Communaux
- Nom masculin pluriel
- Adjectif masculin pluriel
Définition
Employé comme adjectif
- relatifs à une commune
Employé comme nom
- terrains qui appartiennent à la commune
"communaux" dans l'encyclopédie
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COMMUNAUX
- Écrit par Françoise MOYEN
- 2 945 mots
) les biens communs, qui se réduisent parfois aujourd'hui aux chemins communaux. Le cas ne fut toutefois pas général, et près du quart des forêts françaises appartient actuellement aux communes, notamment dans l'Est.
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RURALES COMMUNAUTÉS, histoire
- Écrit par Françoise MOYEN
- 3 488 mots
La communauté villageoise a dû prendre naissance aux premiers temps du Moyen Âge comme communauté d'exploitants : elle est d'abord liée à un certain finage, avec ses obligations et ses contraintes agricoles communes (assolement, clôtures), mais surtout avec son exploitation rigoureusement collective des communaux et avec de nombreux droits d'usage (vaine pâture, glandée, gruerie, etc.
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UNIVERSITÉ NAPOLÉONIENNE
- Écrit par Paul GERBOD
- 3 745 mots
Des recteurs dépendent les établissements d'enseignement secondaire et supérieur : lycées, collèges communaux, facultés de droit, de théologie, de médecine, de sciences et de lettres ainsi que les institutions et pensions (survivances tolérées de l'enseignement privé). Le contrôle de l'enseignement primaire, laissé à l'initiative des municipalités ou des congrégations religieuses, échappe en principe à l'autorité universitaire.
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PÂTURE VAINE
- Écrit par Roger BÉTEILLE
- 994 mots
Avec l'usage des communaux et avec la glandée, la vaine pâture était pour les pauvres gens le seul moyen d'entretenir un petit troupeau. Mal considérée par les propriétaires plus riches, elle a disparu avec la révolution fourragère. L'usage de la fumure, l'extension des prairies artificielles et des cultures fourragères, l'intensification de l'élevage ont rendu la vaine pâture inacceptable, chacun voulant clore ses parcelles et en avoir la jouissance exclusive.
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RÉACTION ARISTOCRATIQUE
- Écrit par Louis TRENARD
- 4 718 mots
Il permet le partage des communaux, en accordant le tiers aux nobles qui s'en prétendent propriétaires. Ces mesures provoquent la colère des paysans. Enfin, la noblesse souhaite former une caste fermée pourvue de prérogatives particulières. À cet esprit de clan s'ajoute une morgue à l'égard des roturiers et même des anoblis. L'Assemblée des notables de 1787 marque l'apogée de cette réaction et témoigne aussi de son aveuglement.