Conceptuellement
- Adverbe
Définition
- de façon conceptuelle, en privilégiant les concepts
"conceptuellement" dans l'encyclopédie
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MINIMAL ET CONCEPTUEL ART
- Écrit par Jacinto LAGEIRA, Catherine MILLET, Erik VERHAGEN
- 34 782 mots
S'inscrivant dans la continuité de l'esthétique édifiée par le critique d'art américain Clement Greenberg (1909-1994), l'art minimal et son alter ego l'art conceptuel peuvent être considérés comme les enfants illégitimes du modernisme. Antérieur à l'avènement du phénomène conceptuel, l'art minimal voit le jour dans la première moitié des années 1960.
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APOPTOSE : UN CONCEPT NOVATEUR
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 1 646 mots
- 1 média
Il s'agit d'une découverte conceptuellement et pratiquement aussi importante que celle de la division cellulaire au xixe siècle.
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SMITH GEORGE ELWOOD (1930- )
- Écrit par Bernard PIRE
- 2 036 mots
En 1969, il réalise avec Boyle sa plus célèbre invention, le capteur CCD, un montage électronique conceptuellement simple aux nombreuses applications novatrices dans les domaines de la reconnaissance des images, de la mise en mémoire et du traitement des signaux. Auteur de trente et un brevets, il prend sa retraite en 1986 afin de naviguer autour du monde jusqu'en 2003, où il « jette l'ancre » près de la baie de Barnegat, dans le New Jersey.
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CONTINUITÉ, musique
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 882 mots
La musique spectrale participe elle aussi du concept de continuité par le fait même que son propos se fonde, concrètement et conceptuellement, sur les spectres harmoniques et inharmoniques d'un son et sur ses lentes transformations, cette lenteur étant indispensable pour la perception de détails microscopiques ; on aboutit, là encore, à un temps statique.
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MATTÉI JEAN-FRANÇOIS (1941-2014)
- Écrit par Marc CERISUELO
- 4 353 mots
Il situait avant tout conceptuellement, en philosophe, la barbarie à l’intérieur d’un sujet au pouvoir désormais exorbitant autant qu’exorbité, et qui ne pouvait plus reconnaître aucune forme de transcendance, métaphysique ou religieuse, y compris dans l’éducation, l’art et la culture. Lecteur de Goethe et de Nietzsche, Mattéi assimilait la barbarie à la méconnaissance de l’excellence : le barbare ne sait pas ce qui est bon ; il peut être riche et se croire éduqué, il ne le saura jamais, tout enflé de sa suffisance.