Confrère
- Nom masculin singulier
Définition
- homme qui a la même fonction professionnelle
- en religion, homme appartenant à la même confrérie religieuse
"confrère" dans l'encyclopédie
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GUILLAUME DE MOERBECKE (1215-1286)
- Écrit par Édouard-Henri WÉBER
- 1 090 mots
Après avoir séjourné à Nicée, à Thèbes (en 1260) et à Corinthe, Guillaume, dominicain flamand, est nommé pénitencier à la curie papale, à Viterbe, où il a accès au fonds grec provenant de Palerme et où le rejoint, en 1267, son confrère Thomas d'Aquin. Il devient archevêque de Corinthe en 1278. Guillaume de Moerbecke est le principal traducteur d'ouvrages grecs au xiiie siècle.
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ORGANISATION DISCONTINUE DU TISSU NERVEUX
- Écrit par Pascal DURIS
- 1 362 mots
Si l'histologiste italien Camillo Golgi (1844-1926) est un « réticuliste » fervent, son confrère espagnol Santiago Ramón y Cajal (1852-1934), avec lequel il partagera le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1906, montre au contraire que les prolongements nerveux ne s'unissent jamais. Pour Cajal, auteur d'une imposante Histologie du système nerveux de l'homme et des vertébrés (1894-1904), les cellules nerveuses sont des « unités anatomiques indépendantes », comme W.
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RONDELET JEAN-BAPTISTE (1743-1829)
- Écrit par Daniel RABREAU
- 1 318 mots
Son Traité de l'art de bâtir (1802) le place parmi les plus importants théoriciens de la construction, aux côtés de son confrère J. R. Perronet : leur science de la maçonnerie et de la stéréotomie leur permit d'inventer d'audacieuses méthodes de construction qui ouvrirent la voie à l'utilisation de matériaux nouveaux.
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BOUHOURS DOMINIQUE (1628-1702)
- Écrit par Jean MARMIER
- 1 518 mots
Fixé au collège Louis-le-Grand, il devient un habitué de l'académie Lamoignon, où l'introduit son confrère Rapin, et des samedis de Mlle de Scudéry. Il plaît au Tout-Paris littéraire par son amabilité, s'impose par sa passion de la langue française, sa culture moderne, sa finesse. « L'esprit lui sort de tous côtés » (Mme de Sévigné). Racine lui soumet quatre actes pour qu'il en marque « les fautes contre la langue ».
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RICHARD DE MEDIAVILLA ou DE MIDDLETON (1249 env.-entre 1300 et 1308)
- Écrit par Édouard-Henri WÉBER
- 1 684 mots
Il fait partie des maîtres franciscains qui examinent les écrits de leur confrère Olieu. Maître à Paris en 1284, il devient vite maître-régent et assume cette charge jusqu'en 1287. Il est quelque temps précepteur de Louis de Toulouse, fils de Charles II d'Anjou, et franciscain (mais sur la nature et les dates de ce poste on manque de précisions). Élu ministre provincial en 1295 à Metz, il meurt entre 1300 et 1308.