Comiquement
- Adverbe
Définition
- de façon comique, faisant rire
"comiquement" dans l'encyclopédie
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COMIQUE
- Écrit par Elsa MARPEAU
- 5 876 mots
Le comique transcende les genres, et notamment la comédie. Il désigne plus généralement la qualité d'un personnage, d'une situation ou d'un texte, qui suscite le rire chez le lecteur ou le spectateur. Mais plutôt que du comique, on devrait parler de « comiques ». On en distingue généralement trois sortes. Le « comique de caractère » stigmatise le ridicule d'un personnage.
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OPÉRA-COMIQUE
- Écrit par Marc VIGNAL
- 3 185 mots
- 1 média
Le vocabulaire français étant le seul à avoir adopté l'expression « opéra-comique » pour désigner une forme de théâtre lyrique où les dialogues parlés alternent avec les scènes chantées, ce terme devrait s'appliquer à des œuvres aussi différentes que Fidelio, de Beethoven, et Carmen, de Bizet. En fait, la grande période de l'opéra-comique français proprement dit est la seconde moitié du xviiie siècle et le premier tiers du xixe.
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L'ILLUSION COMIQUE, Pierre Corneille Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 8 335 mots
Comment défendre le théâtre et les comédiens au moyen du théâtre ? Comment, lorsqu'on est Pierre Corneille (1606-1684), poète dramatique de bientôt trente ans, déjà assez connu à Paris, auteur d'une tragi-comédie (Clitandre, 1631), de quatre comédies (Mélite, 1629-1630 ; La Veuve, 1632 ; La Galerie du palais, 1633 ; La Place royale, 1634) et d'une tragédie (Médée, 1635), acquérir une notoriété suffisante pour envisager d'être un véritable professionnel ? Comment, en suivant la mode de l'illusion à l'espagnole et le thème baroque du « grand théâtre du monde », plaider pour le théâtre – cet art neuf adulé à la ville et pourtant menacé par les défenseurs d'une morale stricte – et rendre compte de la complexité de l'univers, pris entre le rêve, l'illusion et le réel ? Comment, enfin, répondre à la commande de Montdory, chef de la troupe du Théâtre du Marais, qui souhaite attirer un public nourri grâce à quelques scènes majeures dans lesquelles il pourra employer Bellemore, un acteur qui sait jouer les fanfarons, donc les Matamore ? L'Illusion comique répond à ces questions avec tout le brio possible.
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LE ROMAN COMIQUE, Paul Scarron Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 6 178 mots
Ex-abbé galant devenu libertin parisien difforme (une tuberculose osseuse eut raison de son apparence), Paul Scarron (1610-1660) cultive le genre burlesque. Proche de la Fronde, puis protégé de Fouquet, enfin époux de Françoise d'Aubigné – future marquise de Maintenon, épouse morganatique de Louis XIV –, il accumule les déconvenues. Mais il a la réputation de faire face par le rire et la dérision (on le moque, il se moque).
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HISTOIRE COMIQUE DE FRANCION, Charles Sorel Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 6 994 mots
Face à L'Astrée d'Honoré d'Urfé et aux grands romans de Gomberville, puis de Mlle de Scudéry, le début du xviie siècle développe le genre de « l'histoire ». À la différence du merveilleux, et contre le principe de la pastorale idéalisante, les histoires comiques et tragiques revendiquent un rapport étroit aux réalités les plus basses. Pour ce faire, elles reprennent, à l'origine, la tradition des fabliaux médiévaux et s'inspirent des récits italiens du xvie siècle.