Clémentine

"clémentine" dans l'encyclopédie

• L'ADOLESCENCE CLÉMENTINE, Clément Marot Fiche de lecture

  • Écrit par Yvonne BELLENGER
  • 4 974 mots

  « Fortune demène » les inconstances du sort, lit-on dans le Rondeau parfait de L'Adolescence clémentine, qui se termine par ces mots : « C'est bien et mal. Dieu soit de tout loué. » Frank Lestringant résume bien ce double aspect du poète en décelant dans sa traduction de La Première Églogue de Virgile, au début de L'Adolescence clémentine, « une sorte d'autoportrait en partie double », où Marot emprunte les deux visages de Tityre, le berger comblé par la faveur des dieux, et de Mélibée, l'exilé persécuté.

• VALADON MARIE-CLÉMENTINE dite SUZANNE (1865-1938)

  • Écrit par Camille VIÉVILLE
  • 4 680 mots

  Née le 23 septembre 1865 à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne), la fillette prénommée Marie-Clémentine grandit à Montmartre au côté de sa mère lingère. Elle commence à travailler à l’âge de onze ans comme couturière, blanchisseuse, serveuse ou marchande des quatre saisons. Elle est ensuite trapéziste pour les cirques Fernando et Molier, mais une mauvaise chute la contraint à abandonner sa carrière d’acrobate.

• DORIS PIERRE (1919-2009)

  • Écrit par Universalis
  • 1 059 mots

  Au cinéma, il multiplie les seconds rôles dans Fortunat (1960), Clémentine chérie (1962), La Bonne Occase (1964), Les Rois du gag (1984), et interprète le personnage de Bérurier dans San Antonio ne pense qu'à çà (1980). Il faut faire une place à part à La Maison des bois (1970), réalisé par Maurice Pialat pour la télévision, où il interprète le rôle d'un garde-barrière au grand cœur qui recueille un orphelin.

• ÉBIONITES

  • Écrit par Richard GOULET
  • 1 898 mots

  Il reste peu de chose des ouvrages composés par les ébionites (fragments de l'Évangile des ébionites, Kérygmes de Pierre et autres sources utilisées par la littérature pseudo-clémentine). Insistant sur la continuité entre l'Alliance ancienne et la foi en Jésus-Prophète, les ébionites se voyaient contraints à s'opposer à Paul et à sa conception du salut.

• ROBERT BELLARMIN saint (1542-1621)

  • Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
  • 2 347 mots

  Il lutte contre Baïus et les théologiens louvanistes, avant d'être rappelé à Rome pour la chaire de controverse du nouveau Collège romain ; mêlé aux disputes théologiques du temps (sur la grâce, sur le pouvoir du pape), Bellarmin se livre aussi à des tâches politiques (théologien du cardinal Gaëtani, il est envoyé en France par Sixte-Quint, en 1590, pour protéger les intérêts catholiques auprès du roi de Navarre, le futur Henri IV) et érudites (édition dite « sixto-clémentine » de la Vulgate) qui lui valent, en 1599, l'élévation au cardinalat.