"aurignaco-périgordien" dans l'encyclopédie
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CHÂTELPERRONIEN
- Écrit par Bernard VANDERMEERSCH
- 3 060 mots
Il y aurait eu, au Paléolithique supérieur, deux lignées culturelles qui auraient évolué parallèlement, constituant ce qui a été appelé le cycle aurignaco-périgordien. François Bordes a le premier établi que le Châtelperronien résultait de l'évolution sur place du Moustérien de Tradition acheuléenne. Par la suite il a été montré que cette culture n'avait aucun lien avec le Périgordien qui lui succède et qu'elle n'avait pas eu de suite.
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BREUIL abbé HENRI (1877-1961)
- Écrit par Denise de SONNEVILLE-BORDES
- 5 573 mots
Il établit un classement chronologique de l'art rupestre d'après les superpositions de figures et les comparaisons de style avec les objets d'art mobilier, datés par les niveaux qui les contiennent ; cycle aurignaco-périgordien, avec figures en « profil absolu », avec une seule patte par paire, et encornures, oreilles, sabots, en « perspective tordue », vus de face pour un animal de profil ; cycle solutréo-magdalénien, avec figures en perspective naturelle.
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PRÉHISTORIQUE ART
- Écrit par Laurence DENÈS, Jean-Loïc LE QUELLEC, Michel ORLIAC, Madeleine PAUL-DAVID, Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS, Denis VIALOU
- 152 464 mots
- 11 médias
L'abbé Breuil fut le premier à tenter une classification des formes et des techniques : il imagina deux cycles, répétant une progression du plus simple au plus complexe, du trait à la polychromie par exemple, un cycle ancien « aurignaco-périgordien », un second plus récent et plus dense « solutréo-magdalénien ». Une abstraction logique excessive ajoutée aux incertitudes chronologiques ruina cette tentative pionnière (1952) qui avait toutefois bien mis en valeur certains critères stylistiques, telle la mise au point graphique de l'illusion de la perspective pour des représentations en deux dimensions vues de profil.