ce qu'il est ; il n'y a pas, en dehors de lui, de monde intelligible, d'arrière-monde consolant ou inquiétant, d'où les dieux présideraient aux destinées des hommes. Le mécanisme intégral conduit à l'acceptation du monde tel qu'il est, sans surcharge de superstition. La sagesse épicurienne de la résignation et du renoncement n'est pas tellement éloignée de celle à laquelle parvient, par d'autres voies, le sage stoïcien.