Comique

"comique" dans l'encyclopédie

• COMIQUE

  • Écrit par Elsa MARPEAU
  • 5 876 mots

  Le comique transcende les genres, et notamment la comédie. Il désigne plus généralement la qualité d'un personnage, d'une situation ou d'un texte, qui suscite le rire chez le lecteur ou le spectateur. Mais plutôt que du comique, on devrait parler de « comiques ». On en distingue généralement trois sortes. Le « comique de caractère » stigmatise le ridicule d'un personnage.

• OPÉRA-COMIQUE

  • Écrit par Marc VIGNAL
  • 3 185 mots
  • 1 média

  Le vocabulaire français étant le seul à avoir adopté l'expression « opéra-comique » pour désigner une forme de théâtre lyrique où les dialogues parlés alternent avec les scènes chantées, ce terme devrait s'appliquer à des œuvres aussi différentes que Fidelio, de Beethoven, et Carmen, de Bizet. En fait, la grande période de l'opéra-comique français proprement dit est la seconde moitié du xviiie siècle et le premier tiers du xixe.

• L'ILLUSION COMIQUE, Pierre Corneille Fiche de lecture

  • Écrit par Christian BIET
  • 8 335 mots

  En redécouvrant la pièce, les metteurs en scène du xxe siècle, Giorgio Strelher en tête, poursuivront cette interprétation, infiniment complexe, parce que leur monde, lui aussi, virtuel et pourtant bien réel, est une autre illusion qu'on espère encore comique.

• LE ROMAN COMIQUE, Paul Scarron Fiche de lecture

  • Écrit par Christian BIET
  • 6 178 mots

  Le Roman comique fait ainsi du comédien un des héros de l'évolution sociale, aux antipodes de la forte hiérarchie qui régit les romans du temps : ceux de Mlle de Scudéry ou d'Honoré d'Urfé. Grâce au principe de la comédie qui est au cœur de l'œuvre, apparaît un roman libéré de ses grands modèles, honnête dans son apparence, mêlé dans son organisation, en tout point respectable, et pour tout dire bourgeois.

• HISTOIRE COMIQUE DE FRANCION, Charles Sorel Fiche de lecture

  • Écrit par Christian BIET
  • 6 994 mots

  Il s'agit ici de combattre le romanesque héroïque au nom d'un autre type de roman : l'histoire comique comme « peinture naïve de toutes les diverses humeurs des hommes » (Avertissement de Polyandre). Ainsi, sous l'apparence d'un récit simple et joyeux, Sorel entreprend de décrire les défauts des hommes pour, dit-il, que les lecteurs les censurent. Le comique, perspective réaliste sur le monde Francion, héros éponyme de ce roman d'apprentissage, est un gentilhomme breton envoyé à Paris pour se former dans un collège pédant et poisseux.