Condamnable
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- pouvant être condamné
- devant être condamné, blâmé
"condamnable" dans l'encyclopédie
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SEFER ḤASSIDIM
- Écrit par Roland GOETSCHEL
- 2 428 mots
La chute a entraîné comme conséquence l'inégalité entre les riches et les pauvres ; la richesse est condamnable et les inégalités seront supprimées aux temps messianiques. La piété du hassid culmine dans la crainte et l'amour de Dieu, lesquels se confondent à leur niveau le plus élevé. L'éthique du Sefer Hassidim marquera profondément pendant des siècles la halakah et le mode de vie du judaïsme ashkénaze et, même après le xixe siècle, l'éthique du judaïsme espagnol.
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KALĀM
- Écrit par Mostafa Ibrahim MORGAN
- 3 943 mots
Il est condamnable lorsqu'il dépasse les limites prescrites par la sunna. Plus tard, les historiens de la pensée musulmane ne font pas de distinction entre les mutakallimūn (les théologiens spéculatifs traditionnels) et les autres. Et sera mutakallim tout théologien, qu'il soit sunnite ou mu‘tazilite.
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LE LIVRE NOIR DU COLONIALISME (dir. M. Ferro)
- Écrit par Benjamin STORA
- 5 487 mots
L'Occident a été sans doute le plus condamnable dans cette affaire, mais il a fourni aussi les bataillons les plus déterminés, les « anticolonialistes », contre la cruauté des traitements réservés aux « masses indigènes ».
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LA PEUR. HISTOIRE D'UNE IDÉE POLITIQUE (C. Robin)
- Écrit par Stéphanie WOJCIK
- 5 321 mots
Pourtant, comme le note justement Philippe Braud, cet idéal politique visant la régulation et non l'élimination de la peur est-il si condamnable ? Plus grave encore, selon Robin, les attentats du 11 septembre 2001 ont pu être pensés par les libéraux comme des aiguillons prompts à réveiller les consciences et à revigorer les institutions dans des sociétés occidentales, confites dans l'ennui et menacées d'apathie civique.
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LA NOUVELLE HÉLOÏSE, Jean-Jacques Rousseau Fiche de lecture
- Écrit par Michel DELON
- 5 733 mots
- 1 média
Ainsi le roman d'amour, moralement dangereux, socialement condamnable, se transforme-t-il en un roman philosophique où les missives enflammées alternent avec les discussions morales. Selon le principe du « remède dans le mal », Rousseau a composé un roman, symptôme d'une civilisation corrompue, pour lutter contre la corruption. La Préface s'ouvre sur ce paradoxe : « Il faut des spectacles dans les grandes villes, et des romans aux peuples corrompus.